𝙩𝙧𝙚𝙙𝙞𝙘𝙞

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𝐆𝐢𝐚𝐝𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐠𝐢𝐧𝐢, août 2020

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𝐆𝐢𝐚𝐝𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐠𝐢𝐧𝐢, août 2020

Milan, Italie

Moi : Mais tous les jours tu me fais les mêmes remarques, j'ai compris au bout d'un moment !

Mattia : Mais je dis ça pour toi, même si tu fais trente kilos et que t'as des cernes plus grandes que l'Europe je m'en fiche mais on est ensembles, encore heureux que je m'inquiète pour toi !

Moi : Bah laisse moi tranquille avec mes cinquante kilos alors !

Bienvenue dans ce qu'on appelle plus communément un dialogue de sourd.

Mattia : T'as un comportement d'adolescente en crise aujourd'hui, je sais pas ce qu'il t'arrive.

Moi : Bah l'adolescente elle rentre chez sa race. J'attrapais mon téléphone sur le lit et me dirigeais vers la porte.

Mattia : Tu reviendras quand tu seras calmé.

Moi : C'est plutôt à moi de te dire ça.

Quelle mauvaise foi, j'étais en tort de A à Z.

Je ne savais pas vraiment comment on en était arrivé là sans mentir. Il m'avait fait une remarque, comme j'aimais pas qu'on s'inquiète pour moi je m'étais énervée, il s'était énervé aussi puis on s'était lancés dans un dialogue de sourd pendant bien bon une demie heure.

Arrivée chez moi j'envoyais un message aux filles pour qu'elles passent chez moi, ça faisait un petit moment que l'on s'était pas vu puisqu'Elisabetta profitait avec son copain qui partait en septembre pour son service militaire, Dania était partit en Espagne voir sa famille paternelle et moi je passais mon temps avec Mattia.

De longues minutes plus tard ma porte de chambre s'ouvrait sur mes deux idiotes favorites. Elles me sautaient toutes les deux dessus, j'étouffais sous leurs gros corps mais elles m'avaient manqués.

Moi : Les meufs, vous avez des gigas fesses donc bougez de sur moi avant que je crève sous votre graisse. Je sentais l'une des deux me pinçait la hanche puis se relever.

Dania : Vous m'avez manqués bande de vieilles moches. J'ai loupé quoi ici ?

Elisabetta : Tu tes pas connecté à Insta ou quoi ? Notre anti couple, anti sentiments, anti romantisme, anti vie à quelqu'un dans sa vie. Elle écarquillait les yeux.

Dania : Je capte pas pendant un mois et c'est full décla' sur Insta !? Je levais les yeux au ciel.

Moi : Avant que tu demandes ça fait un mois et non je te dirais pas qui c'est. Elle se tournait vers Eli'.

Elisabetta : J'en sais pas plus que toi mais je mise sur Rondo à en croire ses storys privés, en plus elle met des « M » partout. La portoricaine hurlait.

Dania : Lo sabía ! Los ojos nunca mienten !

Si elle commençait à parler espagnol on était mal barré, enfin surtout moi. Elle n'allait pas me lâcher avec ça.

Elisabetta : Vas voir son compte Instagram tu verras, t'as plus l'œil que moi.

Elle déverrouillait directement son téléphone pour aller sur mon compte, elle faisait le tour des photos silencieusement en zoomant dessus dans des hochements de tête.

Dania : C'est Mattia. Les cheveux, la forme du visage, les tatouages, les vêtements, tu rassembles tous les éléments des photos pour former une personne et c'est clairement lui.

J'avais envie de disparaître dans mon matelas, c'était fini pour ma tranquillité que j'aimais tant là.

Dania : Purée vous êtes trop beaux ensembles, j'espère que ça va durer. Je lui souriais doucement.

Si seulement...

Moi : Bon du coup Eli', pour Julio ça se passe comment ?

Elisabetta : Il est grave pressé d'y être mais il a peur en même temps, de toute façon s'il y va pas je le traîne par la peau des clémentines.

Julio faisait partit des jeunes d'ici qui étaient entrain de mal tourner, comparé aux autres il s'en était rendu compte et avait trouvé que l'armée serait peut-être une solution pour rester sur le droit chemin.

Dania : Je vais pas dans une arène avec des lions affamés avec toi, tu me jettes sur lui carrément.

Elisabetta : C'est pour lui que je veux qu'il y aille, j'ai pas envie d'aller le voir en prison.

Moi : T'as rencontré quelqu'un toi ? La brune haussait les épaules.

Dania : Une petite amourette de vacances. Elle avait un léger rictus nous prouvant l'inverse.

Moi : Amourette de vacances qu'elle va revoir tous les ans. Elisabetta approuvait mes dires avec un signe de main.

Elisabetta : J'suis sûre elle s'est trouvée un petit voleur qui saute de toit et toit. La concernée lui lançait un coussin dessus alors que je pouffais de rire. Grrr t'aimes trop les bandits.

Dania : Figures toi qu'il travaille !

Elisabetta : Ça change de ton ex dealeur, voleur, menteur, trompeur, arnaqueur. Il fait quoi ?

Dania : Il aide son père en cuisine dans le restaurant de mon grand-père.

Elisabetta : Oh la grosse elle s'est trouvée un cuisinier !

Dania : J'assure mes arrières.

Moi : Ah donc c'est pas qu'un amour de vacances ! Elisabetta rigolait.

Elisabetta : Elle s'est cramée toute seule ! Dania soufflait.

Dania : Dans tous les cas je vis en Italie et lui en Espagne.

Moi : Et tu retournes en Espagne faire tes études dans trois mois, à la limite il y aura une heure de route qui vous sépare.

Dania : Cinq heures et quelques de route.

Elisabetta : Tu verras bien une fois là-bas. De toute façon tant que tu te remets pas avec l'autre ça me va.

Alors pas sûre mais je crois qu'elle aimait pas l'ex de Dania. Moi non plus d'ailleurs, un gros cas soc'.



















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𝘀𝗵𝗲'𝘀 𝗳𝗿𝗼𝗺 𝗶𝘁𝗮𝗹𝗶𝗮 ; rondodasosaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant