Bien joué, Kristos.

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Dear it took so long, just to feel alright...

Point de vue de Kristos Kaliakis.
Plus que quelques minutes à attendre. Tout était fin prêt. Je faisais les cents pas dans la maison en attendant son arrivée. J'avais bien tout prévu, c'est-à-dire trouver un moment pour lui parler en tête à tête. Soudain quelqu'un sonna à la porte. Enfin! Teresa sortit de la cuisine pour aller ouvrir. Je me précipita.
Moi: non, non, laisse.
Elle me laissa passer et ouvrir la porte d'entrée. Ils étaient tout la: Joanne, Giovanni, Romain et Lauren. Elle était tellement belle. Je ne pouvais détacher mes yeux d'elle. Voyant que je la regardait intensément, elle se racla la gorge. Je secoua la tête et je sourit.
Moi: bienvenus, entrez.
Je m'effaça pour les laisser passer et je referma la porte derrière Lauren. J'avais une irrésistible envie de la prendre dans mes bras et de l'embrasser à en perdre haleine. Tout chez elle m'attirait. Ma mère vint nous rejoindre.
Maman: ah vous êtes . Comme je suis contente de vous voir.
Elle nous fit la bise mais s'attarda sur Lauren. Elle lui tenait les bras et la regardait en souriant.
Maman: comme tu es belle. On dirait presque une déesse de la mythologie grecque.
Lauren sourit. Ma mère avait parfaitement raison.
Maman: allons dans le salon.

Point de vue de Lauren.
Le compliment de madame Kaliakis me touchait beaucoup mais ce qui me troublait le plus c'était la façon dont Kristos me regardait. C'était comme si il voulait me sauter dessus. Je ne pouvais pas nier que je voulais l'embrasser et lui dire à quel point je l'aimais. Mais ma fierté et la présence de nos parents m'en empêchait, heureusement. On alla s'asseoir dans le salon et comme si la situation n'était pas assez troublante, Kristos vint se mettre à côté de moi. Il était un p'tit peu trop près à mon goût. Son épaule me touchait. Il était vraiment imposant.
Mme. Kaliakis: alors Joanne, quand partez vous en voyage?
Maman: le mois prochain mais il y a un petit changement.
Mme. Kaliakis: je t'écoute.
Maman: Romain va aller habité chez sa mère, dans le sud et Laurie ne vas passer que 2 mois ici, avec vous.
J'entendis Kristos soupirer. Il prit la parole.
M. Kaliakis: chez qui va-t-elle loger les 2 autres mois?
Sa voix était neutre. Il ne manifestait aucune émotion. J'avais soudain envie de me venger. Je m'empressa de dire:
Chez monsieur Jared Mars.
Je vis sa mâchoire se crisper. J'avais visiblement réussit mon cou, bingo! Il fit attention de ne rien montrer. Il sourit, même.
M. Kaliakis: ah, d'accord.
Mme. Kaliakis, avec un beau sourire: passons à table.
On se leva pour aller dans la salle à manger. Celle-ci était joliment décorée et éclairée par une lumière tamisée. Les couverts étaient déjà posés.
Mme. Kaliakis: prenez place.
Romain s'assit à ma gauche et Kristos à ma droite. Mme. Kaliakis resta debout et dit:
Avant de commencer à manger, je voudrais dire 2-3 p'tits mots. (Elle sourit). Je suis vraiment heureuse que vous soyez ici. J'espère vraiment que la cuisine grecque va vous plaire. Voilà, bon appétit.
Elle s'assit et commença à nous servir. Il y avait de tout: du riz, du poulet, des légumes et du poisson. Ça sentait vraiment bon. On mangea. Je termina mon plat en peu de temps. Tout le monde riait. Giovanni et Mme. Kaliakis racontaient des histoires, ma mère parlait de ses prochaines créations et aussi de ses attentes. Je les écoutait d'une oreille discrète. Soudain je sentis une main se poser sur ma cuisse. Je savais tout de suite de qui il s'agissait. Je leva les yeux pour le regardait mais il fit comme s'il ne me voyait pas. Je retira sa main.
Moi: puis-je aller aux toilettes ?
Mme. Kaliakis: bien sûr. Kris, accompagne la, elle risque de se perdre dans cette maison.
Et zut! Moi qui voulait m'éloigner de lui, voilà qu'il me sert de guide. Je me leva de ma chaise et il immita mon geste. Il me montra un grand escalier. Tout en montant les marches, je sentais sa présence derrière moi. Cette maison était vraiment immense. Kristos me montra une porte.
M. Kaliakis: voilà, c'est .
Je marmonna un petit merci et je m'enferma dans les cabinets. Je me lava les mains tout en me regardant dans le miroir. Je me reconnaissait à peine. De quoi as-tu peur, Lauren?, me dis-je à moi-même. Moi? Peur? Absolument pas! Je n'avais peur de rien et surtout de personne, et j'allais le lui montrer. Je ferma le robinet, prit une profonde inspiration et sortit des toilettes. Il m'attendait devant la porte. On allait mettre les choses au clair.
Moi: que me veux-tu?
Il fit mine de ne pas comprendre. Cela m'enervait. Je reprit:
Que me veux-tu, Kristos?
Soudain il ouvrit la porte des toilettes et m'attira à l'intérieur. Il m'appuya contre le mur, près du lavabo.
M. Kaliakis: qu'est-ce qui te prend d'aller vivre chez lui ein? Tu le connais à peine!
Moi: je le savais, monsieur est jaloux. Figure toi que je lui fais confiance plus à lui qu'à toi!
J'avais touché un point sensible. Son visage se crispa.
M. Kaliakis: je suis désolé, Lauren. Je suis tellement désolé.
Je ne comprenais pas. Il me relâcha. Il me tourna le dos et se passa une main sur le visage.
M. Kaliakis: crois-moi, je ne voulais pas aller passer la nuit chez elle.
Je ne comprenais toujours pas, et ça m'enervait.
Moi: de quoi tu parles?
Il se tourna vers moi. Ses yeux étaient vitreux et il avait du mal à soutenir mon regard.
M. Kaliakis: je t'ai trompé, Lauren! J'ai couché avec Jenny!
Et vlan! Je lui flanqua une énorme baffe sur la joue droite. Tellement énorme que j'en avais mal à la main, tellement énorme que c'était comme si le son resonait à travers la maison. J'avais les larmes aux yeux.
Moi, entre 2 sanglots: bien joué, Kristos, tu m'a perdu.
Je sortis des toilettes, les larmes m'innondant le visage et me brouillant la vue.

Remember how to put, back the light in my eyes...
I wish i had miss, the first time that we kissed...
'Cause you broke all, your promises...
And now you're back, you don't get to get me back...

Give me love...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant