Notes : après ce petit détour fort agréable chez ce cher Basil, revenons à notre drama queen favorite (en tout cas, c'est la mienne, vous vous faites ce que vous voulez).
Ce n'est pas cet OS qui était censé succéder à Basil de base, mais l'OS en question commence à être bien dense et j'hésite à en faire une fic à part entière (parce que j'ai tellement de temps libre déjà, wahoo...) du coup si j'ai le temps, la motivation, et le niveau, ma première fic "longue" devrait arriver dans pas trop longtemps (à mon échelle, c'est-à-dire sûrement longtemps selon la vôtre xD)
Ceci dit, les notes pour cet OS : c'est je crois mon texte le plus court, il a été écrit en une après-midi parce que je m'ennuyais et n'est sûrement pas très original... Quoi qu'il en soit il me semble avoir déjà lu un texte qui avait à peu près la même idée de base (mais me demandez pas lequel, vu ma cadence de lecture je ne le retrouverais jamais dans toutes les fics que j'ai lues...) donc ne soyez pas surpris si ça vous paraît familier (bien que je n'aie jamais lu quoi que ce soit qui se base sur le même point de vue).
Et vu qu'entre mes derniers OS ici et mes OS Good Omens, j'ai écrit des trucs bien trop mignons dernièrement, on va repartir en terrain connu avec du angst ; donc disclamer : récit post Reichenbach, mention de suicide et personnage qui va pas très très bien (hmmm, j'aime les euphémismes).
Tout ceci étant dit, il est temps de mettre fin à ces notes beaucoup BEAUCOUP trop longues et de vous souhaiter bonne lecture !
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Les fantômes existent.
C'est Sherlock qui lui a appris ça ; et, pour une fois, John aurait préféré ne rien savoir.
John sait aussi que les vrais fantômes n'ont rien à voir avec ceux qu'on voit dans les films. Les vrais fantômes ne sont pas des esprits vengeurs vieux de plusieurs siècles ; ils n'errent pas, ne sont pas transparents, ne poussent pas de hurlements lugubres et ne murmurent pas au creux de votre oreille la nuit. Ils ne déplacent pas d'objets, ne font pas clignoter la lumière. Il n'y a ni vent paranormal ni soudaine baisse des températures quand ils sont là.
Non, les vrais fantômes ont l'air normaux. Ils vous tiennent compagnie, marchent à vos côtés en discutant, comme s'ils étaient encore là. Ils rient, boudent, s'ennuient, font des réflexions bien senties. Ils ont l'air vivants, et il est facile d'oublier qu'ils ne le sont plus. Jusqu'à ce qu'on veuille les toucher, les serrer dans nos bras, se persuader qu'ils ne sont jamais partis. Et qu'ils disparaissent.
Les fantômes existent. Ils sont la malédiction de ceux qui ont perdu plus qu'ils ne pouvaient supporter de perdre.
John se souvient très bien de la première apparition du Fantôme.
C'était quelques heures après la Chute. John était perdu, il n'arrivait pas à comprendre ce qui était arrivé. Il refusait d'accepter ce qu'il avait vu, et tentait de se persuader que Sherlock n'avait pas vraiment sauté de ce toit. Il avait gravi les marches du 221B Baker Street comme un automate, ignorant les questions inquiètes de Mrs Hudson, et avait ouvert la porte avec la sensation d'être enveloppé par le brouillard.
Sherlock lui avait souri depuis son fauteuil.
« John, tu tombes bien, il faut que tu ailles acheter des lames de microscopes, je n'en ai plus. »
C'était lui, sa voix, sa posture, son regard... c'était lui ! John s'était élancé, voulant serrer Sherlock contre lui et ne jamais le lâcher. Mais au lieu de se refermer sur le corps du détective, ses bras se refermèrent sur du vide, et le docteur s'effondra sur le fauteuil que Sherlock semblait occuper moins d'une seconde auparavant. Le cuir noir était froid sous ses doigts. John avait fondu en larmes, des sanglots douloureux le secouant alors qu'il réalisait que la mort de son ami était bien réelle. Il se sentit étouffer, sa poitrine écrasée par le chagrin et la culpabilité. C'est à peine s'il réalisa qu'une Mrs Hudson dévastée le guidait jusqu'à son lit.
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Recueil d'OS Sherlock Holmes
FanfictionIci atterriront tous mes OS Sherlock Holmes esseulés !