𝗣𝗥𝝝𝗟𝝝𝗚𝝝̀

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> 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐆𝐢𝐚𝐝𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐠𝐢𝐧𝐢, 𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐭 𝐥𝐞 𝟐𝟔 𝐧𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟎 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐌𝐚𝐭𝐭𝐢𝐚 𝐁𝐚𝐫𝐛𝐢𝐞𝐫𝐢.
> 𝐋𝐮 𝐥𝐞 𝟐𝟖 𝐧𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟎 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧𝐚𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞.

« Un amour fort et sincère, c'est ce que tu m'as permis de vivre avant de mourir. On a jamais été un couple romantique aux multiples surnoms gênants et pourtant avec toi j'avais l'impression d'être l'actrice principale dans film romantique à deux balles, ceux qu'on critiquait dès qu'ils passaient à la télé.

A travers tes yeux j'ai pu voir chaque chose que tu pensais de moi, et ce depuis le premier jour. Ton amour me brulait la peau à chaque fois que mon corps passait dans ta rétine, c'était le plus beau regard que j'ai pu voir dans ma vie.

Tu dois peut-être m'en vouloir de t'avoir caché ma maladie, mais moi je m'en veux pas. Je sais pourquoi je l'ai fais et je sais que j'ai eu raison, ça m'a permis de profiter pleinement de notre amour.

Je ne te demande que deux choses suite à mon décès, même si j'espère pouvoir te les dire en face :
- Refais ta vie et profites, ne reste pas focalisé sur moi. Je ne serais plus là alors même si c'est dur, fais comme si tout allait bien parce qu'au fond, tout va bien.
- Reste aux côtés de ma famille, ils auront besoins de toi tout comme t'auras besoin d'eux.

Je t'aime comme jamais je n'aurais cru aimer quelqu'un, et pourtant je vais te faire souffrir même sans être là...
On m'a toujours dit que souffrir était le risque de l'amour alors j'esquivais l'amour, non pas pour ne pas souffrir moi-même mais pour ne pas faire souffrir. Et j'ai échoué.

J'ai échoué, mais ça valait le coup. Je n'aurais pas pu espéré mieux comme premier et dernier amour.

Je t'aime et je t'aimerai même dans les cieux.

- Giada Mangini (Barbieri;)) »





𝐌𝐚𝐭𝐭𝐢𝐚 𝐁𝐚𝐫𝐛𝐢𝐞𝐫𝐢, novembre 2030

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𝐌𝐚𝐭𝐭𝐢𝐚 𝐁𝐚𝐫𝐛𝐢𝐞𝐫𝐢, novembre 2030

Milan, Italie

Je garais ma voiture sur le parking, je soufflais un grand coup pour rejoindre l'endroit que je craignais le plus à chaque fois. Ça me libérait de venir mais le départ était toujours compliqué, même après dix ans.

J'avançais dans les longues allées de tombe, j'y venais toutes les semaines, malheureusement je n'avais pas pu venir depuis quelques semaines.

𝘀𝗵𝗲'𝘀 𝗳𝗿𝗼𝗺 𝗶𝘁𝗮𝗹𝗶𝗮 ; rondodasosaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant