''je m'excuse.''

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Point de vue de Lauren.
Oh non! Pas elle!
????: Kris j'ai raté mon bus, tu peux me déposer ?
Miss Jenny venait vers nous en agitant la main. Elle ressemblait à une folle échappée d'asile.
M. Kaliakis: oui, bien sûr, monte.
Miss Jenny: oh merci, t'es un amour.
Beurk!! Ils montèrent en voiture. Elle s'assit à côté de lui et moi j'étais assise à l'arrière. Elle fut surprise de me voir.
Miss Jenny: qu'est ce qu'elle fait là ?
Moi, avant que m. Kaliakis ne puisse réagir : mêlez vous de ce qui vous regarde.
Elle fit semblant d'être choquée. Si seulement elle pouvait voir sa tête. Horrible!
Miss Jenny: vous n'avez pas changé, vous êtes toujours aussi mal élevée.
Moi, en tournant la tête vers la vitre: et vous toujours aussi moche.
M. Kaliakis me regarda dans le rétroviseur. Un sourire illuminait son visage. Miss Jenny allait répliquer lorsqu'il l'a coupa.
M. Kaliakis: bon, ça va maintenant.
Je souris intérieurement. Je scotcha mes écouteurs à mes oreilles et je regarda le paysage. Il la déposa devant chez elle. Avant de descendre de la voiture, elle lui colla un énorme bisou sur la joue. J'avais envie de l'égorger. Je fit semblant de n'avoir rien vu.

M. Kaliakis s'arrêta devant une cafétéria. Je le suivis à l'intérieur. On se prit une table un peu à l'écart.
M. Kaliakis: tu veux quoi?
Moi, sèchement: un cappucino.
Une jolie serveuse vint prendre notre commande.
M. Kaliakis: deux cappucinos s'il vous plait.
Elle dévorait mon prof des yeux. C'est sa, admire le. Je la comprenait, elle avait en face d'elle l'homme le plus beau du monde.
La serveuse, d'une voix mielleuse: je vous apporte sa tout de suite.
Elle lui souriait et il lui rendait son sourire. Tout à coup je me sentais de trop. Je me mise à regarder dehors. La serveuse partit enfin.
M. Kaliakis: vraiment charmante...
Tant mieux ! Je soupira.
Moi: je veux rentrer chez moi.
M. Kaliakis: pourquoi?
'Parce que vous me faites mal', j'avais envie de crier.
Moi: je suis fatiguée.
M. Kaliakis: bon, d'accord.
La serveuse apporta nos commandes. Je la vit glisser un morceau de papier sous le gobelet de mon prof. Il la paya et on partit.
J'allais m'asseoir à l'arrière lorsqu'il me dit : non, viens devant.
Je le fit, même si je n'en avais pas envie. Je boucla ma ceinture et il démarra. Un silence pesant régnait autour de nous. Et pourtant je voudrais tellement lui parler, lui dire ce que je ressens...

Point de vue de Kristos Kaliakis.
Elle ne parlait pas. Et moi aussi d'ailleurs. Mais que pouvais-je lui dire?
Moi: j'ai appris que l'enfant d'Irina n'était pas le mien.
Enrique avait mené une petite enquête. L'enfant qu'attendait Irina était celui d'un certain Giovanni Mayers, un riche homme d'affaires. Celui-ci l'avait quitté en apprenant sa grossesse. Classic!
Lauren, sans même me regarder: oh, c'est bien.
Moi: Lauren, qu'est ce qu'il y a?
Elle me regarda enfin. Ses yeux étaient tristes.
Lauren: rien, je suis juste fatiguée.
Elle me fit un faible sourire. Soudain je lui prit la main. Elle ne l'enleva pas. Au lieu de sa, elle me regarda avec une expression de surprise dans les yeux. Je lui sourit et lui fit une grimace (voir photo). Elle éclata de rire. Un rire enfantin et agréable à entendre. Je ris aussi. Elle se détendit.
Moi: tu es plus jolie comme sa, tu devrais rire plus souvent.
Elle me sourit. Je ne lui avait pas lâcher la main. Soudain je réalisa pourquoi elle était triste et un peu fâchée.
Moi: Laurie, je m'excuse.
Lauren: pourquoi?
Moi: de ne pas t'avoir défendu lorsque tu es venue me rendre mon livre.
Lauren, en tournant la tête vers la vitre: pas grave.
Moi: Lauren, je m'excuse.
Lauren, en me regardant : pourquoi ?
Moi, en cherchant mes mots: pour le baiser...
Elle enleva sa main de la mienne. Son geste était brusque. On arriva devant chez elle. Elle sortit sans même me dire un au-revoir. Je devais lui dire cela. C'était mieux pour nous deux.

Point de vue de Lauren.
Je monts dans ma chambre presqu'en courant. J'ouvris la porte de ma chambre avec rage et je me jeta sur mon lit. Je me mise à pleurer. Il le regrettait, il l'a dit lui-même. Il regrettait de m'avoir embrasser. C'était comme si quelque chose s'était brisé en moi. Mon coeur, peut-être.
Soudain je sentis comme une présence qui m'observait. Je regarda vers la porte et je le vis. Il était debout, appuyé contre la porte. Il m'observait avec une drôle d'expression sur le visage. Un peu comme si il avait pitié de moi.
Moi: qu'est-ce que tu veux? Va t'en, sors d'ici.
Romain: du calme pétasse, je suis juste venu voir ce qui n'allait pas. Je ne vais pas te manger, du moins pas maintenant.
J'essuya mes larmes. Je ne voulais pas pleurer devant lui.
Moi: tu m'as vue voilà, maintenant casse toi.
Romain, en croisant ses bras sur sa poitrine: c'est à cause d'un mec, c'est sa ein?
Je ne lui répondis pas. Cela ne le concernait pas.
Romain, en soupirant: putain, vas te faire foutre.
Il partit en claquant la porte. Décidément tout va mal.

Point de vue de Romain.
Je voulais juste l'aider mais elle m'envoit bouler. Je ne pouvais pas la voir. Elle hantait mes pensées et elle venait me rendre visite dans mes rêves. Je la désirait, ça c'est sûr. Je l'a voulait rien que pour moi.

Quelques instants plus tard...
Lauren?? Lauren t'es ??
Humm???
J'ouvris les yeux. Qu'est-ce qu'il y a?? Je me frotta doucement les yeux.
Lauren??
C'était ma mère. Je me leva de mon lit et j'alla ouvrir.
Maman: non mais t'es sourde ou quoi?? Sa fait plusieurs minutes que je t'appelle. Descends manger, y'a les Kaliakis qui sont venus. Délia t'attend.
Merde! Je n'avais aucune envie de le voir.
Moi: ouais d'accord.
Maman: mets quelque chose d'élégant et dépêche toi.
Moi, en refermant ma porte: c'est bon, c'est pas comme si Bruno Mars nous rendait visite.
J'alla me doucher ensuite je me vêtit d'une jupe blanche qui m'arrivait en haut des genoux et d'un haut à manches longues bleu ciel. Je mit des spartiates aux pieds. Je m'attacha les cheveux en une haute queue de cheval et je me maquilla légèrement. Voilà, j'étais prête. Je pris mon téléphone et je descendit à la salle à manger. Toutes les têtes se tournèrent vers moi. Délia se leva pour m'accueillir.
Mme. Kaliakis: voilà, mais qu'elle est belle.
Elle me prit dans ses bras. Ce simple geste me réchauffait le coeur. Je serra la main que me tendait mon prof. Il était beau comme à son habitude. Il portait un pantalon gris et un pull à manches retroussées blanc.
Grégory: maintenant que tu es Laurie, nous pouvons passer à table.
Il me sourit. Laurie? C'est nouveau sa. Je lui rendit son sourire. On se mit donc à table. J'étais assise à côté de Romain. Il n'arrêtait pas de regarder. Lui aussi il était super beau. Il portait un Jean et un t-shirt bleu. On était assorti. Il restait une place à côté de moi. Et devinez qui vint se mettre là ? Eh oui, lui-même.
Ma mère servit à manger et tout le monde mangea. L'atmosphère était joyeuse. La présence de Kristos me gênait. Parfois son épaule me touchait et à chaque fois je frissonait.
Tout le monde était occupé à parler. Soudain m. Kaliakis se pencha pour me murmurer à l'oreille...

To be continued...

Give me love...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant