Chapitre 3

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"Face au froid tu me réchauffe de ta douce voix"

Le soleil éclairant la pièce, vient avec une douce chaleur qui me fait du bien, appréciant ce moment mon corps refuse de bouger se sentant bien enrouler dans ma couette bleue. Mais l'agréable moment fut coupé par une alarme si forte qui a failli éclater mes tympans. Sachant de quoi il s'agit je prends mon téléphone et le coupe le plus vite afin d'être à nouveau dans le calme.

Le téléphone en main je regarde l'heure [8h10], les yeux écarquiller je reregarde l'heure une seconde fois. Mince-je dois me dépêcher de me préparer, aujourd'hui je dois rejoindre Mélanie devant chez elle pour passer la journée en sa compagnie.

Je me lève dans un bond et cours dans la salle de bain, j'allume le jet d'eau pas le temps d'attendre l'eau chaude. Je me douche le plus vite possible en faisant abstraction des goutes froides qui ont l'effet de pique à glace sur ma peau, marquant ma peau blanche de tache rouge sur tout mon corps.
Après cette douche glacée, je sors pour me changer dans ma chambre.

Je ne sais pas quoi me mettre ! Style décontracté ou soigné ?

Je ne sais pas ce qu'elle préfère, je n'ai qu'à regarder les meilleurs styles sur internet et m'en inspirer. Mettant une vingtaine de minutes à trouver mon bonheur.

Je vérifie dans mon placard pour voir si j'ai les pièces à porter.

Trouvé j'enlève ma serviette et mets un boxer suivit d'un pantalon noir pas trop serré, car je ne me sens pas à l'aise dedans, et pour le haut je mets un pull qui cache mon cou, blanc. Heureusement que mes parents m'obligent chaque mois à faire du shopping avec eux même si je suis gêné de me retrouver dans cette situation comme un gamin qui vit encore chez ses parents, mais il faut dire ce qui est vraie, Cela m'arrange, car de vous à moi, me vêtir d'un sac poubelle en guise de vêtements ne ferait pas la différence pour moi. La plupart du temps chez moi je n'en vois pas l'intérêt. Mais ma mère insiste que je m'achète des vêtements "approprié" pour "l'homme" que je suis.

Habillé je passe par la salle de bain pour me coiffer et décide de les laissés débraillés, je me mets du parfum que j'ai depuis l'année dernière je crois, une fois dans ma chambre je prends mon téléphone, descends les escaliers pour ensuite entrer dans la cuisine me prendre une pomme que je mange en consultant mon téléphone, comme si j'avais quelque chose à vérifier, mais rien pour ne pas changer. Après mon Petit-déjeuner de fortune, j'entre dans salle d'eau du rez-de-chaussée pour me brosser les dents.

Enfin je vérifie l'heure [9h02]. Je suis en retard de deux minutes, je récupère mes clés met mes chaussures noires et ma veste de la même couleur, puis sors à l'extérieur en me figeant sur place.

Merde il fait froid !

Je me ressaisis et cours pour arriver le plus rapidement devant la maison de Mélanie, comme si je pourrais être maudit pour avoir fait attendre la plus belle fille du quartier. Sentant le stresse m'envahir je respire un coup et essaye de rester calme. Il ne faut pas que j'agisse comme si c'était mon premier rendez-vous devant elle, même si c'est le cas.

Ayant regagné mon calme, le doigt sur la sonnette je sonne en attendant patiemment quelle ouvre sa porte. Après cinq minutes qui m'ont paru longues, la porte s'ouvre sur Mélanie.
Elle est tellement belle et colorée comme un rayon de soleil que je manque de tomber à la renverse. Non, mais vraiment, satané verglas !

Ses cheveux relâchés telle une cascade rousse sur son dos, un serre-tête floral sur celle-ci. Elle est vêtue d'un pull jaune et d'une jupe florale qui flotte dû à ces mouvements montrant ces belles jambes couvertes par un collant transparent. Me sentant rougir je regarde ces pieds chaussés par des talons blanc cassé, à sa main un sac à main marron, assortie à sa veste qui repose sur ces épaules avec autour du cou une écharpe orange.

Le souffle des premiers sentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant