𝙙𝙞𝙘𝙞𝙤𝙩𝙩𝙤

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𝐨𝐦𝐧𝐢𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭, novembre 2020

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𝐨𝐦𝐧𝐢𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭, novembre 2020

Milan, Italie

Le brun se réveillait grâce à son réveil en ce jour de deuil, il fixait son plafond pendant plusieurs minutes les larmes aux yeux repensant à sa blonde.

Il se demandait comment se serait passé ce jour si elle était à ses côtés, ce qu'ils auraient pu faire ou quel masque elle aurait pu vouloir lui faire. Malheureusement elle n'était plus à ses côtés pour lui faire ces masques ou le forcer à manger des framboises.

Seulement cinq jours qu'elle était partit rejoindre les cieux et pourtant elle lui manquait atrocement. Depuis le moment où les machines avaient annoncées la mort de sa blonde il avait l'impression qu'une partie de lui était partie avec elle, qu'il avait laissé la moitié de son cœur dans sa main.

: Mattia ? Il tournait la tête vers sa mère qui lui souriait tristement. Tu te lèves chéri ?

Mattia : J'arrive...

Quelques bâtiments plus loin, chez les Mangini, l'ambiance était pratiquement la même. Tino ressentait un énorme vide dans son cœur comme la chaise face à lui qui était celle de Giada, la chaise où elle s'asseyait tous les matins après avoir fait un câlin à son père pour lui raconter le rêve probablement bizarre qu'elle avait pu faire dans la nuit.

Regina, elle, fixait la porte de chambre de sa petite sœur où il ne résonnait aucun son de rap français. Les larmes aux yeux et les mains tremblante elle ouvrait la porte blanche pour tomber face au vide.

Le lit était fait, le bureau était rangé, aucun vêtement ne jonchait le sol, la baffle ne sortait aucun son. C'est là qu'elle réalisait que cette chambre allait rester comme ça pour toujours, que la tempête qu'était sa petite sœur n'allait plus revenir d'une longue journée pour tout retourner.

Mikael glissait ses lunettes sur le nez, elles étaient les préférées de sa belle sœur et lui volait tout le temps. Il comprenait maintenant qu'il n'allait plus jamais la voir passer devant lui telle une flèche pour lui voler ses lunettes et faire la star avec.

Chaque détails les ramenaient à elle, Giada marquait les esprits, partout où elle passait elle y laissait son empreinte. Tu ne pouvais pas passer à côté d'elle sans la remarquer même si elle avait toujours été persuadée du contraire.

𝐌𝐚𝐭𝐭𝐢𝐚 𝐁𝐚𝐫𝐛𝐢𝐞𝐫𝐢, novembre 2020

Face à son cercueil et son visage qui avait l'air tellement apaisé et reposé comparé au jour de son décès je me retenais de pleurer, je ne prononçais aucun mot parce qu'avec nous les mots ne servaient à rien. C'est d'ailleurs pour ça que l'on s'était toujours dit l'inverse de ce que l'on pensait pour nos sentiments.

𝘀𝗵𝗲'𝘀 𝗳𝗿𝗼𝗺 𝗶𝘁𝗮𝗹𝗶𝗮 ; rondodasosaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant