Un amour interdit (Prince Erik/August)

17. Sous pression

Il faisait chaud ! Très chaud en ce mois de juin ! Le mois de juin battait tous les records et sous les toits des dortoirs, cette chaleur se transformait en fournaise insoutenable. En ce samedi, à part la chaleur asphyxiante, August se prélasser sur son lit après avoir fini ses devoirs. Oui après avoir fini ses devoirs. Erik avait réussi à convaincre son amant à faire ses devoirs, il avait une bonne influence sur lui. Même les professeurs avaient félicité le plus jeune pour ses devoirs faits en temps et en heures, ainsi que sa participation en classe.

Une goutte de sueur perla sur le front d'August, il l'essuya d'un geste machinal, dans un grognement, il râla faisant sursauter Erik qui révisait pour ses examens qui allaient débuter dans quelques jours :

- Rhaaaaaaaa ! Il fait tellement chaud ! Je n'en peux plus, poussin !

La chaleur avait tendance à mettre August sur les nerfs et lui faire des sautes d'humeur... plus que d'habitude.

- Tu n'as qu'à sortir si tu veux...

Proposa avec douceur Erik qui espérait que son amant accepte et sorte de la chambre pour qu'il puisse enfin lire dans le calme et dans la concentration. August réfléchit quelques secondes avant de souffler d'exaspération :

- Pour aller où ?! Tu es ici. Je veux aller nulle part si tu n'es pas là-bas...

- Dans ce cas, reste silencieux s'il te plaît.

August garda le silence. Pendant quelques minutes. Avant de se lever et de soudainement s'approcher derrière Erik qui était assis à son bureau, le plus jeune bascula légèrement en arrière la chaise. Le prince sursauta une seconde fois, il soupire désespérer du comportement de son amant.

- Qu'est-ce que tu n'as pas compris dans la phrase : Je dois réviser pour mes examens, dans le calme et sans être dérangé tous les cinq minutes ?

Boudant, August relâcha la chaise qui se retrouve dans la position initiale et sur ses quatre pieds. Pris d'une pulsion soudaine qu'il ne put pas refréner, August posa ses lèvres contre celle du prince, ce dernier approfondit leur baiser. Le plus vieux se leva et posa ses mains sur les hanches du plus jeune tandis que ce dernier passa ses mains sous le haut d'Erik caressant ainsi son torse.

August mettait beaucoup d'ardeur dans ce baiser, mais soudainement Erik se recula précipitamment. Les joues rosies, le plus jeune regardait le plus vieux d'un regard brûlant de désir, comme si le prince était la glace pouvant apaiser la chaleur qu'il ressentait.

- Pourquoi tu t'arrêtes ?

Demanda August surpris alors que le prince se rassoit.

- August je révise ! Je n'ai pas le temps pour te faire l'amour, si tu veux on le fera après...

Un long gémissement mécontent sortir de la bouche du plus jeune, ce dernier se rallongea sur son lit. August claqua sa langue contre son palais, agacé qu'Erik passe son temps à réviser. Il comprenait parfaitement l'enjeu et la pression qu'avait le prince, mais ce n'avait pas une raison pour passer tout son temps libre à réviser, il pouvait prendre quelques minutes de pauses.

Erik lança un regard noir à August à cause du énième bruit de ce dernier qui l'avait distrait. Le plus jeune tira la langue peu impressionné. Puis il décida de le laisser réviser, August s'occupa du mieux qu'il pouvait et passa son temps sur son mobile, mais très vite il s'ennuya. Il se leva et s'approcha discrètement d'Erik.

Erik sursaute une troisième fois quand soudainement il sent une main baladeuse se poser sur son pantalon juste au-dessus de son entrejambe. Le prince interrompit sa lecture et leva les yeux vers le propriétaire de cette main baladeuse : August. Ce dernier serra délicatement sa prise et Erik poussa un gémissement de plaisir. Le plus vieux avait vraiment très envie du plus jeune, mais il devait réviser. Le prince gigota, tout en adressant à son amant un regard de désir :

- Chaton ? Si tu pouvais enlever ta main de ma queue...

Le chaton en question fît un grand sourire coquin et espiègle.

- Voyons votre altesse, qu'est-ce que c'est que ce langage non honorable d'un prince ! Petit dévergondé va !

- Toutes mes excuses. Aurait vous l'obligeance monsieur August Carl Horn d'Årnäs de bien vouloir soustraire votre main de mon membre viril.

August intensifia un peu sa prise puis lâcha doucement, tout de même assez déçu. Il souffla à l'oreille d'Erik :

- C'est comme tu veux, votre altesse.

Erik empoigna la main d'August tout en se levant de la chaise. Le prince l'embrassa, approfondissant le baiser, tout en déposant délicatement son amant sur le lit.

- Tu vas me tuer un jour, chaton...

Murmure la voix d'Erik remplis de désirs, en enlevant sa cravate et la jetant quelque part dans la chambre.

August fît un grand sourire avant d'attirer le prince en le tirant par la boucle de sa ceinture pour un baiser brûlant. Le plus jeune posa l'une de ses mains sur la nuque du prince, faufila l'autre sous le pantalon de celui-ci et commença à palper ses fesses...

Merci de votre lecture ❤

À savoir une chose : August obtient toujours ce qu'il veut (enfin presque) ! Je tiens à vous remercier de votre fidélité après ce dix-septième chapitre.

👑 Young Royals, baby !