Trepidation (Bakugo Katsuki x Reader)

10. made

Je me suis réveillée entourée de visages inquiets. Ma mère regardant le sol se tordant les mains, mes camarades de classe en petits groupes chuchotant avec crainte, l'expression inquiète, et le regard intense de Bakugo alors qu'il était assis dans un coin.

Quand j'ai ouvert les yeux, ils se sont tous tournés vers moi. Le soulagement s'étendant sur tous leurs visages par vagues. Immédiatement, la pièce a éclaté en voix dispersées.

"T/P n'utilises plus jamais autant ton pouvoir!"

"Nous étions inquiets."

"Ne refais plus jamais ça."

"Je suis super content que tu ailles bien!"

"Tu nous as beaucoup aidé Bakugo et moi," Je souris en silence. "Cependant, ce serait peu viril de ma part de ne pas te faire promettre de ne plus jamais utiliser autant de ton énergie." Dit Kirishima. Le reste de la classe a hoché la tête en accord avec ce qu'il avait dit.

Une forte toux provenait du coin où le blond était assis. Il lança un regard noir à la classe et les fit quitter la pièce en quelques secondes. Je lui souris en me rappelant à quel point il était inquiet plus tôt. En un instant, son inquiétude s'est transformée en colère.

"Putain de merde, pourquoi t'as fais quelque chose d'aussi stupide." Il a aboyé en se levant et en se dirigeant vers le lit d'hôpital et le moniteur.

"Je ne pouvais rien faire! Vous vous battiez si fort, je me sentais inutile de rester assise!" J'ai crié en retour. Je baissai les yeux sur mes mains, incapable de rencontrer ses yeux en colère.

"En plus, tu n'aurais pas pu gagner si je ne t'avais pas aidé." Murmurai-je dans ma barbe.

"Qu'est-ce que tu viens de dire?" OH MERDE. ALLER T/P DIS QUELQUE CHOSE. J'ai pris une profonde inspiration et levai les yeux vers Bakugo.

"J'ai dis que tu n'aurais pas pu gagner si je n'avais pas aidé." Son expression s'est déformée en des millions d'émotions sur son visage à la fois.

"T'es une idiote." Il murmura dans sa barbe en se rapprochant, son regard s'adoucissant. Je fermai les yeux et hochai la tête en souriant.

Avant d'avoir pu ouvrir les yeux, j'ai senti quelque chose de doux me frapper. Mes yeux se sont ouverts, Bakugo était endormi, des cheveux blonds cendré se dressaient et envahissaient ma vision.

Un sentiment chaleureux s'est répandu en moi. Il était si inquiet qu'il n'a pas dormi? Je souris, trop abasourdie pour comprendre ce qui se passait en ce moment.

Une minute était passée, j'étais assise avec lui, stupéfaite et incapable de décider quoi faire. Je posai mes mains sur sa tête, plus particulièrement sur ses cheveux. La texture douce était surprenante compte tenu du fait qu'elle montait dans toutes les directions. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé qu'il s'agissait de la tête de lit. Je plaquait une main sur ma bouche pour retenir le rire qui menaçait de déborder.

Les secondes étaient passées et je continuai à être amusé par le fait qu'il soit allé à un rendez-vous avec la tête de lit. Une petite partie de moi se sentait offensée mais le reste était prêt à le taquiner une fois qu'il se serait réveillé.

"Chéri- OH" Mes yeux se sont dirigés vers la porte seulement pour voir ma mère qui prenait des photos sous différents angles. J'ai souri et je l'ai laissé s'amuser- non pas que je puisse me lever et faire n'importe quoi si je voulais.

"Tu sembles avoir changé d'avis à son sujet depuis la dernière fois que nous avons parlé de lui." Je rougis en me rappelant à quel point j'avais été en colère contre Bakugo.

"Je le connaissais pas très bien alors" Je m'arrêtai en continuant à jouer avec ses cheveux. Elle a commencé à rire de ma déclaration précédente, le son chaud de celle-ci remplissant la pièce.

"Qu'est-ce que je t'avais dis!" Dit-elle en continuant de rire alors que mon rougissement s'accentuait.

"Hey!" J'ai hurlé de rire avec elle. Nous avons toutes les deux essayé d'arrêter de rire en nous méfiant de la bombe endormie sur mes genoux. Alors que nos rires se calmaient et que le silence remplissait la pièce, une pensée a traversée mon esprit alors que mes yeux parcouraient la pièce.

"Où est papa?" Dis-je en affichant un rapide sourire. Il n'y avait aucun doute dans mon esprit qu'il n'allait pas bien. Papa n'a jamais été blessé, il est toujours revenu vers nous à la fin de la journée avec une expression de mécontentement. Il rentrait toujours à la maison en un seul morceau. Il était toujours là pour faire rire maman. Il était toujours à la maison pour caresser le chat et se plaindre de sa journée. Il était toujours là pour que je me sente en sécurité. Il a toujours été fort. Il était intouchable.

Quand maman a regardé le sol en évitant mon regard, j'ai trouvé mon assurance qu'il était en sécurité en train de s'effondrer. Elle a ouvert la bouche pour commencer à parler, a baissé les yeux sur le garçon endormi sur mes genoux et s'est tu.

"Ce n'est pas le moment chérie" Elle s'est interrompue. La frustration s'est construite en moi.

"Ce n'est pas le moment pour quoi? C'est mon père, je devrais savoir ce qui se passe." J'ai exigé, alors que ma voix montait. Elle a rencontré mon regard et a réalisé que ma frustration augmentait, pendant que la sienne diminuait.

"Je crains qu'il ne soit dans un état critique." Mon coeur s'est brisé.

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Histoire d'