MHA// Shota Aizawa

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(Les passages écrits en gras italique seront les passages où le personnage parle en Français,étant donné que c'est une prof de langue à Yuei, donc, au Japon.)

???: Madame !

Je me retournai, sourire aux lèvres, vers l'élève qui venait de m'appeler.

- Oui ?

Il arriva à ma hauteur, essoufflé et releva la tête, m'offrant un énorme sourire.

???: Les devoirs...

Il commença à me parler du travail que j'avais donné à faire, un dialogue inutile, mais ce garçon avait un léger faible pour moi.
Non ce n'est pas que ma modestie est inexistante, mais les signes sont très... il m'a offert des fleurs à la saint Valentin.
Fleurs que j'ai refusées,évidemment.
Je n'ai pas le droit des les accepter, c'est un de mes élèves, tout de même.
Et puis je suis déjà prise dans une relation.

J'ouvris une page en hologramme et lui donna.
Je vous explique le principe de mon alter :
Je peux ouvrir des pages internet sans aucun effort en hologramme.
Je peux même aller en « navigation privée »pour éviter que les autres voient mon hologramme.

-Je vais devoir te laisser, et interdiction de sécher mon cours !

Il passa une main moite sur sa nuque en ricanant légèrement.

???: Promis...

Je le saluai et partis.
Je pus entendre un toussotement derrière moi et je me tournais.

-Pas besoin de faire cette tête.

Il fronça encore plus les sourcils et je me rapprochai de lui en ricanant.
Il entra dans sa salle et je le suivis vite avant qu'il ne referme la porte.

-Il ne se passera jamais rien, c'est un élève, et puis, ce n'est pas comme si j'avais quelqu'un en vue.

Shota se tourna vers moi, relevant un sourcil.

Shota: et je peux savoir qui c'est ?

(Notre relation n'est pas officialisée, oups ?)

-Devine.

Il s'avança, me forçant à me coller au bureau.

Shota: je n'aime pas ce genre de jeu, tu le sais.

-Je le sais, effectivement.

Shota: ces profs de langue, ils se pensent permis à tout.

Il se recula en soupirant puis se rapprocha de la fenêtre afin d'observer l'extérieur.

-Tu es vraiment un imbecile jaloux.

Shota: Tu sais aussi que je ne parle pas Français, je déteste quand tu fais ça.

-Tu détestes bien beaucoup de choses !

Il continua à bouder.
Pour un prof diplômé, je m'attendais à mieux.
Je me rapprochai de lui et posai ma tête sur son épaule en ricanant.

-Tu ne vois vraiment pas qui cela peut être ? Ne joue pas aux imbeciles.

Il m'ignora.

-Qu'est ce qui m'a prit d'aimer un idiot pareil.

Shota: je ne te permets pas.

-oh ? Tu parles français maintenant ? Cool, on va pouvoir communiquer !

Shota: non, j'ai juste compris le mot « idiot »

-Et tu t'es senti visé ?

Il pesta et s'avança vers la sortie.

Shota: J'ai cours, on se voit plus tard.

Puis il sorti, me laissant seule dans cette salle.
Je levai les yeux au ciel et partis, moi aussi, en cours.

Après avoir enchaîné les « Ne roule pas le r » « Ssssss ! Pas fffff ! » Oui, ça donne l'impression de travailler avec des petites sections. Je rangeai mes affaires afin de rentrer chez moi.
En plus c'est le week-end !
Je me vois déjà dans mon lit en train de bouffer des trucs pas sains devant un bon gros film d'horreur là !
Ralala !

Aizawa: tu dînes chez moi ce soir ?

Je sursautai et me tournai vers la porte où était le noiraud, bras croisés.

Je pris mes affaires et passai devant lui malheureusement je fus coupée dans mon élan vu qu'il mit son bras devant moi.

-Hum...je...

Il rapprocha ses lèvres de mon oreille et murmura:

Aizawa: ce n'était pas une question.

-Ok.

Bon, comme ça c'est fait.
Je suis rouge comme une tomate, comme ça, c'est fait aussi.

Il passa sa main sur ma hanche et posa sa tête sur mon épaule d'un geste fatigué.

Aizawa: je suis fatigué...

Voilà.

-Tu es sûr de vouloir me faire venir ce soir ? Il faut que tu te reposes.

Aizawa: j'ai besoin de t'avoir rien que pour moi donc oui, je suis sûr...

Oh.
My.
God.
Je fonds.
Sortez moi de là.
Je ne vais pas tenir.

-Shota...

Shota: Mmh.

Respire, respire, respire, respire, respire, respire, respire, res...AAAAAAAAAAAAAAAAH !

Oh mon dieu.

Il resserra sa prise et commença à m'embrasser le cou.

-On devrait rentrer.

Il eut un mouvement soudain, prit ma main et on sortit du bâtiment limite en courant.

Il avait déjà préparé un dîner.
L'homme à marier quoi.

-Shota ?

Shota: quoi ?

-Je t'aime.

Shota: imbecile.

[𝙾𝚗𝚎-𝚂𝚑𝚘𝚝 ✍︎]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant