Please, don't leave me [𝚊𝚜𝚑𝚎𝚒𝚓𝚒]

||𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟯|| 𝘂𝗻𝗸𝗻𝗼𝘄

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Bonne lecture :)

"Running away is easy, it's the leaving that's hard"

Eiji ouvrit les yeux. Il avait un mal de crâne presque insoutenable sans même vraiment savoir pourquoi. Il entendit le cardiogramme mesurer les battements de son cœur, puis la voix de sa mère s'écrier pleurant  presque :

- Dieu merci, il est réveillé !

Petit à petit les souvenirs lui revenaient. L'inconnu à la capuche. Les hommes qui avaient failli le tuer avec une batte. Et puis... et puis il ne se souvenait plus. Il avait beau essayer plus rien ne lui revenait. Peut-être s'était il évanoui ? Il ne savait pas et il n'était franchement pas en état de se poser de telles questions. Mais bordel ça l'agaçait au plus au point de ne pas savoir. Et si ça l'agaçait c'est qu'il avait dû se passer un truc d'important.
Ses pensées furent interrompues par un infirmier.

- Comment vous sentez-vous monsieur Okumura ?

- Ça peut aller, j'ai juste plutôt mal au crâne.

- Ne vous en faites pas c'est normal, vous avez reçu un gros choque au crâne. D'ailleurs si cet homme n'avait pas été là pour vous secourir vous seriez mort.

Cet homme ? Celui à la capuche ? C'était donc lui qui lui avait sauvé la vie ? Ces questions trottaient dans sa tête et il devait à tout prix savoir la réponse. Eiji demanda alors à l'infirmier si il en savait plus :

- Cet homme dont vous parlez, connaissez-vous son nom par hasard ?

- Non malheureusement il n'a pas voulu nous le donner, navré monsieur.

- Ce n'est rien, à quoi ressemblait-il physiquement ?

Il ne savait pas pourquoi il sentit qu'il devait poser cette question mais il avait l'impression qu'il devait la poser.

- Je ne sais pas comment étaient ses cheveux, il portait une capuche, mais il avait de très beaux yeux verts, de toute évidence il n'était pas japonais.

Évidemment Eiji pensa d'abord à Ash. Mais évidemment ça ne pouvait pas être lui. Mais malgré tout il était curieux et il avait quand même envie de retrouver cet homme qui lui avait sauvé la vie. Il suppose que c'était une réaction normal. Plusieurs questions lui venaient en tête. Pourquoi n'avait il pas donné son nom ? Pourquoi portait-il une capuche ? Peut-être ne voulait-il pas que je le retrouve ? Arg ce que c'était énervant de ne pas savoir. L'infirmier l'interrompit de nouveau dans ses pensées.

- Bien monsieur, vous avez d'autres questions ? Si oui n'hésitez pas.

- Oui, je voulais savoir quand je pourrais sortir ?

- À vrai dire on ne le sait pas encore, tout dépendra de votre capacité à vous remettre du choc, en tout cas ne vous en faites pas vous êtes tiré d'affaire.

- D'accord merci d'avoir répondu à mes questions et désolé de vous avoir fait perdre votre temps.

- Mais non ce n'est rien voyons ! Je vais vous laisser mais rappelez moi au moindre soucis, au revoir.