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Par@mangafan90

Pdv Tristan

Je me réveille en sursaut après un énième cauchemar. Je m'assois sur le lit en frissonnant à cause de la vision d'horreur de mon rêve qui me reste dans l'esprit.

Je me ressaisi et par prendre une bonne douche froide. Après, je descends dans la salle à manger et j'y trouve Édouard avec un croissant à la bouche.

_Chalut Trichtan bien réveiché, me dit il la bouche pleine.

_Bonjour Édouard, lui souriais je.

Il avala ce qu'il avait en bouche et me rendis mon sourire.

_En fait, je voulais m'excuser pour le ton que j'ai utilisé hier. Je suis vraiment désolé.

_T'inquiètes pas. Tu étais fatigué c'est tout. Alors...on doit rencontrer tes amis à quelle heure ?

_On doit les retrouver pour le déjeuner et on passera la soirée ensemble. C'est sont les fils des "amis" de mon père. N'oublie pas qu'il croit qu'on est en couple.

_T'inquiètes je m'en souviendrai.

Puisque la rencontre n'est que dans l'après midi je retourne dans ma chambre après avoir pris mon petit déjeuner.

Éclipse du temps

Nous arrivons devant un bar-restaurant très côté. On y entre et après avoir cherché du regard Édouard me prend par la taille et me conduit à une table où quatre garçons étaient déjà.

_Et bien, c'est n'est pas trop tôt, Édouard. T'as pris ton temps pour venir, dis l'un des mecs avec une chemise verte. On dirait le vomis d'un arbre.

Édouard ne releva pas et salua les trois autres. Après m'avoir présenté comme son "petit ami" tout le monde pris place. Mais à peine me suis-je assis que je sens la main de quelqu'un sur ma cuisse gauche.

_Hé~! Édouard, tu ne nous a pas dis que tu avais un si bel omega comme compagnon, dit-il toujours en caressant ma cuisse et en se léchant la lèvre supérieure.

_Wouai, c'est vrai il a l'air bon. Est ce qu'il gémit fort au moins ? Demanda le troisième.

Mais à ma plus grande surprise Édouard ne disait rien. Il se contenta de regarder le menu. Peut être n'a-t-il pas entendu. Alors je repousse violemment la main du gros c*n et prend à mon tour le menu. Mais tout au long du repas ils continuèrent à avoir des propos désobligeants à mon égard et pour toute réprimande de la part d'Édouard, ils n'eurent que quelques regards noirs. Je me sentais trahi. Comment pouvait il laisser ses amis me parler comme ça surtout que je suis sensé être son petit ami.

Mais je n'étais pas au bout de  mes peines. À la fin du déjeuner ils proposèrent qu'on aille dans une salle de karaoké dont disposait le restaurant. Je me suis assis dans un coin de la pièce. Je n'avais pas envie de côtoyer des gens pareils. Ils parlaient des nouvelles acquisitions de leurs familles respectives avec arrogance quand tout d'un coup quelqu'un agrippa mes fesses. Je me leva d'un bond et me mis à crier.

_Mais ça va pas bien chez vous non!

_Désolé je suis un peu ivre, me dit il de la manière la moins désolé du monde.

J'allais répliqué quand Édouard m'arrêta.

_Calme toi Tristan. Il est juste un peu pompette. Il ne le refera plus.

Là, j'étais au bout. Ils ont passé tout le déjeuner à me rabaisser et à me tripoter mais il n'a rien dit et maintenant il vient me dire de me calmer, parce qu'ils sont ivres ? Non mais j'en peux plus. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Je passe toute mes journées à servir de vide couilles pour son pédophile de père, pas besoin que ses amis s'y mettent.

Sans perdre une minute de plus je sortis en trompe du karaoké et du restaurant m'engageant sous la pluie. J'étais tellement frustré que je ne sentais quasiment pas la pluie.

Après plusieurs minutes de course, je m'arrêtais enfin pour reprendre mon souffle. C'est à ce moment que je me rendis compte que j'étais trempé de la tête au pied. Dans tous les cas je préfère être mouillé que de rester avec Édouard et ses soit disant amis.

Cela faisait des minutes et des minutes que je déambulais sans but dans les rues vides. Tout le monde était chez lui, au chaud mais moi je n'avais aucune envie de rentrer chez ces gens car je n'avais plus de chez moi. Père comme fils me dégoûte.

La pluie s'est finalement arrêtée mais moi je continuais de marcher. Je passais devant le siège de la plus grande entreprise de la ville lorsque quelqu'un m'interpella.

_Hey~ sweety ! Besoin d'un parapluie ?

Cette voix et cette odeur... je les reconnaîs. Ils appartiennent à......
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Et voilà le chapitre trois. Bonne lecture et soyez pas trop dur avec moi 🤭.
Bye bye.

TrahisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant