Chapitre 6 : Iriana

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Je commence doucement à me réveiller doucement mes yeux observe la pièce, elle est vide et sombre. Il doit être tard je dirai 2 heures peut-être, la lune est la seule source de lumière qui éclaire la pièce. Mon corps est encore légèrement engourdi comme si des milliers de fourmis avait envahie mon corps, je ne sais pas combien de temps je suis resté dehors.Je me souviens de Anton qui m'a porté jusqu'à la salle de bain et nous avons pris un bain ensemble puis il m'a couché et après il est partie.   

Je décide de me lever et de m'occuper l'esprit car repenser a tout ça ne me dit rien du tout je l'avoue. J'ai détesté qu'il me parle de cette façon et qu'il agisse de la sorte alors oui je suis d'accord ce n'était pas malin de ma part de lui parler de cette manière. Mais ce n'est pas une manière non plus de traiter les gens, je ne connais rien à « son monde » comme il me dit si bien et qu'on soit clair je n'ai strictement pas envie dans faire partie. Mais l'épisode glaciale de ce matin me fait quand même réfléchir sur ce qu'il pourrait se passer si je n'obéis pas. Mais de l'autre côté je n'ai jamais vraiment obéi à qui que ce soit, aussi bien à mes professeurs que à ma conseillère d'orientation qui elle conseillais le médicale non mais n'importe quoi après il y a aussi mes surveillants de l'orphelinats que je n'ai pas aussi écouter. J'ai été placé dans cette orphelinats quand j'avais 1 ans et demi un peux près à mes 21 ans j'ai voulu retrouver mes parents biologiques mais je n'ai pas eu d'informations à leurs sujet juste leurs nom Monica et Livio. 

Je décide de sortir de cette chambre que j'ai bien trop vu depuis un que je suis là, je m'approche de la porte et plaquant mon oreille pour écouter s'il y a le moindre mouvement de peur de ne pas pouvoir sortir. Aucun bruit, je prends mon courage à deux mains et descend la poigné de la porte ; celle-ci s'ouvre sur le couloir.

Je n'aurais jamais pensé que la porte aurait été ouverte mais tant mieux pour moi je ne vais pas m'en plaindre. Tout est calme il y a aucun bruit, c'est même limite angoissant quand je pense que je dans mon appartement je laissais la télévision allumer juste parce que je ne supportais pas le silence ça me fait sourire. Je descends lentement les marche qui mène jusqu'au salon et là encore personne seule la télévision est allumée mais le son lui est baissé au minimum. Je me dirige vers la cuisine et ouvre tous les placards à la recherche d'un sachet de thé. Autant le café il y en a de toute sorte mais le thé seule une boîte est présente et à l'intérieur seule 2 sachet sont considérer comme des rescaper de guerre. Une fois avoir préparer mon thé je me dirige vers une véranda, je m'installe dans un fauteuil en cuir noir et dépose sur mes genoux une plaid tellement doux que je pourrais m'enrouler dedans et jamais m'en lassé. La lumière de la lune éclaire l'extérieur et offre un magnifique spectacle. Tout est enneiger et les flocons tombe petit à petit sur le gros manteau blanc déjà bien ancrée dans ce paysage. J'approche la tasse de thé de mes lèvres et en boit une gorgé tout en admirant le paysage.

Je pourrais essayer de m'enfuir me dirais vous mais à quoi ça sert, Anton n'est pas du genre à laisser facilement partir sa petit protéger ou son jouet comme vous voulez. Puis m'enfuir alors qu'il fait -20 degrés et ne pas savoir ou aller je trouve ça légèrement suicidaire même si resté ici est tout à fait pareil. Et surtout parce que j'ai essayé d'ouvrir la porte d'entrée avant de venir ici. Vous ne pensez tout de même pas que je n'allais pas essayer !

« Qu'est-ce que tu fais ici à cette heure-là ? »

Rien qu'entendre sa voix me fait sursauter, Anton se tiens à 1 mètre 50 de moi avec ses mains sur les hanches pour me montrer qu'il attend une réponse de ma part.

 « Tu m'a fait peur ! j'aurais pu faire une crise cardiaque puis j'ai dû dormir toute la journée alors je ne suis pas fatigué puis j'ai constaté qu'il n'avait personne alors je suis descendue et je me suis fait un thé. Tu en veux un, il reste un sachet ? » lui répond-je comme si l'épisode précédant n'était pas arrivé et que j'avais toujours fait partie de sa vie.

A en jugé la tête qu'il fait il ne s'attendait pas à cette réaction ni même à ce que je le tutoie, mais c'est tellement satisfaisant de me dire que c'est moi qu'il le met mal à l'aise pour une fois. Je vais jouer le rôle de la fille qui vaux bien tout puis comme ça il va voir qu'il ne peut pas jouer avec moi puisque je rentre dans son jeu. Les hommes de son genre préfèrent les filles qui se débattent, qui cris et enfin qui leurs causes des tas de problème. Me demander pas pourquoi, les hommes sont juste compliqués ! 

« Mais il est 3 heures du matin Iriana, il est leurs de se coucher si toi tu es en forme ; ma journée était épuisante alors viens te coucher ! et puis ce n'est plus l'heure de prendre un thé » me dit-il avec une pointe de fatigue dans la voix.

Je me lève à mon tour et lui prend la main pour l'emmener dans la cuisine, je le fais assoir sur une des chaises du bar. Je lui fais couler un café pendant que je cherche plusieurs petites choses dans le frigo. Une fois que j'ai trouvé ce que je cherchais je commence à lui préparer un sandwiche et lui sert devant lui avec son café. Il me regarde avec de grands yeux comme s'il avait vu un Alien.

 « Tu es sûr que tu vas bien Iriana ? parce que tu agis de façons très bizarres je trouve, jusqu'à ce matin tu aurais préféré me mettre ton point dans mon joli visage et là tu te comportes comme une femme au foyer, même si cela ne me déplait pas ! » me répond-il avec un sourire

« Tu as dit que je ne pourrais pas partir d'ici, que je vais être coincé avec toi jusqu'à ce que tu tombes alors j'ai plus au moins réfléchi à ça. Crois-moi ça ne me plait pas d'être ici mais après ce que tu as osé faire ce matin, j'ai bien compris que je ne suis qu'un jouet pour toi alors je n'ai vraiment pas envie de finir six pieds sous terre donc je vais me plier a ce que tu me dis et attendre... » lui répondais-je avant de quitter la cuisine.

 De retour dans ce qui me sert de chambre je repense à ce que je lui ai dit, je pense d'un côté sincèrement que je n'ai pas ma place ici et je vais attendre le moment où il tombera, et je vais attendre avec impatience. Je me brosse les dents devant le miroir de la salle de bain et honnêtement, je veux rentrer chez moi, dans mon appartement avec mes amis et continuer les études mais je crois que c'est bien terminer pour moi. Sans avoir une carrière dans la justice c'est déjà terminer avant même que ça commence. Une légère larme coule le long de ma joue, en me regardant dans le miroir je vois aussi sa silhouette s'avancer pour a son tour se brosser les dents.

« Iriana..., je sais bien que... » commence-t-il à argumenter.

« C'est bon tout va bien, tu n'as pas à m'adresser la parole si ce n'est pas nécessaire enfin juste quand tu as envie de me hurler dessus ou biens de passer les nerfs sur moi et me foutre à moitié à poils dehors » lui répondais-je avec une forte amertume dans la voix

J'avais dit que je voulais faire profil bas mais je n'ai clairement pas la force de jouer le rôle qui ne me ressemble pas, être aux petits soins je ne peux pas mais l'ignorer je pense que je peux le faire.

« Je me disais bien que c'était trop beau pour être vrais mais tu n'as pas le choix Iriana, ne rend pas les choses plus difficiles. Tu peux aussi très bien te rendre compte qu'il pourrait avoir pire que toi, alors ne fait pas l'enfant  » me répond-il avec froideur 

« Ça pourrait être pire d'après toi, mais bien sûr c'est vraiment génial et c'est tellement plaisent d'être à tes côtés, d'être dans une maison ou je suis enfermés sans aucune raison juste parce que Monsieur a envie de pourrir la vie d'une étudiante qui voulais je profiter de la vie. Après tout je suis juste dans une maison entourée d'armes, drogues et prostitué pourquoi je devrais me plaindre ? je dors à côtés de quelqu'un qui a plus de sang sur les mains qu'un tueur en série. Alors permettais moi de dire que j'ai une vie pourrie, QUE JE NE VEUX PAS ÊTRE LÀ AVEC TOI, ALORS MET MOI DEHORS OU DANS UNE CELLULES JE M'EN FICHE DE CE QUE TU PEUX DIRE OU FAIRE, JE NE SERAIS PAS TA PUTE ! » lui hurlais-je à la figue, histoire qu'il comprenne bien que je ne serais pas sa poupée.

Après se monologue qui je dois dire ma fait un bien fou, je prend un oreiller et descend a toute vitesse les escalier pour me remettre dans la véranda et finir par m'endormir.  

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 14, 2021 ⏰

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