Chapitre 4 - Iriana

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Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit, j'avais bien trop peur qu'Anton tente quelque chose. Je n'ai pas arrêté de penser à Nina et mes amis, elles doivent s'inquiétez. Je ne sais même pas depuis combien de temps je suis ici enfermer entre quatre murs. Un ou deux jours peut être trois, j'ai perdu la notion du temps. Je sens Anton bougé dans le lit, je suis en train de faire semblant dormir. Je le sens se retourner et m'observer.

« Je ne savais pas que tu avais encore l'âge de faire semblant de dormir ! » me dit-il avec une voix encore endormie.

Je ne bouge pas d'un poil et je sais que je suis pathétique à ce moment précis. Je ne veux pas le voir, même lui parler ou quoi que soit d'autre. Il finit par se lever du lit à vitesse grand V. Je me suis demandé toute la nuit à quoi aurait ressemblé ma vie si je n'avais pas été dans cette putain de boîte de nuit et que je serais resté tranquillement dans mon canapé avec Nina a regardé Pretty Little Liars. Cette série a l'une des meilleures elle rassemble quatre filles courageuses à leurs manières, elles veulent seulement trouver le coupable du meurtre de leurs amis au péril de leur vie. Puis il y a moi qui fais semblent de dormir pour éviter de regarder mon bourreau et simplement ne rien faire par peur des représailles. En temps normales je l'aurais même trouvé séduisent enfin dans d'autre circonstances. Je finis par ouvrir les yeux et je le vois dos à moi et enfilé un jogging. Face à lui je n'ai aucune chance il fait trois têtes de plus que moi, ses épaules sont larges quant à moi je suis petite et fragile. Il a raison je ne suis qu'une petite poupée de chiffons face à lui, je pourrais avoir des couilles comme on dit mais comment tenir tête à une personne comme lui.

« Tu comptes me regarder avec insistance pendant encore combien de temps » me dit-il en se retournant face à moi.

« Ne croyez pas que je vous fixais parce que la vue me plaît, je réfléchis c'est tout ! » dis-je sans réfléchir une seule fois.

Il s'approche dangereusement de moi tel un lion face à une gazelle, prêt à bondir pour faire de moi son prochain diner. Je ne peux pas m'empêcher de reculer à chaque pas qu'il fait puis je finis par avoir le dos plaque à la tête du lit, je ne peux plus reculer. Il est suffisamment près de moi pour que je sente son souffle sur mon visage.

« Alors à quoi tu penses mon Ange » me répond-il avec un sourire narquois.

« Je... j'aimerais avoir des nouvelles de mes amis, elles doivent s'inquiétez. Enfin ce n'est pas vraiment mon genre de partir sans laisser de nouvelles » chuchotais-je.

« Je me suis occupé d'elles, elles me posera aucun problème, elles ne viendront pas te chercher tu es seule rentres-toi ça dans ton crâne » répliqua-il avec froideur en tapant assez fort ma tête du bout de ses doigts.

« Je... tu... vous l'est avez tué... » hurlais-je avec les larmes aux yeux

« Non enfin tout dépend de toi chérie, reparle-moi une seule fois comme tu viens de le faire et j'y songerais peut-être finalement » me cracha-t-il à mon visage. « Dépêche-toi à t'habiller Anna a dû nous préparer le petit déjeuner » me dit-il froidement.

J'enfile rapidement un legging noir basique avec un gros pull qu'il me lance à la figure.

« Pourquoi vous me donnez votre pull alors qu'hier vous me reprocher de prendre à tee-shirt à vous, je ne comprends pas ? » lui demandais-je un peu perdu.

« Arrête de poser des questions, tu me gonfles ! tu la fermes et c'est tout » hurlât-il sur moi.

Je sursaute au ton de sa voix qui est froid sans émotions, je ne comprends pas sa réaction un coup c'est vert et la secondes après c'est rouge. Il est bipolaire, je crois que je préférais l'homme d'hier soir même s'il n'avait pas forcément été gentil ou moins il ne me criait pas déçu pour un oui ou un non. Sans même que j'ai le temps de régir il ne me prend pas le bras et me fait descendre les escaliers tellement rapidement que je manque deux fois de m'éclater dans les escaliers en marbre blanc. Je regarde rapidement du coin de l'œil la pièces et rempli d'homme en costume à jouer au poker, aux échecs et même son en Compagni de fille très pu habiller qui non par l'air d'être ravie être ici. Leur regard est dans le vide, le sourire n'est plus là depuis longtemps, elles sont vides d'émotions, elles souffrent.

мафияOù les histoires vivent. Découvrez maintenant