Give me love...

Et bam !!

Point de vue de Kristos Kaliakis.

Elle s'approcha lentement, mit ses mains sur mes joues et posa ses lèvres sur les miennes. Tout comme la première fois, je me sentis comme transporter. J'avais chaud et froid en même temps. Aucune femme ne m'avait jamais fait ressentir une telle sensation. Heureusement que je me suis garé. Elle décolla nos lèvres après quelques secondes.

Moi: wow.

Lauren, en baissant les yeux: désolée.

Je lui releva le menton d'un doigt et je lui souris. Elle était tellement adorable. Je lui caressa la joue. Elle frissona. Je souris de plus belle. J'étais content de constater que je lui faisait de l'effet.

Lauren: on ferait bien de rentrer. Moi: d'accord.

On alla chez elle.

On entra dans la maison. Celle-ci était silencieuse, à croire qu'il n'y avait personne.

Lauren: maman ??

Aucune réponse. Elle appela une deuxième fois mais toujours pas de réponse.

Moi, d'un ton rassurant: ils ont dû partir à l'hôpital.

Lauren: oui, vous avez peut-être raison.

Moi: je vais téléphoner à ma mère.

Elle hocha la tête. Je composa le numéro de maman. Elle décrocha après la deuxième sonneries. Elle me confirma qu'elle était avec Joanne et Giovanni à l'hôpital. Elle me dit de ne pas m'inquiéter et que le chauffeur allait l'accompagner à la maison. Elle me raconta ce que le docteur avait dit au sujet de l'état de santé de Jake. Elle me dit de veiller sur Lauren en l'absence de sa mère. Elle raccrocha après m'avoir dit je t'aime. Lauren avait disparu. Je monta les escaliers.

Moi: Lauren ??

Je m'arrêta devant la porte de sa chambre, elle était entrouverte. Je frappa.

Lauren: entrez.

Je poussa la porte et j'entra. Je la trouva assise en tailleur sur son lit. Elle s'était changée et portait un pantalon de jogging et un débardeur moulant blanc. Ses beaux cheveux étaient attachés en un chignon. Elle était tellement belle, même dans ces simples vêtements.

Je m'approcha.

Moi: je peux ?

Elle hocha la tête. Je m'assis sur le lit moelleux.

Moi: ta mère et la mienne sont à l'hôpital, ainsi que Giovanni. Jake va bien.

Lauren: il va guérir très vite, j'en suis sûre. C'est un combattant.

Je souris. Ils partageaient une belle amitié, cela se voyait. Elle avait quand même réussi à le tirer du coma.

Cette situation me troublait. On était là, tout seul dans une chambre. Je mourrai d'envie de l'embrasser à en perdre haleine. Je voulais encore sentir ses lèvres sur les miennes, je voulais la caresser et sentir chaque parcelle de son corps sous mes doigts. Mais arrête de dire des conneries Kristos !! C'est encore une enfant !! N'exagérons pas. Ce n'est pas une enfant. C'est une magnifique jeune fille. Une magnifique jeune fille avec un corps de déesse. Un corps que je voulais avoir rien qu'à moi.

Lauren: Monsieur ça va ?? Vous semblez perdu dans vos pensées.

Je secoua la tête et je lui sourit. Ses grands yeux me scrutaient le visage. C'était comme si ils lisaient en moi. J'avais besoin de sortir de cette chambre ou je risquait de lui sauter dessus.

Moi, en me levant: tu veux aller faire un tour ?

Lauren: je suis un peu fatiguée mais vous pouvez rester ici si vous voulez.

Je la comprenais. Elle était fatiguée et elle avait besoin d'une bonne dose de sommeil pour récupérer. Je lui souris et j'accepta.

Lauren: vous voulez manger un morceau ?

Non ! Je te veux toi !!

Moi: non, merci.

Elle me sourit.

Point de vue de Lauren.

J'étais à cours d'idées. Sa présence me troublait. L'atmosphère qui régnait était un mélange de fascination, de trouble, d'attirance et de..désir. C'en était presque effrayant.

Moi, avec un sourire gêné: tout compte fait, on va aller faire un tour.

Il me sourit et hocha la tête. Je pris mon téléphone et après avoir fermé toutes les portes et les fenêtres on partit.

Il roulait sans but précis. Personne n'osait parler. J'avais la tête appuyée contre la vitre et je regarder le paysage. Soudain il s'arrêta sur le bord de la route. J'étais confuse.

M. Kaliakis: Lauren tu me trouble. À chaque fois que je te vois, c'est plus fort que moi j'ai envie de t'embrasser.

Je cligna des yeux, pour m'assurer que je ne rêvais pas. Il me regardait comme s'il attendait une réponse de ma part.

Moi, en bafouillant comme une folle: euh..je..

Il sourit. Il devait me prendre pour une folle. Je me renbrunit. Soudain il se pencha lentement vers moi et mon coeur se mit à battre la chamade. J'avais la gorge sèche. Ses lèvres fixaient les miennes. Et bam ! Ses lèvres se collerent aux miennes. Et échangeait nos bactéries (lol). Mes doigts jouaient avec ses cheveux. Genre ils étaient doux et soigneux. Lui il me tenait la taille. On s'embrassait passionnément lorsque son portable sonna...