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Par @mangafan90

Pdv extérieur

Deux semaines !

Voilà bien deux semaines que Georges avait enlevé Tristan. Deux semaines durant lesquelles ils avaient fouillé coins et recoins de la ville sans succès. Ils avaient passé au peigne fin tous les endroits malfâmés de la région où Georges aurait pu se cacher.

Mais, rien.
Rien du tout. Ils n'avaient pu ne serais ce qu'entrevoir l'ombre de ce diable.

Mr Boyer, en sa qualité d'inspecteur spécialisé au service du FBI, savait que dans ce genre de situation il ne fallait pas perdre patience.
Oui il le savait mieux que quiconque. Mais, cette fois, avec toute la force qu'il y mettait, il n'y arrivait pas. Et pour seule cause ?

Georges Round !

Oui, car le fugitif n'était autre que ce s@l0p@rd de première. Et pour comble du malheur, il avait un otage. Et quel otage lui demanderiez vous ?

Tristan Perles !

Le ciel s'acharnait définitivement sur lui. Oui, car cela fait bien cinq (5) longues et tumultueuses années qu'ils le coursaient et, cette fois ci comme à chaque fois, il leurs échappait au moment où ils pensaient l'avoir.

Oh! Que le ciel est injuste avec la justice, pensa-t-il lorsqu'un soupir fatigué franchit la barrière de ses lèvres.

L'inspecteur ouvrit sa portière et sortit de son véhicule. Il prit une profonde inspiration et débuta sa marche vers la villa d'Oscar Levitan. Chaque pas qu'il faisait semblait l'alourdir encore plus. L'homme se préparait mentalement à annoncer un nouvel échec au jeune PDG.
Arrivé au pas de la porte, il s'arrêta et leva la tête au ciel.

Bon sang, Georges où te cache tu ?



















Où était-il ?

Qu'y faisait-il ?

Quand le trouveraient ils ?

Georges ricanait à la seule pensée des nombreuses questions que ces maudits diablotins qui avaient eu l'audace de se mettre au travers de son chemin pouvaient se poser.
Oui, ils devaient se torturer l'esprit depuis que lui Georges, lui Georges Round, avait fait main basse sur Tristan.

Il ricana à nouveau et se remit à frotter le revolver dans sa main. Une fois qu'il le jugea assez propre pour être utilisé il le déposa sur le petit tabouret sur sa gauche et reconsidéra la mitrailleuse adossée à ce dernier.

S'ils viennent à plusieurs ça servira. Mais à quel point ?

Il serra fortement ses points et les abaissa violemment sur les bras du fauteuil sur lequel il était assis.
Toute sa rage et sa frustration réfurent surface et dirigèrent ses pensées vers une personne.

_Oscar, SALE B@T@RD ! COMMENT AS TU OSÉ ? COMMENT AS TU PU ? AHHHHHHHHHHHHH!

Après cet hurlement, Georges se mit à fulminer. Oscar, cet emmerdeur réussissait encore à lui mettre des bâtons dans les roues.

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