Chapitre 6 - Unforeseen Consequences

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--- Dr. Doyle ---

Et d'un coup, la porte menant à SCP-106 s'ouvrit et les Classes-D éclairèrent le confinement. Après cinq secondes de douleur, ils fermèrent leurs poings et l'un d'entre eux cria :

- Eh, y'a personne dans cette salle ! Vous nous avez juste blessé pour rien, bande de salauds !

- Qu'est-ce qu'il se passe, hurle le Caporal en regardant le confinement, tu ne veux pas sortir de ta tanière, vieux salopard ?! Messieurs, tenez bien vos armes et pointez la porte du confinement ! Classes-D, préparez-vous à réactivez vos gantelets ... D-7991, entre dans la salle et dis nous ce qu'il se passe !

C'était étrange que SCP-106 ne sortait pas de la salle, il n'aurait jamais hésité à s'échapper comme la dernière fois. Il ne dormait que très peu et comme il devait sentir sa cellule descendre, il l'aurait senti. Peut-être qu'il préparait une blague ou un piège. Après avoir reçu l'ordre, D-7991 entra dans la cellule de SCP-106 et, quinze secondes plus tard, en ressortit pour annoncer tout en balançant son gant par terre :

- Je ne sais pas ce que vous enfermez ici, mais il n'est pas dans cette salle.

Tout le monde eut un visage surpris sur le moment. Certains soldats étaient apeurés et tremblaient. Étant complètement en alerte, le Caporal Abdoul prit son arme et se mit plus proche de nous. Bégayant, Frédéric dit précipitamment :

- Archibald, il n'a jamais été comme ça ! Quelque chose doit nous échapper ... Mais quoi ?!

- Que tout le monde reste calme, hurlait le Caporal en regardant ses soldats, ne perdons pas notre sang-froid et montrons lui de quoi nous sommes capables !

Malgré les encouragement du Caporal, personne n'était calme. Après quelques secondes, subitement, le Garde Miller hurla en courant vers moi :

- FAITES GAFFE, DR. DOYLE !

Instinctivement, je plongeai en avant et emmenai Michaud avec moi. En atterrissant au sol, je regardai derrière moi et vis le Vieil Homme complètement visible et menaçant. Il était pile derrière moi avant que Miller ne m'avertisse. Tout à coup, pris par la peur et l'adrénaline, le Garde fonça sur SCP-106 et cria en essayant de lui mettre un coup de poing au visage :

- Prends ça, espèce d'enfoiré !

- GARDE MILLER, s'écriait le Caporal en voyant SCP-106 sourire, NE FAITES PAS Ç- ...

Attrapant aisément le poing de Miller, SCP-106 rit avec sa voix rauque et lui brisa le poing directement. Le Garde, s'étant fait casser la main, hurla à la mort et supplia :

- N-non, je t'en supplie, ne me tue pas !!

- Comme si j'allais laissé un beau petit garçon comme toi s'en aller, grognait le Vieil Homme en soulevant Miller par la gorge avec son autre main, ça serait du gaspillage ...

Est-ce qu'il venait de parler ?! Tous tétanisés par la scène, nous vîmes SCP-106 approcher le visage de Miller du sien pour lui lécher l'oreille et la lui arracher d'un coup sec avec les dents. Criant de nouveau, le garde se débattit comme un fou et, d'un coup, le corps se détacha de la tête à cause de la corrosion. En prenant la tête du garde par les cheveux, le Vieil Homme la brandit au dessus de sa tête et regarda en l'air pour laisser le sang couler sur son visage. Après s'être assez nourri, il nous regarda et se mit à approcher. Mais, venant comme un avion de chasse, le Caporal Abdoul s'élança sur SCP-106 et sauta pour l'emmener dans le vide. Tombant depuis la passerelle en tenant fermement SCP-106, il hurla en descendant :

- MESSIEURS, ON PROTÈGE NOS SCIENTIFIQUES ! TANT QUE NOUS L'AVONS PAS VAINCU, NOUS NE SORTONS PAS DE CETTE PUTAIN DE SALLE !

- Oh putain de merde, s'écriait Frédéric en rangeant son calepin qui était tombé, c'est quoi ce bordel ! Tu as failli y passer, Doyle .. !

D'un coup, je pris le bras de Frédéric et courus vers l'extérieur de la salle. Avant de sortir, j'entendis un cri d'agacement venant du Vieil Homme et un cri de rage du Caporal. En sortant de la pièce, je pris quelque chose dans une poche de ma blouse et, à l'aide de ma carte et d'une puce, je bloquai l'accès de la porte de SCP-106. Plus personne ne pourrait sortir, je ne pouvais pas les laisser fuir alors que leur mission était de nous protéger. Visiblement choqué de mon action, Frédéric dit en vitesse :

- Qu'est-ce que ... Bref, dépêchons-nous , Archibald !

Il se mit à courir dans les couloirs de la Heavy. À sa voix, j'avais compris qu'il était contrarié mais il nous fallait une diversion, du temps et un plan en béton armé. Avec beaucoup de regret, je suivis mon collègue en courant aussi vite que possible.











[TOME 1] SCP Foundation : Doyle et Michaud vs SCP-106Où les histoires vivent. Découvrez maintenant