Chapitre 12

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"One More Stupid Love Song, I'll Be Sick"

Réveiller par une sonnerie, je me lève comme sur un petit nuage, prend mon téléphone et vois le nom de celle qui illumine mes nuits, Mélanie.

- Allô ?

- Salut, j'aimerais te parler d'un truc important.

- Ce n'est rien de grave ?

- On peut dire ça, cela dépend de comment tu vas le prendre.

- Comment ça ? Cela a quelque chose à voir avec hier ?

- On en parlera dans le café, je t'envoie l'adresse

- Att...

Elle m'a raccrochée au nez, je ne sais pas ce qu'il y a mais cela m'inquiète.

Me levant de mon lit assez inquiet par le sort que me réserve cette journée, je vais prendre une douche afin de m'éclaircir les idées.

De quoi veut-elle parler ?

Est-ce si sérieux qu'elle veut qu'on en parle dans un café ?

Je ne sais pas pourquoi, mais je ne le sens pas, peut-être parce que quand on veut annoncer une mauvaise nouvelle, on décide les cafés.

D'ailleurs pourquoi les cafés ? On n'est pas censé se détendre là-bas ?

Essayant de ne pas trop y penser, je ferme le robinet et sors pour me changer, je me vêtis simplement pour ne pas prendre trop de temps. Enfin changer, je descends, mais ne prend pas la peine de prendre un petit déjeuné à cause du stress qui noue mon ventre, j'ouvre la porte aussi vite en craignant que l'ouvrir me ferait perdre du temps et marche le plus vite possible vers la belle demoiselle qui doit être en train de m'attendre, mais c'est à la moitié du chemin que je me rends compte que j'ai oublié de verrouiller ma porte d'entrée, courant le plus vite possible pour la fermée à clé, pour refaire le chemin en courant désespérément haletant.

Plus je m'approche de l'endroit d'où on devait se retrouver, plus je ralentis la cadence pour éviter qu'elle ne me voie autant essoufflé, pour avoir couru seulement quelque mètre. Ayant repris mon souffle, je franchis la porte qui tinte, prévenant mon arrivée. Sûrement attirer par la clochette, Mélanie tourne le regard pour le posé sur moi.

J'ai peur !

- Eh Adam. Elle me dit en me faisant signe.

-Salut, je suis désolé d'être encore arrivé en retard.

- Ce n'est pas grave, le principal, c'est que tu es venu. Elle me le dit avec un sourire qui n'était pas comme les autres.

- Qu'y a-t-il ? Tu... tu n'as pas l'air dans ton état. Tu es malade. Je lui demande, en approchant timidement ma main de son front, mais elle le repousse et dis.

-Non, non, je vais bien, ne t'inquiète pas.

- Tu es sûr ?

- Ce n'est pas le plus important pour le moment. Si nous sommes ici, c'est que j'ai quelque chose d'important à te dire.

- d'accord, je t'écoute.

- Est-ce que tu m'aimes ?

- Pardon. Lui dit en m'étouffant avec mon verre d'eau.

- Ça va ?

- Oui désolé, je... enfin, pourquoi cette question ?

- J'aimerais seulement que tu y répondes, s'il te plaît.

Le souffle des premiers sentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant