If i knew

Chapitre 11: Revelation choque

Vendredi, 24 Novembre

J'entrai en trombe dans le club et allez savoir pourquoi, personne ne m'empêcha de passer. Je me retrouvais alors vite dans la salle rouge où se trouvais, Viktor, Roman et Isaak. Le club n'étant pas ouvert, puisque je me pointait là alors qu'il n'était que 16h étais absent de tout client. Seul les mec qui gardais les entrées se trouvais dans l'aire ouverte des scènes. Les filles n'étant pas présentes, allaient éviter ma future effusion de sang.

J'étais en colère.

Une colère résultant de tromperie.

On m'avait trompé.

Trahis.

Duper.

— ANTON! ASSHOLE! Il est où? Hurlai-je bouillonnante.

— Eh oh, princesse , tu veut pas continuer ton délire, m'arrêta Roman essayant de me tempéré une minimum. Chose impossible à cette instant. Pas après la chute libre que mon cœur venais de vivre.

J'étais remonté comme jamais contre LUI et en cette instant, je n'étais plus en pleine possession de mes esprits.

Je détestais me faire manipuler et je me sentais comme une grosse conne qui c'était fait avoir.

— Roman, je t'aime bien, mais fait moi pas chier.

C'était tout sauf une bonne idée. J'étais prête à faire un meurtre.

Mon instinct de survie aurait dû primer sur tout le reste, mais il faut croire que j'étais suicidaire. La colère m'avait rendue suicidaire, me faisant oublier qui ils étaient. Le danger qu'ils représentaient. Mes glande surrénale avais décidé de s'en donner à cœur joie et de me bourré d'épinéphrine. L'adrénaline qui montais en moi me rendait explosive.

— Wow, si tu rentre comme sa dans son bureau et que tu l'insulte comme tu viens de faire, je donne pas chère de ta peau. Tenta-t'il de me dissuader à nouveau.

Chose complètement inutile. J'étais une grenade que l'on venais de dégoupillé et a tout moment, je pouvais exploser.

— Je dis ça comme ça mais la dernière personne qui l'a insulté comme ça, elle a fini la langue couper, me préviens Viktor assis sur la banquette, les jambes poser sur un pouf, tout en jouant avec un couteaux. Je t'aime bien tigresse et je trouverais dommage qu'il t'arrive la même chose.

— Mais j'en est rien a foutre! Qu'il soit un parrain de la mafia ou dieu, qu'il tranche des langues ou des têtes! Peu importe! Il m'a prise pour une conne et je veut des explications. Et plus que tout, je les veut de la bouche de Jonny!

Au moment où le nom de mon meilleur ami sorti de ma bouche le silence remplissait la pièce et les regard légèrement médusés des trois hommes devant moi me confirmait que ce que je venais d'apprendre n'était pas que foutaise absurde.

— Ouais bah laisser la passer si elle veut mourir, rétorqua Isaak nonchalamment coupant ce silence étouffant.

— Pour une fois que tu me fais pas chier toi. Répliquai-je sur un ton glacialement tranchant.

Il me lança un regard noir que je lui retournai. Puis Roman se tassa de mon chemin. Je continuai mon parcours jusqu'au marche et les montai à vitesse grand V. Je fracassai la porte sur le mur tout en entrant dans son bureau.

Il me regardait, clope au lèvre, pas le moins du monde surpris de ma venue, vue le boucan que je venais de faire c'était tout à fait logique. J'avais tellement hurler fort en entrant qu'il était impossible de ne pas avoir été entendu dans tout le bâtiment. Sans lui laisser le temps de me dire quoi que ce soit je l'assena sans attendre: