Chapitre 59

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Ça fait maintenant un peu plus de deux semaines qu'on a quitté PearWalls

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Ça fait maintenant un peu plus de deux semaines qu'on a quitté PearWalls. Cette ville était très charmante mais on n'y resta pas plus de deux jours.

Après tout, c'est ça le principe d'un road trip. Du coup, aujourd'hui, on est à notre 10ème ville hôte, et je ne connais même pas son nom.

Adam : Où on est d'après la carte ?

Je soulève l'énorme carte que le vent fait échouer sur mon visage. Royal.

Adam étouffe un rire pendant que j'essaie de distinguer le nord et le sud de cette fichue carte.

Adam : Après plus de deux semaines, tu ne sais toujours pas lire une carte. Alors là.

Moi : Haha, très drôle. Tu feras moins le malin tout à l'heure. On se dirige tout droit vers Graychells, il parait que c'est une ville magnifique.

Adam : Donc allons voir ça de plus près, j'ai hâte de plonger mes pieds dans de l'eau de mer. Je suis un peu fatigué de conduire.

Moi : Je t'ai proposé de prendre le volant, t'a refusé.

Lui : Rêve toujours, c'est hors de question.

Je fais mine de bouder et me laisse tomber sur mon siège. Adam lui, appuie un peu plus sur l'accélérateur, et je suis obligée de tout attraper tant le vent est fort.

Mais cinq minutes plus tard, la voiture se met à ralentir progressivement jusqu'à s'arrêter.

Moi : Heu...qu'est-ce qui se passe ?

Adam : Reste là, je vais voir ce qu'il y a.

Dès qu'il ouvre le capot avant, un énorme nuage de fumée l'accueille.

Adam : Et pis merde.

Moi : Quoi ?

Lui : On fait une panne.

Moi : Mince alors...elle est grave ?

Adam : Je pense que oui, mais il y a de l'espoir. Graychells est à combien de kilomètres ?

Moi : A peu près 20 kilomètres.

Ça ne pouvait pas être pire.

Adam soupire et passe une main dans ses cheveux.

Lui : Il est presque midi et on est à 20 kilomètres du restaurant le plus proche. Je suis désolé Zhéma, je suis en train de gâcher tes vacances.

Il a l'air vraiment accablé, et n'arrête pas de chercher le problème, la tête plongée dans les dizaines de câbles, à marmonner qu'il est en train de tout gâcher.

Mais c'est tellement faux, c'est de loin les meilleures vacances de toutes ma vie !

Moi : Adam ?

Lui : Hum ?

Moi : Adam...

Il se relève et je me précipite pour le prendre dans mes bras.

Moi : Ne t'en veux pas le moins du monde, ces deux semaines ont été les meilleures de toute ma vie, et je suis sûre que tant que tu es là, il en sera de même pour les semaines suivantes.

Je sens qu'il est de moins en moins crispé et il resserre l'étreinte. Pour remonter un peu plus son moral, je lui indique du menton un petit paquet sur le siège arrière.

Moi : Ça te dit un pique-nique ? J'ai pris quelques petites choses à manger de là où on vient de quitter. Au moins on n'est pas tombé en panne dans un désert, et ici est plutôt un bel endroit.

Lui : C'est vrai, tu as raison.

J'étale une nappe et met en place le strict nécessaire pour notre pique-nique improvisé.

On passe un agréable moment, après quoi on se reconcentre sur cette foutue panne.

Adam : Je crois savoir d'où doit venir le problème.

Moi : Ah oui ?

Lui : Oui, mais ce n'est pas très sûr.

Il retrousse ses manches et se penche par-dessous le capot pour repérer le problème et réparer la panne.

Qu'il est mignon comme ça mon mari. 

Le voir aussi séduisant, et aussi concentré me fait tomber encore plus amoureuse de lui.

Lui : Limace, arrête de me mâter et vient plutôt me donner un coup de main.

Je m'approche et essaie de me retrouver dans tous ces bidules.

Lui : Il suffit de tourner la manivelle du fond et de reconnecter ces deux câbles pour qu'elle puisse redémarrer. Et pour ça j'ai besoin d'un petit bras.

Moi : Ah je vois. J'y vais alors.

Je me baisse suffisamment pour atteindre la manivelle et en profite pour bien mettre mes fesses en valeur. Et je ne me suis pas trompé, ça lui fait de l'effet, puisqu'il s'est arrêté pour me regarder.

Moi : Alors, ces câbles ?

Comme électrisé, il reprend ses esprits.

Lui : A mon signal tu tournes la manivelle.

Dès qu'il me fait signe, je tourne énergiquement la manivelle, logé au fond de la voiture, et il reconnecte simultanément les câbles. Après quoi la voiture redémarre.

Moi : On a réussi ! On a...aïe !

En me relevant, je me cogne la tête contre le capot. Il se précite et vient masser ma petite tête, et m'embrasse.

Lui : Je n'aurais jamais réussi sans vous Mme White.

Sa phrase réussit à m'arracher un petit sourire mignon. On se prend dans les bras et redémarrons en direction de Graychells, ville magnifique dans laquelle on n'arrive qu'au coucher du soleil.

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Vengeance À Deux Visages 2 : Le ContratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant