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Le bruit des cris m'a conduit directement à l'infirmerie.

J'ai ouvert la porte sur Grand-mère Chiyo et Bakugo qui se criaient dessus.

J'ai refermé la porte.

Bye bye bye bye bye bye bye bye bye byebyebyebyebyebyebyebbye.

Je n'étais pas prête à faire face à ce qui se passait là-dedans. Je ne serais jamais prête pour ça.

Si c'était une situation de vie ou de mort, je choisirais la mort avant d'entrer dans la pièce avec Bakugo et Grand-mère Chiyo.

   "LAISSE-MOI PARTIR VIEILLE SORCIÈRE."

   "JEUNE HOMME!"

Ça mes amis, c'est le son de l'apocalypse.

J'ai commencé à m'éloigner. Lentement au début pour ne pas qu'ils remarquent que quelqu'un était à l'extérieur et plus vite à mesure que je devenais de plus en plus désespérée d'éviter toute cette situation.

Peu de temps après, j'étais suffisamment loin pour que tout soit calme. Je m'appuyais contre un mur, débattant si je retournais pour parler à Bakugo.

C'est ce que tu as décidé de faire.

J'entendais le rugissement de la foule et les bruits des gens qui parlaient plus loin dans le couloir. Si je me concentrais fort, j'entendais le son de Bakugo marmonnant à lui-même à propos du match.

Attends, quoi ?

Bakugo était de retour de l'infirmerie. Les murmures se rapprochaient.

   "Bakugo ? C'est toi ?" J'ai demandé, mes yeux fermés, m'accrochant toujours à ce dernier morceau de calme.

   "Non, c'est Deku, t'es idiote." C'est définitivement Bakugo.

"Wow, Midoriya ta voix a vraiment changé !" J'ai ouvert les yeux, un mince sourire s'étendait sur mes traits. "En fait tu as beaucoup changé," Je me suis arrêtée, me suis dirigée vers Bakugo et lui ai attrapé la main "Tu ressembles exactement à Bakugo- si pas mieux."

A ça, Bakugo lâcha ma main et fronça les sourcils, de petites étincelles vacillèrent dans les paumes de ses mains.

   "Tu veux répéter ça, idiote." Il s'est penché en avant.

   "C'était un compliment." Murmurai-je en souriant et en me mettant sur la pointe des pieds. Il s'est détendu, ses bras retombant sur le côté.

Il s'est penché en avant pour un baiser.

JE NE CROIS PAS MONSIEUR.

J'ai effleuré son nez et me suis éloignée du blond enragé.

MA VIE DÉPEND DE M'ÉLOIGNER DE LUI.

   "TU NE PEUX PAS M'ATTRAPER!" J'ai crié en me précipitant près d'une intersection et en entrant dans la pièce la plus proche. J'ai tenu ma main sur la poignée de porte pour la garder fermée. Je suis restée silencieuse en me concentrant sur les bruits de pas *tousse* et de cris *tousse* qui s'en allaient progressivement.

Ce n'est qu'après avoir été sûr qu'il était parti que j'ai regardé le reste de la pièce. Une grande baie vitrée donnant sur le stade permettait à la lumière de pénétrer dans la pièce. Deux chaises et un panneau de commande étaient à côté de cette fenêtre.

Quelle pièce bizarre.

J'ai verrouillé la porte derrière moi et me suis dirigée vers les chaises. C'étaient de grosses chaises de bureau, du genre cher que l'on voit dans les publicités.

Trepidation (Bakugo Katsuki x Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant