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Je rêve ou je viens de me faire humilier ? J'avais les larmes aux yeux mais je ne voulais pas pleurer. Je fit un effort pour refouler mes larmes. Je marchais en direction des toilettes lorsque quelqu'un cria mon nom. Je me retourna pour voir...Laurent!
Laurent: s'il te plaît, ne t'en vas pas, je dois te parler.
Ses paroles me semblaient sincères.
Moi, en croisant mes bras sur ma poitrine: bien, je t'écoute.
Il s'approcha de moi mais je ne bougea pas. Je le regardait attentivement.
Laurent: Lauren, je sais que c'est difficile et que ce que je t'ai fait est impardonnable mais je te demande pardon.
Soudain il fit un geste complètement fou, il s'agenouilla devant moi. Les élèves qui étaient dans le couloir arrêtèrent de parler. Tout les regards se braquèrent sur nous. Un silence de mort régna. J'étais sous le choc.
Laurent: Lauren Harper, je te demande pardon. Sache que je ne me relèverai pas avant que tu m'ai pardonné.
Que faire?? J'étais dans une impasse. J'inspira profondément.
Moi: relève toi Laurent, c'est bon, je te pardonne.
Laurent: vraiment ?
Moi: oui. Mais je ne veux plus te voir de toute ma vie. On ne se connait pas, OK?
Laurent, en se relevant: comme tu voudras, mais je ne te promet rien.
Il partit, en évitant les murmures qui se propageaient sur son passage. J'en fit de même. Le prochain cours que j'avais était, business. Je ne voulais pas aller en classe. Cela faisait presque 5 minutes que la cloche avait sonné. Une petite voix dans ma tête me dit d'y aller et de lui montrer que j'étais forte. Plus facile à dire qu'à faire. Bon, allons y.

Je poussa la porte et j'entra en classe. Je ne m'excusa même pas pour mon retard. Tout le monde me regardait.
M. Kaliakis: eh bien miss Harper, faites comme chez vous.
Moi: c'est bien ce que j'ai l'intention de faire.
On entendit quelques murmures. M. Kaliakis était visiblement sous le choc. Il croisa ses bras sur sa poitrine et me regarda en fronçant les sourcils.
M. Kaliakis: veuillez vous excuser miss Harper.
Moi, en soutenant son regard: je ne ferais rien du tout.
Son visage se durcit.
M. Kaliakis: bien, alors vous allez m'accompagner chez la directrice.
Je pris mon sac et je me dirigea vers la porte et je sortit. M. Kaliakis s'excusa et il sortit de la classe lui aussi.
Je marchais en direction du bureau de la directrice lorsqu'il m'attrappa le bras.
M. Kaliakis, d'une voix pleine de reproche: mais qu'est ce qui te prends?
Moi: mais rien du tout, je fais juste ce que vous m'avez dit. Maintenant lâchez moi, vous me faites mal.
Il me lâcha. Il passa une main dans ses cheveux. Il était agacé.
Moi: on y va ou pas?
Il me regarda comme si j'avais dit un juron.
M. Kaliakis, avec un sourire au coin des lèvres : petite insolente. On n'ira pas chez la directrice. Au lieu de cela je te donne 2 heures de colle.
Moi: bien.
On reparti en classe. Les autres me regardait comme si j'étais une sorte d'extraterrestre. Je m'assise à ma place et il débuta les cours. Je ne pouvais pas me concentrer. A chaque fois nos regards se croisaient et j'étais la première à détourner les yeux.

Le reste de la journée se passa sans emcombres. Au moment de partir à 14hr30 (les cours terminent à cet heure là), je me souvint que j'étais collée. Je soupira et je marcha en direction de la classe de business. Je frappa à la porte (je suis bien élevée quand même !!).
Entrez!
J'ouvris la porte timidement. M. Kaliakis était assit à sa table. Il ne m'accorda même pas un regard.
M. Kaliakis: assoie toi ici.
Il désigna la table qui était en face de la sienne. Je m'assise. Je retira mon cahier de littérature française dans le but de faire mes devoirs.  Soudain il referla son livre et posa sa plume. Je sentis son regard sur moi et je releva la tête.
M. Kaliakis: Lauren, tu veux bien me dire ce que tu as?
Moi, sans lever mon nez de mon cahier: je ne vois pas vous voulez en venir.
M. Kaliakis, exaspéré: arrête de jouer à sa avec moi.
Moi, en le regardant enfin: je ne joue pas.
M. Kaliakis, en soupirant: ramasse tes affaires, on y va.
Moi: pourquoi?
M. Kaliakis: tu choisis, ou tu restes ici toute seule, ou tu viens boire un café avec moi.
Je ne voulais pas rester toute seule. A vrai dire, je voulais rentrer chez moi.
Moi: comme vous voudrez.
Je ramassa mes affaires et il en fit de même. Je le suivit ensuite jusqu'au parking. Il ouvrit la portière. J'allais entrer lorsqu'une voix se fit entendre.

Coucou :D deux chapitres en un jour mais j'y peux rien, je déborde d'inspiration...

Give me love...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant