Chapitre 5- Iriana

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Je regarde Anton s'éloigner de la bai vitré sans aucun regard, je cour jusqu'à la vitrine mais je me ramasse la tête la première dans la neige. Je me relève rapidement et traine mon corps jusqu'à la vitrine et pose ma main sur celle-ci. J'essaye tant bien que mal d'ouvrir mais rien ne se passe. En même temps tu pensais à quoi Iriana !

Le froid commence à piquer petit à petit mes muscles seulement couvert d'un legging et de son pull. Ça doit bien faire 10 minutes que je suis dehors j'ai beau ramener mes genoux jusqu'à ma poitrine rien ni fait le froid me transperce comme des milliers de petites aiguilles, mes muscles commencent petit à petit à me lâcher. Il doit au moins faire -20 degrés dehors et le vent commence doucement à se lever.

Est-ce qu'il va vraiment me laisser là jusqu'à ce que la mort vienne me chercher ? bien sûr que oui il en est capable. Mais comment peut-il faire ça ? il n'a pas de cœur ni de sentiment, rentre toi ça dans ton crâne Iriana.

Je sens plus mes pieds qui sont simplement couvert d'une paire de chaussette, mes mains ont pris une teinte bleutée. Mes dents se mette à claquer sans que je puisse les contrôler. Il va finir par venir me chercher ou même Anna vas venir me chercher.

Je sens que mon corps réclame la chaleur, il commence doucement à trembler de froid, je ne connais que le chaud où je vis la neige n'existe pas. « L'air va te faire réfléchir » laisse-moi ri c'est déjà tout réfléchis tu es un psychopathe !

Je me retourne et je peux voir que tout le monde vac à ses occupations, je croise le regard d'une des filles. Son regard, il est si vide et si je finissais comme ça.

Anna passa près de la porte et je me mets à genoux devant avant de crier

« Anna s'il vous plaît, ouvrer- moi la porte » hurlais-je pour qu'elle puisse m'entendre derrière la porte vitrée.

Elle passe devant la porte avec un regard compatissent mais me fait comprendre qu'elle ne peut pas m'aider. Une larme coule doucement sur ma joue. Après dix bonnes minutes je sens mon corps tout engourdis mes lèvres doit- être bleu, mes yeux ont du mal à rester ouvert. Le froid devint de plus en plus insupportable, dans un dernier coup j'essaye de me lever mais retombe aussi tôt.

« Anton laissez-moi pas là s'il vous plaît... » criais-je entre deux sanglots.

Personne ne prête attention à ce que je dis, ils font semblés de ne pas m'entendre ; je vois dans le salon Anton discuter près de la cheminer avec plusieurs de ses hommes, il ne me regarde pas il est concentré sur sa discussions.

Je m'allonge lentement sur le sol congeler, je suis encerclée de neige. Je vais mourir ici comme un animal si je ne fais rien, si je ne m'excuse pas. Iriana réfléchis tu préfères mourir ici seul comme si ma vie ne valait rien ou tu opte pour l'autre solutions être faible, s'excusez et être à la merci de ce monstre sans cœurs qui est prêt à te laisser mourir. Dans les deux cas c'est du suicide, je crois qu'on est d'accord là-dessus. L'ange et le diable se bat entre eux, l'ange me dis de m'excuser et après ce sera fini, et le diable n'accepte pas de lui donner raison. Je ne suis pas une fille fragile je peux tenir encore.

« Aller Iriana respire, pense aux filles, fait le pour elle, tu peux le faire » chuchotais-je à moi-même pour me donner du courage.

Ça doit bien faire 25 min que je suis là, mon corps commence à me lâcher. Ma vision est trouble et mon esprit est ailleurs. Je commence plus au moi à halluciner. J'avais vu un reportage sur des personnes qui avait réussi à tenir 12 heures après être emprisonné dans une avalanche en France. Mais il n'avait pas les mêmes vêtements que moi, quand l'hallucination commence à venir c'est que mon corps à est devenu très froid. Si je meurs maintenant je ne pourrais jamais retrouver mes amis, je n'aurais même pas fini mes études de droit. Il me reste deux ans avant de devenir la plus grande avocate de droit pénale de Santa Monica. J'ai 22 ans je ne peux pas mourir maintenant et comme ça je n'ai pas vécu la vie que je mérite. Je ne suis pas un animal, je ne veux pas mourir seul et avoir des regrets, même à un animal on ne le ferait pas.

мафияOù les histoires vivent. Découvrez maintenant