Chapitre 13 - Les Bouffons du Site-02

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--- Dr. Doyle ---

Trouvant refuge dans la salle des caméras de la Heavy Containment Zone, Frédéric et moi étions cachés dans cette pièce depuis dix minutes. C'était l'endroit parfait où se reposer, réfléchir et garder un œil sur notre ennemi sans que l'on se soucie d'être retrouvés. Depuis notre petite dispute, la tension était palpable et ça ne me plaisait pas. Ayant envoyé Fae à la mort et abandonné Valentine, Frédéric était énervé contre moi. Cependant, si nous voulions nous en sortir, nous devrons être capable d'être forts ... Mais seul, je ne pourrais pas l'être. En m'approchant de Frédéric, qui était concentré sur les caméras de surveillant, je déposai ma main sur son épaule et lui dis :

- Pour tout ce que j'ai fait dans cette brèche, je suis vraiment désolé ... Je ne souhaitais que notre survie, je ne pensais à rien d'autre ...

- Je comprends que tu ne penses qu'à notre survie, répondait tristement Frédéric en se prenant le visage avec son bras métallique, mais après ce que j'ai vu, je ne pense pas que nous arriverons à quoique ce soit ... En réalité, je me demande même si survivre n'est pas trop demandé.

Connaissant Frédéric depuis quelques années, je devais avouer que c'était l'une des rares fois où je le voyais abandonner ou s'apitoyer sur son sort. Cette brèche lui faisait beaucoup de mal, ça se voyait et c'était une évidence. Pour lui donner un peu d'espoir, je fouillai dans ma poche de blouse avec mon autre main pour lui offrir un cadeau avant de dire :

- Va falloir que l'on se reprenne en main, Frédéric.

Retirant la main de son visage, il regarda ce que je lui avais déposé. C'était son précieux calepin qui avait été récupéré par la Classe-D rebelle. En récupérant le calepin pour le feuiller quelques secondes, il se mit à sourire et dit fermement :

- Archibald ... Je sais comment faire pour tuer SCP-106, tu me suis ?

- Oh que ouais, répondais-je en souriant, bien sûr que je te suis !

--- Le Survivant ---

Arrivant péniblement à un long pilier parsemés de créatures dégoulinantes de mucus, je réfléchis et vis une grande porte au loin. J'avais mal, horriblement mal, mais je ne devais pas abandonner. Courant vers moi avec l'intention de me tuer, les créatures se mirent à hurler. Alors que je pensais à abandonner, j'eus un déclic. Si j'abandonnais ces scientifiques sans me battre jusqu'au bout, je serais la risée de la Fondation SCP ...

Et The Eye ne serait pas très fier de moi.







[TOME 1] SCP Foundation : Doyle et Michaud vs SCP-106Où les histoires vivent. Découvrez maintenant