Gods like us // Tome 3

Chapitre 8

Haïko : Frérot...Tu ne peux plus me cacher la vérité là...
Haruki : Il s'amuse et comme un con, je retombe dedans bordel.
Haïko : Je ne te jugerai pas, tu le sais.

Il lui expliqua le collège...Puis, hier soir.

Flash-Back

Après une heure de silence, Nobuyuki parla.

Nobuyuki : Un jour...Tu m'excuseras ?
Haruki : D'avoir joué avec moi ?
Nobuyuki : Je ne jouais pas...
Haruki : Tu es hétéro, arrête un peu.
Nobuyuki : Et tu ne te dis pas que j'ai peut-être peur ?
Haruki : Peur ou pas, je ne t'ai rien demander moi. Et je ne t'ai pas lâché comme une merde.
Nobuyuki : Tu as arrêté de me parler du jour au lendemain.
Haruki : Rappel moi qui a embrasser qui puis lequel est partit en courant en criant qu'il est hétéro ?
Nobuyuki : Moi, je sais que tout est de ma faute mais...On aurait pu parl-
Haruki : Je t'aimais et tu es hétéro, tu voulais qu'il se passe quoi ? Que je te laisse me briser ? Et puis quoi encore !
Nobuyuki : Mais quand est-ce que tu comprendras que je ne jouais pas avec toi !
Haruki : Quand ça sera vrai !
Nobuyuki : Ça l'est ! Je t'appréciais vraiment...Même encore aujourd'hui avec toutes nos embrouilles...

Haruki ne put s'empêcher d'avoir un pincement au cœur.

Nobuyuki : Je suis vraiment désolé si tu penses ça...J'en ai juste marre qu'on se fasse la guerre...Tu es vraiment important pour moi et-
Haruki : C'est bon, pas la peine de pleurer Nobuyuki...Je sais que je suis dur, mais tu es pardonné au fond.

Foutus sentiments.

Nobuyuki : Attends, vraiment ?
Haruki : Oui, si tu arrêtes de pleurer.

Il renifla et prit Miya dans ses bras.

Nobuyuki : Merci.
Haruki : On n'en parle plus ok ? Pas besoin de se foutre dans ses états pour une histoire de collégiens.
Nobuyuki : Mmh, tu as raison.

Le plus vieux se sentait bête de le pardonner pour quelques larmes, mais c'était plus fort que lui.
Plus tu fuis tes sentiments, plus ils reviennent et encore plus fort qu'avant.
Un peu de temps était passé et ils commençaient à reparler ensemble, allonger dans le lit de Nobu' avec la lune comme lumière.

Nobuyuki : Même ambiance qu'avant, ça fait du bien.
Haruki : Si tu le dis.

Ils avaient l'impression de retrouver leur petit cocon, mais...
Mais il y a toujours un mais.

Nobuyuki : Dis, je peux te rappeler Ruki' ?
Haruki : Oui, tu peux.
Nobuyuki : Merci !

Il se tourna pour câliner Haruki, mais la distance fut donc réduite.

...

Haruki ne comprit pas vraiment, pourquoi Nobuyuki l'embrassait.
Et surtout pourquoi c'était si bon ?

Kita se rendit vite compte de son geste et se recula avant de souffler.

Haruki : Tu m'expliques ?
Nobuyuki : ...Ouais, je vais juste me prendre à boire.

Haruki comprit vite qu'il n'allait pas le revoir de la nuit.

Quand il se réveilla, il était déjà parti, il avait laissé les clés sur la porte pour qu'il la ferme en partant à son tour.

Haruki : ...

Fin du Flash-back

Haïko : Haruki...
Haruki : Putain j'en ai marre.
Haïko : ...Il a dû flipper.
Haruki : Alors qu'il flippe avec un autre mec bordel !

Nobuyuki : ...
Reina : Tu sais que c'est toi le connard dans l'histoire ?
Nobuyuki : Oui.
Reina : Tu sais que tu viens de le briser pour la seconde fois ?
Nobuyuki : Oui.
Reina : Tu sais qu'il t'en voudra à vie ?

Cette phrase fut trop et il éclata en sanglots.

Atsumu : Bon...
Osamu : En gros, on s'est vite fait kidnapper.

Suna recracha son café.

Atsumu : Par Tsuna et Nenjiro.

Ce fut au tour de Sakusa de cracher son café.

Osamu et Atsumu se regardèrent et...Avouèrent tout.

Sakusa : ...
Suna : ...
Sakusa : Encore heureux que vous étiez drogué !
Atsumu : Tu m'en veux pas ?
Sakusa : Non, idiot.

Atsumu fut soulagé.

Osamu : ...Rin' ?

Il ne répondit rien et se leva.
Il s'assit directement sur les genoux de son mari et planqua sa tête dans le creux de son cou.

Suna : Tu m'as fait peur...Tu aurais dû me le dire directement.
Osamu : Désolé mais du coup, on fait quoi ?
Atsumu : On explique aux enfants que des psychopathes veulent les rencontrer et on voit avec eux.
Sakusa : Dis comme ça, j'ai déjà leur réponse.
Suna : Si on oublie cette phrase mal tourné, il faudrait leur dire.
Osamu : Eh bien, on verra à la sortie des cours.

À suivre...
Tout va bien pour le Sakuatsu et le Osasuna !