7. mess

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Je me tenais sur le quai du train en regardant le paysage urbain gris désolant contre un ciel gris tout aussi déprimant. Bakugo était censé être là maintenant, j'ai vérifié mon téléphone. Encore cinq minutes et je partirais. Le quai était vide et pour une bonne raison, aujourd'hui le temps était misérable. Partout où nous irons ensuite, nous devrions être à l'intérieur. Sinon, absolument rien ne m'empêchait de retourner dans la sécurité qu'est ma chambre.

Les minutes passaient alors que je me tenais sur la plateforme froide. Quelle que soit la petite partie de moi qui espérait que Bakugo apparaisse lentement, elle est devenue plus petite, s'égouttant comme la pluie se déversant du bord du toit.

Après avoir attendu un moment, je me suis sentie abandonnée. Je lui envoyais simplement un texto en lui disant que j'étais malade- une affirmation raisonnable étant donné qu'il faisait froid et humide.

Je me retournée, les yeux collés au sol alors que je sortais de la station vide. J'ai poussé les portes et j'ai immédiatement rencontré quelqu'un.

   "Oi idiote tu penses aller où?" Bakugo? J'ai cligné des yeux en regardant le garçon qui se tenait là avec une expression agacée. Je commençais à croire que c'était la seule expression qu'il pouvait faire.

   "Partir parce que quelqu'un n'a pas pu se présenter à l'heure qu'il avait prévu." MISSION ABORD T/P JE T'AIME MAIS POURQUOI T'AS DIS ÇA. Je rougis follement et essayais de le dépasser dans l'espoir que si je partais maintenant, je ne serais plus capable de dire d'autres choses stupides. Il a posé sa main sur mon épaule pour me maintenir en place. J'ai senti ma résolution émotionnelle s'effondrer et toute la force qu'il me restait dans mon corps après les jours précédents s'évanouir complètement.

   "Honnêtement, je peux pas dire quel genre de personne t'es, idiote." Il marque une pause en fronçant les sourcils, "Une seconde tu es terriblement timide et celle d'après, tu te bats." Il a soupiré en enlevant sa main de mon épaule.

   "J'ai besoin d'une putain d'explication, pourquoi tu agis comme ça récemment." J'ai senti mon coeur se serrer. Je suppose que nous avons tous les deux pensé la même chose.

Heureusement que Bakugo a apporté un parapluie. La pluie tapait sur le plastique comme le bruit d'une centaine de tambours. J'étais presque contente que ce soit si bruyant- nous n'étions pas d'humeur à parler et le silence s'étirait. Remerciez le ciel pour cette pluie qui a noyé toutes les conversations possibles. Bakugo s'est soudainement arrêté, il a tourné et nous a guidé vers un petit café. Une cloche a sonné lorsque nous sommes entrés et l'odeur chaude du café a rempli mon nez. Il a fait un geste vers une table et est parti chercher quelque chose à boire. Il ne m'est venu à l'esprit qu'a son retour que je ne lui avais jamais dit ce que je voulais. Cela était évident par le fait qu'il m'avait acheté la boisson chaude que je préférais le moins. J'ai prié en silence pour qu'il ne remarque pas que je ne buvais rien.

   "Pourquoi tu as une telle rancune envers Midoriya?" J'ai demandé avec hésitation. Il a prit son temps pour répondre, buvant son verre et fixant mon visage pendant une seconde avant de crier sa réponse.

   "Cet imbécile obtient juste ce qu'il mérite." Il a craché, perturbant l'ambiance tranquille de la boutique. J'ai jeté un coup d'oeil d'excuse au barista qui s'était arrêté au milieu de la commande de quelqu'un pour fixer le blond flamboyant assis en face de moi.

   "Ça ne répond pas vraiment à ma question," J'ai dis ouvertement en croisant mes mains et en les posant sur mes genoux. "Je veux dire, je veux savoir pourquoi tu continues à le traiter comme de la merde. Qu'est-ce qu'il t'a fait?" Les questions embouteillées que j'avais ont toutes jaillis en un instant. Un poids invisible qui appuyait sur ma poitrine s'est immédiatement levé.

   "C'est une putain de merde, voilà pourquoi!" J'avais confiance que je n'obtiendrais pas de réponse aujourd'hui, mais je la trouverais. Bakugo se pencha en avant et posa sa tête sur sa main en fermant paresseusement les yeux avant de poser sa question. "Pourquoi tu veux savoir?"

Une multitude de raisons me sont venues en tête.

   "Je pensais juste que les choses étaient tendues."

COMME TOUTE CETTE CONVERSATION, DE TOUTES LES DIFFÉRENTES CHOSES A LAQUELLES JE PENSAIS, J'AI CHOISI CELLE-CI.

Il laissa échapper un petit rire avant de sortir son téléphone et de vérifier l'heure.

   "Ma vieille sorcière de mère veut que je rentre." Se redressant brusquement, il s'était détourné en claquant quelque chose sur la table. Trop abasourdie pour raisonner sur ce qui venait de se passer, j'ai pris une minute pour regarder ce qu'il avait laissé. Une petite boîte noire avec des rubans rouges entrelacés dans un arc. Bien que les rubans aient été légèrement désalignés d'être dans sa poche, je me suis retrouvée à briller juste pour ce geste.

Mes doutes sur Bakugo étaient toujours présents, mais s'estompaient lentement. J'ai ouvert la boîte en mettant de côté le ruban pour trouver une petite paire de boucle d'oreille à l'intérieur. Je souris en rangeant la petite boîte dans mon sac. Il n'était pas parfait mais il avait définitivement essayé de me rendre heureuse.

Peut-être que ce ne sera pas du gâchis...

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Histoire d'

Trepidation (Bakugo Katsuki x Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant