Chapitre 22

482 53 2
                                    

Kichi : Supprime cette photo et excuse toi.
Haruki : Ou je lâche ton ordi par la fenêtre.

Ena, Nobuyuki et Haïko regardaient la scène.

Kichi qui était à côté de Reina, et Haruki qui tenait l'ordinateur portable de sa cousine au-dessus du vide, c'est-à-dire à la fenêtre du premier étage.

Reina : C'est bon ! J'ai supprimé !

Kichi lui prit son téléphone pour vérifier et fit un signe de tête à Haruki qui reposa l'ordi.

Haïko : Vous avez fini ? On peut aller déjeuner ?
Nobuyuki : Vous buvez quoi le matin ?
Kichi : Café.
Reina : Tu le sais déjà.
Ena : ...
Reina : Fait lui comme moi.
Haïko : Du thé.
Haruki : Jus d'Orange.

Il descendit à la cuisine.

Haïko : Sinon, vous avez bien dormi ?
Reina : Très bien !
Kichi : Je crois que je n'ai jamais aussi bien dormi de ma vie.

Haïko et Kichi se lancèrent un sourire enfantin.

Haïko : Vous êtes bien silencieux, ce matin, vous.
Haruki : Comme tous les matins où cette connas-Reina me saoule.
Reina : Pas faux, mais toi par contre, c'est hyper bizarre, tu es calme.
Ena : J'ai le droit de l'être.
Reina : Oui mais-
Ena : Il n'y a pas de mais je suis calme.

Elle partit en bas à son tour.
Tout le monde regarda Kichi.

Kichi : Ne me regardez pas, j'en sais rien !
Reina : Elle râle encore pour hier ?
Kichi : Non, elle n'est pas comme ça.
Haïko : Eh bien, on a qu'à descendre et on verra !

Ils le firent et virent sur la table du salon un café, trois chocolats chaud, un thé et un jus d'orange.

Reina : Merci Nobu' t'es un amour !
Nobuyuki : De rien !

Haruki, lui, ne le remercia pas et s'assit à côté de sa jumelle.

Haïko : Vraiment de mauvaise humeur.
Haruki : Je réfléchis juste.
Haïko : Au garçon qui nous a fait un petit-déjeuner ?
Haruki : ...Mouais.

Haïko manqua de s'étouffer avec son thé.

Haïko : Je suis étonnée que tu me le dises.
Haruki : Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit à cause de lui.
Haïko : Ah bon ?
Haruki : Je t'expliquerai plus tard.

Nobuyuki, après avoir fini de nettoyer la cuisine, s'installa sur le canapé pour boire un chocolat chaud viennois, vu qu'il n'y avait plus vraiment de place autour de la table.

Haïko : Qu'est-ce que tu attends à le regarder comme ça ? Va avec lui.
Haruki : J'allais le faire, pas besoin de me le dire.

Il y alla donc.

Haruki : Pourquoi tu t'isoles, ce n'est pas ton genre.
Nobuyuki : Oh, euh, il y avait plus trop de place alors je suis venu là.
Haruki : Ok.
Nobuyuki : On dirait que tu as mal dormi.
Haruki : C'est le cas.
Nobuyuki : Désolé...
Haruki : Ce n'est pas à cause de toi.
Nobuyuki : ...
Haruki : Nobu', ce n'est pas de ta faute, pas besoin de faire cette tête.
Nobuyuki : ...
Haruki : Bah quoi ?
Nobuyuki : Tu m'as appelé Nobu' ?

Le plus grand se figea, il n'avait pas fait exprès et là, c'était très gênant pour lui.

Haruki : Tu as dû rêver.
Nobuyuki : Non, non, tu m'as appelé Nobu' !
Haruki : Pas du tout !
Nobuyuki : Si !

Au lieu de continuer à crier "Non" et "Si", il ébouriffa les cheveux de Kita.

Nobuyuki : Non ! Je ne m'étais pas peignier, je vais galérer maintenant.
Haruki : Vu la longueur de tes cheveux, ça ne m'étonne pas.
Nobuyuki : Pff.
Haruki : Tu dois avoir l'habitude.
Nobuyuki : Généralement, je me fais des tresses pour éviter qu'ils s'emmêlent ou je les démêle dans la douche, là, je vais devoir le faire pendant une heure.
Haruki : Tu n'abuses pas un peu ?
Nobuyuki : Ils m'arrivent au début des cuisses !
Haruki : ...
Nobuyuki : Tu vas où ?
Haruki : T'occupes.

Il revint avec une brosse à cheveux et des élastiques.

Nobuyuki : Merci.

Il voulut prendre la brosse, mais.

Haruki : Tourne toi, je vais t'économiser une heure de ton temps.
Nobuyuki : Tu me le fais ?

Il hocha la tête.

Nobuyuki : Merci Haruki !
Haruki : ...De rien.

Reina : Tu as vu et entendu comme moi ?
Haïko : Totalement, ça sent le couple.
Reina : Moi, je sens deux couples.
Haïko : ...Ouais, deux couples, j'espère qu'un se ferra dans moins d'une heure.
Reina : Tu parles de toi et Kichi ?
Haïko : Devine.
Reina : Mais vas-y, fonce !
Haïko : Non, je ne ferrai pas le premier pas !
Reina : Difficile la madame.

Kichi : Bon allez, viens, on va parler parce que tu es bizarre aujourd'hui !
Ena : J'arrive.

Ils montèrent à l'étage.

Kichi : Donc ?
Ena : C'est le bordel dans ma tête mec !
Kichi : Comment ça ?
Ena : Est-ce que tu crois qu'à force de jouer le jeu je...Pff.
Kichi : Tu commences à comprendre que tu aimes vraiment Reina ?
Ena : Non...Non, enfin juste hier, j'étais énervé de ne pas avoir dormi avec elle et puis, le gage est fini, elle peut de nouveau s'approcher de moi non ? Pourquoi elle m'évite ?
Kichi : Bah avec la tête que tu as ce matin, j'étais à deux doigts de t'éviter aussi !
Ena : Kichi, je suis sérieuse là.
Kichi : Ok, l'heure est grave.
Ena : ...
Kichi : Tu t'es perdu hein ?
Ena : J'espère pas.
Kichi : Est-ce que tu as toujours l'impression de jouer la comédie avec elle ?
Ena : Non...Jamais.

Kichi se leva et lui tapota le dos.

Kichi : Alors, c'est réglé, tu l'aimes Ena.
Ena : Tu te casses après m'avoir dit ça ?
Kichi : Alors tu m'excuseras, mais je viens justement de recevoir un message vocal de ta meuf.
Ena : Fais écouter.
Kichi : Ok !

Il lança l'enregistrement.

-Totalement, ça sent le couple.
-Moi, je sens deux couples.
- ...Ouais, deux couples, j'espère qu'un se ferra dans moins d'une heure.
-Tu parles de toi et Kichi ?
-Devine.
-Mais vas-y, fonce !
-Non, je ne ferrai pas le premier pas !
 -Difficile la madame.

Ena : Donc pendant que je suis en galère, tu vas aller embrasser ta meuf.
Kichi : J'aimerais que ce soit ma copine et puis, pour toi, aimer la personne avec qui tu sors est logique et normal ! Admets juste que tu as perdu !

Il la laissa après ça.

Kichi : Haïko !
Haïko : Ouais ?
Kichi : Je peux te parler ?
Haïko : Oui.

Ils s'isolèrent dans la cuisine.

Haïko : Tu as besoin d'un truc ?
Kichi : Un audio m'a été envoyé.
Haïko : Reina ?
Kichi : Tu as tout compris.
Haïko : Et donc ?

Son sourire en disait long.

Kichi : J'ai juste envie de t'embrasser.
Haïko : Qu'est-ce qui te retiens ?
Kichi : Rien.

...

Reina : Haruki, ta jumelle, n'a plus 2 ans ! Tu ne vas pas gâcher ce moment !
Haruki : Si un jour, elle pleure à cause de lui-
Nobuyuki : Non, pas de meurtre, soit heureux pour elle.
Haruki : ...

Reina : Et puis, les deux n'attendaient que ça depuis ce matin.

Nobuyuki : Pas faux.

Ena : Il se passe quoi ici ?
Reina : Les tourtereaux s'embrassent dans la cuisine.
Ena : Bah putain, au bout de 18 ans, il était temps qu'il se trouve quelqu'un !

Kichi : Je t'ai entendu connasse !


À suivre...

Je suis contente de pouvoir sérieusement reprendre cette fic !

Gods like us // Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant