Chapitre 22

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Gémissante, j'effectuais avec ferveur les ordres que me donnait Natsu, me pliant à ses moindres désirs. M'agrippant à lui comme il me le demandait, je soupirais d'extase, savourant le contact de sa peau contre la mienne et alors que je prenais de plus en plus de plaisir, je sentis un touché parasite et des sons murmurés à mon oreille. Brusquement, mes songes s'envolaient, mon corps revenant peu à peu au monde réel. Je prenais alors pleinement conscience de mon environnement et de la personne responsable de mon réveil qui n'était autre que l'objet de mes rêves. Accroché à moi en cuillère, Nastu embrassait doucement mon cou me faisait frissonner, m'appelant doucement, me priant de me lever que c'était l'heure. Mécontente d'avoir dû quitter mon sommeil, je grognais contre lui, le priant de me laisser dormir encore un peu.

- Ahaha aller Luce, je te rappel qu'on a prévu de faire les boutiques avec tes amies et d'en profiter pour ramener des souvenirs à la guilde. Mordait-il doucement mon oreille, me taquinant.

- Mais on n'est pas obligée de partir si tôt. Me plaignais-je.

- C'est vous qui avez prévu de partir aussi tôt je te rappel. Cela dit je peux comprendre ta frustration, tu semblais faire un rêve très agréable. Se moquait-il, me gênant.

Poussant un cri de malaise, je rougissais immédiatement à l'affirmation et me cachais le visage dans mes mains, maudissant ses sens surdéveloppés et mon entre jambe humide qui l'avait mis au courant. Ma réaction, le fit instantanément rire. Vexée, je décidais finalement de jouer avec lui, s'il voulait me taquiner, on allait être deux.

- En effet, je faisais un rêve très agréable, tu en étais au centre si tu veux tout savoir. Me retournais-je vers lui, reprenant contenance, le fixant de mon regard le plus sexy.

- Ah bon ? Hum... Puis-je savoir ce que j'y faisais dedans ? Commençait-il à faire courir ses mains le long de mes côtes, nos corps n'étant qu'à quelque centimètre l'un de l'autre.

- Tu me donnais des ordres. Glissais-je mes mains sur son torse, le faisant frissonner.

- Oh... Voudrais tu que je te parle de manière sale aussi ? Murmurait-il, ses yeux se couvrant d'un voile de désir, sa bouche se rapprochant de la mienne.

- Hum ça pourrait me plaire si c'est toi. Soupirais-je, me rapprochant à mon tour, mêlant nos souffles, avant de brutalement me retirer de son étreinte, prétextant l'obligation de ma préparer.

Immédiatement, je l'entendis grogner de mécontentement et de frustration et je souriais victorieuse. Pour une fois que je gagnais une manche contre lui. Joyeuse, je me préparais en fredonnant, l'informant à travers la porte de la salle de bain que j'irais faire un tour chez mes parents pour me changer, ne supportant pas de remettre les mêmes vêtements que la veille dans lesquelles j'avais transpiré. Il proposait alors de m'accompagner, une fois que nous aurions pris le petit déjeuner offert par Saberthoot.

Petit déjeuner qu'on s'empressait de rejoindre, tous les deux morts de faim. On y retrouvait alors Yukino et Sting à une table, ceux-ci ayant déjà bien entamé leur repas. A vrai dire, ils avaient presque terminé et Yukino s'apprêtait comme moi à rentrer chez elle pour changer ses affaires. Minerva elle de son côté était rentrée juste après la fête raccompagnée par Rogue et n'attendait plus que nous, enfin façon de parler car elle devait surement être encore entrain de dormir, vu qu'elle habitait en plein centre-ville. On se retrouvait donc finalement que Natsu, Sting et moi à table, le maitre de Saberthoot ayant décidé de rester avec nous pour une raison obscure.

Enfin ça c'est ce que je pensais au début, avant de voir une furie verte sortir de nulle part se dirigeant rageusement vers nous. Sting qui me semblait particulièrement tendu depuis notre arrivé dans le hall, sautait littéralement sur ses deux pieds pour lui faire barrage avec l'aide de Rogue et d'un autre gars prénommé Rufus. A eux trois ils tentaient de raisonner Brandish, qui s'époumonait dans une tirade sans queue, ni tête sur ses prétendus passe-droits en tant qu'être supérieur. Décidemment, elle était vraiment cinglée !

Ecrit leOù les histoires vivent. Découvrez maintenant