tra-ison

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aujourd'hui, actuellement, il y a quelqu'un qui me fait beaucoup de mal dans ma maison. une personne que j'ai décidé d'éviter, de fuir, de ne plus apercevoir.

radier.

j'ai décidé de tirer un trait. d'oublier. car la douleur de mes blessures me déchirent le cœur, car ses mots sont devenus mes lames, car son visage est devenu que colère et tristesse.

je ne ressens plus rien de positif envers elle, en elle. seule de la douleur et de la haine règne parmi mes souvenirs la représentant. seule les larmes me viennent à écrire cest mots, car plus rien, plus rien n'existe de la personne qui m'a appris une partie du monde. plus rien n'existe, que la violence.

mon cœur se serre, mon cœur pleure, mon cœur...

mon cœur est brisé, plonger dans un désespoir d'espoir sans fin.

une partie de moi croit incurablement qu'elle va changer, le monde change non ? les gens évoluent, les croyances se développent, les réflexions s'illuminent, alors pourquoi pas elle ? pourquoi est-ce si dur de se remettre en question, de comprendre le malheur des autres, de comprendre son prochain ?

est-ce que la fierté est si importante quand il est question de ses proches ?

cette personne, elle m'a tant appris, elle m'a ouvert à tout un monde, un monde qui me permet encore d'être ici aujourd'hui à vous écrire. un monde qui m'a souri, m'a comprise, m'a accueillie. un monde qui m'a donné un souffle de vie.

et c'est cette souffrance qui paralyse mon cœur et ma raison.

ma souffrance me demande de stopper mes espérances car l'humain n'est fait que de fierté mal placer. ma raison me demande d'accepter car j'en suis ici grâce à elle. on me dit de couper la toxicité, de rompre les liens qui m'unissent à autrui, mais on me refuse la compréhension et l'acceptation car il s'agit de ma famille.

la nocivité est acceptable dans le cadre familial.

c'est ce qu'on m'a enseigné, ce qu'on m'enseigne encore et, malheureusement, enseigneront encore : car l'humain n'est que fierté. ne souffre pas, ce n'est qu'un ami, qu'une connaissance, vous ne vous connaissez pas. pense aux autres, au reste de ta famille, pense à ses liens du sang qui vous unit, pense à cette personne qui t'a appris tant de choses : ne croît tu pas que c'est toi qui lui fait du mal ?

c'est de ta faute si cela ne va pas. pourquoi cela irait mal ? vous êtes une famille non ?

les personnes les plus toxiques ne sont pas tes amis ou connaissances lointaine mais tes proches intime car c'est eux qui tiennent les liens du sang dans leur paumes de mains. ils insistent sur des choses qui savent, te blesseront. ils te connaissent et c'est cela le problème. les paroles d'un inconnu peuvent te surprendre mais il ne feront que juger une couverture abîmée. la famille jugera le contenu du livre, un polar où personne n'est de confiance.

cette personne, comment vous en parlez ?

un être coincer dans un temps qui n'existe plus. un humain avec amour-propre qui va au-delà des plus hautes montagnes du monde. une âme exigu qui ne souhaite sortir de son confort profitable. un individu plaignant. une personnage qui ne connaît la limite de sa liberté individuelle.

un corps beaucoup trop humain pour être humain.

et c'est cela,
c'est cela qui ronge les barreaux de ma cage doré,
qui court après mes souvenirs.

cette personne,
je l'ai aimé,
mais ma douleur m'empêche de respirer.

[20210917]

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 18, 2021 ⏰

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RE:bornOù les histoires vivent. Découvrez maintenant