Chapitre 4: Le danseur dansa

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Nightmare s'était téléporté à côté de Killer, qui, surprit par cette soudaine sensation de tristesse et de culpabilité, recula d'un bon mètre, avant que ses amis, encore sous le choque, commencent à le harceler de questions.
Par dessus le bruit, Killer et son crush observaient le corp, pas encore mort, de leur compagnon.
Ses orbitent étaient plus vides qu'elles ne l'avaient jamais étées à leurs yeux.
Ses membres étaient plus glacés que la pierre d'un statue à Snowdin Town,
et on pouvait remarquer une petite faille à l'arrière de sa tête, juste assez grande pour y rentrer un lame de couteau bien aiguisée.

Mais Killer, assailli des mots et douleurs crâniennes qui lui vinre soudainement, et surtout pressé de parler à son amour, de s'excuser d'avoir probablement tuer un des membres de son groupe, se téléporta dans un endroit au hasard, ne sachant que faire.

Les jours passèrent,
Cross restait au lit, dans le château étrangement silencieux depuis le départ du squelette coupable.

Rien n'allait.
Dust et Horror, sans le Murder Time Trio au complet, refusaient d'aller en mission. Ils ne voulaient pas non plus partir à la recherche de leur ami, pas totalement sûrs si il l'était encore.
Mais ils avaient une bonne excuse pour rester au château:
Ils s'occupaient du malade.
Ils voulaient être les premiers à parler à Cross, pour savoir avant leur boss autour de quoi toute cette histoire tournait, même si ils avaient bien peur de déjà le savoir.

Toute cette histoire ennuyait bien le maître.
Deux de ses subalternes principaux étaient hors d'atteinte, et les deux autres refusaient de travailler.
Il devait donc faire appel à des connaissances, des "plans B", ou même faire le sale boulot lui-même !
Et même Error, bizarrement, ne le laissait pas rentrer dans l'anti-void pour lui parler.
Et... Il fallait avouer, Killer lui manquait. C'était amusant de le voir frissonner à chaque fois qu'il passait à côté de lui, ou le voir scruter son supérieur, pendant que celui-ci faisait semblant de ne pas s'en rendre compte.

Oui, d'ailleurs, que fesait Killer en ce moment-là ?

Quand Killer eu le reflex de se téléporter, il fut soumit aux lois magiques (lois physiques de la magie des monstres) :
Si un monstre se téléporte à un endroit instinctivement et sans but précis, il ira droit à l'endroit de sa naissance.
Si ce lieu est inaccessible, il sera transporté à l'endroit le plus vide de son univers actuel.
Dans le cas présent, Killer se trouvait dans le multivers. Ce qui voulait dire qu'il irait n'importe où, dans n'importe quel univers, tant que c'était le plus vide et le plus calme de tous. Il aurait pu se téléporter dans n'importe quel univers où les bad Sanses avaient "fait le ménage", et que Error avait raté, mais il y avait mieux. Car, dans tous ces univers, il restait les arbres, les maisons, le paysage.
Non. L'endroit le plus blanc et vide du multivers était l'anti-void.
Malgré une multitude de fils bleus pendant d'on-ne-sait-où, un gros pouf rose et quelques habits déchirés, l'anti-void était infini et tout blanc. Rien d'autre. Les seules présences vivantes étaient quelques âmes agonisantes depuis assez longtemps pour ne même plus savoir leur propre nom.

Killer, donc, apparu dans l'anti-void, avec rien autour de lui. Il était paniqué, et explosa bientôt en pleurs. Il ne savait pas où il était ni ce qu'il fesait là. De plus, son esprit était trop embrouillé pour faire quoi que ce soit.
Si il avait observer plus attentivement avant de s'évanouir, il aurait comprit qu'il avait une chance énorme d'avoir aterri à un endroit dans cette immensité blanche d'où on pouvait apercevoir un légé point bleu au loin.

Quelques heures plus tard, une nouvelle présence apparue dans l'immensité blanche. Un squelette de petite taille (évidemment) avec un sweat-shirt tellement recousu qu'il ne restait probablement plus un seul lambeaux du sweat de base. Aussi les légères choses inhabituelles que l'on pourrait remarquer en ce squelette, tel qu'il soit vivant, qu'il ai des pupilles, ou encore des os entièrement noirs, étaient-elles excusées par le fait que c'était un squelette du règne monstre.
(Un règne est, dans la classification scientifique, une catégorie pour ranger les êtres vivants, comme par exemple le règne animale ou le règne végétal. Capiche ?)
Il revenait de quelques heures d'espionnage sur un allié des siens.
En plus de regarder les univers d'un regard extérieur, comme la grande majorité des habitants du multivers, très semblable à un spectateur devant un TV show, Error se permettait d'observer ces même habitants comme on lit une fanfiction romanesque. Et ces temps-ci, une nouvelle histoire avait été postée.
Elle parlait de déclaration, d'émotions, de magie, de combats, de râteaux, et, bien sûr, d'amour.
Le crush du personnage principal était en train de se morfondre sur lui-même pour les raisons classiques.
C'était un "bad boy", comme le genre d'ado qui refuse d'accepter qu'il aime les hommes, mais créé quand même des sectes autour de l'invocation du diable, ce qui, selon plusieurs croyances religieuses, va de paire.
Ce gars, dans tout les cas, aimait le personnage principal, mais ne se l'avouait pas, car il était, comme les gens de ce genre le disent toujours,
"trop badass pour ça".
Bon, il disait pas exactement ça, mais en gros c'était la même chose.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 30, 2022 ⏰

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