𝙪𝙣𝙙𝙞𝙘𝙞

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𝐆𝐢𝐚𝐝𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐠𝐢𝐧𝐢, août 2020

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𝐆𝐢𝐚𝐝𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐠𝐢𝐧𝐢, août 2020

Milan, Italie

Je me réveillais dans les bras de Mattia, qu'est-ce qu'il était collant quand il dormait celui-là. Je passais mes doigts dans ses cheveux pour lui faire des papouilles et le réveiller doucement. Qu'il profite parce que ça allait pas être comme ça tous les jours.

Il relevait la tête vers moi tout endormi, je déposais un bisou sur sa joue. Je crois que je pouvais le dire : j'étais tombé amoureuse.

Mattia : Il t'arrive quoi à toi ces temps-ci ?

Moi : Je sais pas. Regina et Mikael partent aujourd'hui.

Mattia : Mon acolyte elle part !?

Son acolyte était Giana, ces deux-là ensembles c'était vraiment n'importe quoi. Quand ils étaient contre moi j'avais envie de m'arracher les cheveux, ils étaient insupportables ensembles.

Moi : Eh oui alors maintenant je vais prendre ma revanche.

Mattia : Je m'en fiche, j'ai ton papa dans la poche. Je grognais.

Moi : Je vais finir par te cabosser Mattia.

Mattia : Grrr j'aime bien quand t'es sauvage.

Moi : Mattia ! Il pouffait de rire. Bon, laisses moi me lever au lieu de me coller comme ça.

Mattia : Je suis confortablement installé du coup tu vas patienter.

Et c'était comme ça que tel deux idiots on se rendormait. On faisait que dormir quand on était ensembles c'était insupportable, on pouvait pas passer une journée ensembles sans finir par ronfler tel deux ours.

Une heure après on se réveillait une nouvelle fois, j'aurais jamais dû me rendormir j'étais encore plus fatiguée. J'attrapais mon téléphone pour regarder l'heure, Regina et Mikael partaient dans une heure je me levais donc rapidement pour aller dans la salon où tout le monde étaient avec leurs nombreuses valises.

Regina : La marmotte se réveille enfin.

Moi : J'étais trop fatiguée.

Mikael : C'est bientôt quatre heures de l'après-midi donc on avait cru comprendre, t'inquiète.

Moi : Mais quand est-ce que vous partez, vous ? Vous me gonflez.

Regina : On va rester trois mois de plus tu vas voir.

Moi : Non surtout pas, rentrez à Paris on vous en remerciera tous.

Mattia se réveillait à son tour, on restait avec la petite famille jusqu'à l'heure de leur départ à l'aéroport. Les au revoir s'étaient fait durs de mon côté, ils allaient quand même énormément me manquer.

Quand la porte se refermait derrière eux je m'étalais sur le canapé, je ne l'allais plus les revoir avant un an puisque cette année ils faisaient les fêtes chez la famille de Deen comme ils l'avaient fait avec nous l'année dernière.

Mattia : Ca va aller ou tu vas mourir ? Je lui lançais un coussin.

Moi : C'est toi qui va mourir tu vas voir.

Il pouffait de rire en s'asseyant à côté de moi. Il parlait avec je ne sais qui sur son téléphone tandis que je fixais le mur plongeais dans mes pensées. J'étais plus que bien en Italie mais je voulais parfois retourner en France, rester avec Calyspo et sa meilleure amie Cheyenne, aller énerver Haks, faire des dictées avec Id pour des raisons qu'on ignore, parler de tout et n'importe quoi avec Nek quand il est là, faire des crêpes avec zer2 parce que c'était la seule chose qu'on savait faire ensembles sans brûler l'appartement, squatter chez Regina parce que c'était elle ma vraie maman.

Puis, mon regard se posait sur un cadre photo où reposait une photo de mon papa et moi, et il finissait sa course dans la pièce sur Mattia et je réalisais que ma vraie place était ici, avec eux. J'étais pas une parisienne ou une française comme j'avais pu croire pendant des années, j'étais une italienne de Milan, ni plus ni moins.































instagram : @ladif.sw ; @gigimangini

𝘀𝗵𝗲'𝘀 𝗳𝗿𝗼𝗺 𝗶𝘁𝗮𝗹𝗶𝗮 ; rondodasosaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant