Please, don't leave me [𝚊𝚜𝚑𝚎𝚒𝚓𝚒]

||𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟭𝟯|| 𝗜 𝗹𝗼𝘃𝗲 𝘆𝗼𝘂.

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Bonne lecture :)

"Your lips + my lips
=
Apocalypse"

- Eiji, merci d'être là. Je t'aime.

Eiji caressa tendrement la joue d'Ash, essuyant ses derniers sanglots. Il laissa sa main se balader dans les cheveux dorés de Ash. Lui murmurant à l'oreille de le regarder. Ce que Ash fit, il releva la tête. Dès que son regard aperçu le visage du noiraud son expression du visage sembla instantanément changer. Son visage n'affichait plus la peur ni la détresse. Il semblait être apaisé et rassuré. Les éclats de ses yeux semblaient s'être volatilisés et il abordait un petit sourire. Il avait l'air de contempler le doux visage d'Eiji. De passer au peigne fin chaque recoin de son visage comme si c'était la dernière fois qu'il le voyait. Eiji l'avait remarqué mais il ne dit rien et se contenta de sourire à son tour. Puis il dit enfin ce qu'il avait à dire...

- Je serai toujours à tes côtés. Ne l'oublie pas. Maintenant tu es aimé. Ne l'oublie pas non plus. Sinon je tâcherai de te le rappeler.

- Peut-être que je devrais oublier, comme ça tu me le rappellera sans arrêt et je serai un plus plus heureux à chaque fois que tu me le diras. Tu en penses quoi Eiji ?

Et Eiji allait fondre car Ash le voulait. Il voulait que Eiji lui dise qu'il était aimé. Et il l'était. Eiji l'aimait. Il l'aimait plus qu'il ne pourrait jamais lui prouver. Même mille "je t'aime" ne suffirait pas à lui montrer à quel point il était amoureux. Mais si il pouvait ne serait-ce lui montrer qu'une infime partie de ses sentiments, ne serait-ce seulement pour que Ash se sente aimé. Il voulait que Ash sache ce que ça faisait. D'être aimé.

Eiji contempla la sublime main du blond quelques secondes avant de la ramener doucement vers lui pour lui donner un doux baiser. "Je t'aime. Je t'aime tellement." Lui répétait Eiji dans un murmure. Il voulait qu'il le sache. Qu'il le comprenne. Et Ash semblait l'avoir compris. Il l'avait compris. Pourtant sans qu'Eiji ne puisse comprendre, des larmes s'échappaient de ses émeraudes. Encore. Et il ne comprenait pas. Avait-il fait quelque chose de mal ? La panique s'installa chez Eiji. Peut-être avait-il blessé Ash sans le vouloir ? Peut-être en avait-il trop fait ?

- Ash, qu'est ce qu'il y a ? J'ai fais quelque chose de mal ?

- Non Eiji, pas le moins du monde, tu es juste... adorable. Et je t'aime. Tellement plus que tu ne pourrais l'imaginer. Et tu es si précieux. Et bordel. J'aime quand ces mots sortent de ta bouche. Ils sonnent si bien. Et ils paraissent si... vrais.

Bordel. Son cœur allait s'échapper de sa poitrine. Sa température corporelle monta en flèche. Les compliments de Ash étaient les meilleurs du monde. Jamais Eiji n'avait été autant touché par des mots. Et il ne pouvait pas s'empêcher de sourire niaisement.
"C'est parce qu'ils sont vrais."
Eiji sentit les bras de Ash s'enrouler autour de lui. Rapprochant leurs corps. Un peu plus. Leurs visages. Un peu plus. Eiji clos les yeux. Il connaissait plus que bien la suite. Il laissa Ash lui voler un premier baiser. Chaleureux et attentionné.

Puis un deuxième. Plus langoureux. Plus passionné. Plus long, si long. Et c'était si chaud, si bon et Eiji sentait son corps se réchauffer, et ses joues étaient si enflammées. Et il avait chaud. Si chaud et pourtant son corps ne voulait cesser de frissonner. Et Ash ne lui facilitait pas la tâche; sa langue caressait délicatement les lèvres d'Eiji de temps à autre. Et bordel. Ce n'était plus des papillons dans son ventre. C'était des éléphants qui s'agitaient et tambourinaient. Car bordel, bordel. Il ne savait plus penser rationnellement. Les mains de Ash se frayèrent un chemin sous son ample teeshirt. Et il pouvait sentir le bout de ses doigts parcourir le long de sa colonne vertébrale. Et il se raidit de plaisir à ce contact car les mains de Ash, si douces chaudes, caressant tendrement son dos. Et Eiji tentait en vain de ne pas succomber au charme que Ash pouvait avoir sur lui. Mais son cœur battait si fort. Si fort qu'Eiji pouvait l'entendre résonner dans ses oreilles. Et Ash effleurait ses omoplates, doucement, mais si intensément. Et c'était assez pour que le visage d'Eiji soit si pimenté.