𝙙𝙞𝙘𝙞𝙖𝙨𝙨𝙚𝙩𝙩𝙚

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𝐌𝐚𝐭𝐭𝐢𝐚 𝐁𝐚𝐫𝐛𝐢𝐞𝐫𝐢, novembre 2020

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𝐌𝐚𝐭𝐭𝐢𝐚 𝐁𝐚𝐫𝐛𝐢𝐞𝐫𝐢, novembre 2020

Milan, Italie

J'appelais Giada pour la vingt-cinquième fois, elle me répondait pas depuis hier soir et ça commençait à m'inquiéter. Je voulais bien que c'était une marmotte qui hibernait la moitié de la journée mais quand même, son dernier message est un « je vais faire une sieste, à tout à l'heure » et elle me l'a envoyé il y a vingt-quatre heures.

Ma dernière solution était d'appeler son père, il me répondait au bout de quelques sonneries à mon plus grand bonheur.

Ou mon plus grand cauchemar.
Parce que c'était maintenant que le cauchemar commençait pour moi.

Moi : Allô Tino ?

Tino : Qu'est-ce qu'il se passe Mattia ? Sa voix était bizarre, comme s'il avait pleuré et qu'il était inquiet.

Moi : Giada me répond pas depuis hier, je voulais savoir si elle allait bien. Je l'entendais soupirer.

Tino : Elle est à l'hôpital Mattia...

Moi : Quoi !? Comment ça à l'hôpital !?

Tino : Viens, elle t'expliquera mieux... Juste, ne t'en prends pas à elle, elle a ses raisons.

Il avait raccroché suite à ces mots. Mon cœur battait à toute vitesse pendant que je cherchais mes chaussures, je les enfilais à vitesse grand V puis j'essayais de mettre ma doudoune en dévalant les escaliers, je sautais les dernières marches de chaque étages, je poussais la porte de mon bâtiment et partait en courant jusqu'au parking, laissant la porte vitrée claquer brusquement derrière moi.

Sur la route j'avais dépassé plusieurs fois les limitations de vitesse, j'arrivais essoufflé devant l'hôpital où se trouvait Tino, il me souriait tristement. Ses yeux étaient rougis et gonflés sûrement par des larmes, le dessous de ses yeux étaient marqués par des cernes et la tristesse habitait son visage pourtant si rayonnant habituellement.

Tino : Chambre trois cent douze, elle t'attend.

Je le remerciais d'un signe de tête avant d'entrer dans l'hôpital, dans l'ascenseur je reprenais mon souffle et essuyait mon visage trempé par la pluie.

J'avançais dans ce long couloir angoissant, mon cœur battait un peu plus fort à chaque pas vers cette chambre. Mais j'ai cru qu'il allait me lâcher quand j'avais posé ma main sur la poignée grise, je prenais une grande inspiration puis poussais la porte.

𝘀𝗵𝗲'𝘀 𝗳𝗿𝗼𝗺 𝗶𝘁𝗮𝗹𝗶𝗮 ; rondodasosaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant