004(pt.3 fin)./Retour de l'infernal poursuivant

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(attention cette partie de l'histoire peut choquer la sensibilité de certain, si vous êtes trop sensible, sauté cette partie)

J'étais allongé par terre dans la cour, adossé à mon sac (2017)...

Je réfléchissais, ça faisait déjà 20 minutes que l'incident c'était dérouler mais j'étais toujours incapable de comprendre ce qui s'était passé, plus je réfléchissais, plus j'étais perdu... ces pulsions ne me sont pas vraiment étrangère, j'en ai déjà eu mais, mes sentiments négatifs sont souvent dirigés vers moi... alors que cette fois, cette haine et cette colère que je ne pouvais maitriser était diriger vers tout ce qui existaient (des crises comme ça n'était pas arrivé souvent) ...

En temps normal je reste maitre de moi-même, et jamais je ne suis aussi méchant... Mais, lors de ses crises, je ne suis plus le même...

Je lui ai peut-être fait mal...

Je devrais peut-être m'excuser...

Soudain, alors que je réfléchissant à m'en broyer les méninges, une voix familière me fît sursauter :

« Bah Noé, pourquoi tu es tout seul ? »

Cette voix, je ne pouvais que la reconnaître, c'était Emma

Ha, eu... Emma, quesque tu fiche là ? »

J'étais gêné et stressé, je ne pouvais pas lui en parler, n'y a pas elle n'y a personne... c'était trop bizarre, tout le monde aurait pris peur et serais partie comme Sacha...

« Bah, je viens voir mon ami Noé, je n'ai pas le droit monsieur l'inspecteur ? »

Elle arriva à me sortir de mes songes et je décida d'arrêter d'y penser et de laissé ça de côté pour l'instant...

« Euu, si je pense que t'a le droit, sinon comment que tu vas ? »

Ont ce Mis à discuter gaîment pendant quelques minutes, elle avait réussi en ce cours lapse de temps, à totalement me faire oublier ce qu'il venait de ce passé, j'étais juste là, à discuter et à m'amuser ...

C'est alors qu'en plein milieux de notre discussion, Emma s'écria :

« Noéé ! attention derrière toi ! »

Je n'eus même pas le temps de me retourner que je sentais mes jambes s'élever en l'air et ma tête basculer sur le côté, puis, la seconde d'après,

Je ressentis un puissant choc à l'arrière de mon crâne, et la seconde encore d'après,

Tout mon corps tomba par terre dans un bruit sourd.

J'étais totalement déboussolé, mais je réussi à voir et à entendre distinctement celui qui m'avais mis cette balayette surprise :

« Alors petite merde ? tu l'ouvre moins t'à grande gueule ! »

C'était maxime que m'avais frappé et qui me parlais, et là, il riait de moi, seul, avant de quitter mon champ de vision en quelque seconde...

Emma m'aida à me relever et me demanda si ça allait, j'étais sonné mais je lui répondis que oui et je finis ma récréation allongée par terre, non loin de l'endroit où j'étais tombé.

La semaine reprit son rythme, je surveillai maintenant systématiquement tout mouvement suspect dans mon dos et je ne lâchais pas maxime d'une semelle, mais,

3 jours après cet incident, je ne le vis pas descendre dans la cour comme à son habitude, j'étais interloqué mais je ne me suis affolé pour autant.

Quelques minutes avait passé mais, depuis tout ce temps, j'avais l'impression que des regards était braqué sur moi, j'étais seul et je me sentais oppressé, c'est alors qu'à l'autre bout de la cour, j'entendis un groupe de personnes répété une phrase en boucle :

« Noé, Noé, on va te trouver, Noé, Noé, on va te trouver ! »

J'étais sous le choc, comment et surtout pourquoi un groupe de personnes me traquaient comme ceci ?

C'est alors que je remarque deux choses qui m'ont fait frémir de peur,

D'une,

Le groupe qui était constitué de personne de mon niveau devenait de plus en plus grand,

Et de deux,

La personne qui menait ce bataillon était maxime qui avait réussi à réunir un groupe d'élèves au début de la récréation.

Pris d'un instinct de panique, je fuis le plus loin possible, mais le groupe comptant de plus en plus de membres, je fis vite retrouver et attrapé par les plus forts.

C'est alors qu'après ma capture, on me jeta à terre et tous les élèves, comme pris d'une passion commune, me jetèrent un flot d'insulte continue de plus en plus violente sans raison apparente, cette humiliation dura 3 longues minutes où j'eu l'impression que mon monde était en train de partir en miettes...

Quand la sonnerie de l'école eut enfin sonné, tous les élèves se dissipèrent dans un calme presque irréel, pour me laisser seul, au milieu de rien, le regard vide et l'intérieur écorché à vie...

Je repris lentement mes esprits, toujours totalement désorienter de ce qui venait de ce passé, et malgré le fait que je sois dans un état second, j'arrivai à aller en cours pour finir la journée...

Je resta mué tout le reste de cette journée, une fois rentré chez moi, je fis semblant que tout aller bien mais, mais après avoir mangé, quand je fus seul dans mon lit, j'éclatas en sanglots...

Je ressentais une douleur incommensurable, l'impression d'être un énorme déchet et que la terre entière me haïssait, après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps, je me leva, et contempla la fenêtre de ma chambre pendant plusieurs minutes durant, ne pensant qu'à une seule chose, mon envie de franchir l'encadrement de celle-ci, puis de me laisser tomber, apercevoir le ciel noir une dernière fois, et enfin en finir avec tout ça, ne plus souffrir, et ne plus jamais faire souffrir...

Je me leva, pour y réfléchir une dernière fois, mais au moment d'ouvrir ma fenêtre, je ne pensa qu'à une seule chose,

Luc...

Lui il ne me haïssait pas... et je pouvais trouver une rédemption à ses côtés... je ne pouvais pas faire ça tant qu'il était là...

je veux rester à ses côté... 

c'est alors qu'après avoir eu cette pensée, je m'empressa de lâcher cette poignée et de retourné me coucher pour m'endormir dans mes larmes...

Pendant la suite de l'année, je ne fus qu'un fantôme, errant et ayant peur de tous les autres élèves, mais je pus supporter cette fin d'année grâce à la présence chaleureuse de Luc qui me redonnais le sourire malgré tout, et qui m'a fait tenir bon...

Cette année fut marquée dans mon esprit comme celle où Luc, mon meilleur ami, m'empêcha de mettre fin à ma vie que je ne pensais être remplie que de souffrance...

Mais même s'il m'empêcha de commettre l'irréparable cette fois-ci, je ne savais toujours pas ce qui allais m'attendre par la suite, et je n'aurais jamais imaginé la sombre suite des évènements...

Amitié, haine et alcoolOù les histoires vivent. Découvrez maintenant