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Par @mangafan90

Pdv Tristan

Je prenais mon petit déjeuner tranquillement, étant seul à la maison.

Edouard était retourné chez Oscar car suite aux révélations de la nuit dernière il avait préféré écourter le dîner histoire de digérer la situation et vue sa tête de ce matin il en avait bien eu besoin.

Il devait apporter certains documents à Oscar. Je connaissais déjà le plan alors je suis resté pour rattraper les heures perdues de la nuit dernière.

Click ! Clack !

Je sursauta. Personne, hormis moi, n'était sensé être à la maison, hors la porte viens d'être ouverte et refermée.

À pas de loup je vérifia l'identité de l'intrus et cela ne fut pas à mon goût.

_ Bonjour Mr, vous êtes rentrés tôt ce matin.

Ce arrivant n'était autre que ce salop de Georges et oui je continue à le vouvoyer parce qu'un déchet comme moi ne mérite pas de le tutoyer, il paraît. De toute façon j'ai envie de tout sauf de me sentir proche de lui.

_ Oui ces connards se sont enfin mis d'accord, j'ai donc pu rentrer tôt. J'ai faim. Apporte moi à manger.

_ Tout de suite.

Je me dépêche de lui apporter ce qu'il demande et remonte illico dans ma chambre.

Les années ont beau passé, je ressens le même dégoût qu'au premier jour à rester avec lui.

Pdv extérieur

Il était confortablement installé dans son lit, observant par sa fenêtre, les pensées dérivant sur un bel alpha qui accaparait son cœur.

De ce fait, il n'entendit pas la porte de sa chambre s'ouvrir puis se refermer et ne sentit pas son lit s'affecer sous le poids d'un corps.

Il ne le remarqua que lorsque deux mains fermes saisirent ses hanches, le faisait sursauter et regarder son visiteur incongru.

Le pauvre Tristan se figea sous la vision d'horreur que lui offrait Georges.

C'était ce visage, ce sourire carnassier qu'il lui donnait à chaque fois avant d'abuser sa chair.

Les mots peur et dégoût étaient trop faibles pour qualifier ce qu'il ressentait en ce moment.

Georges, et ce depuis la première fois, l'avait dégoûté. Il avait l'envie irrépressible de vomir et de hurler mais la peur en ce moment lui nouait la gorge dont aucun son ne sortait plus après son cris d'effroi au touché de ses fesses.

Il était tétanisé. Edouard n'était pas la pour l'aider.  Oscar ne pouvait pas venir le sauver. Personne ne pouvait le secourir.

_ Ce petit déjeuner était copieux. Maintenant j'ai faim d'autre chose, tu dois m'aider mon petit Tristan.

Les larmes commençait à dévaller ses magnifiques joues.

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