Sam#5

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Sam était prêt ! C'est ce qu'il se disait à chaque fois que Simon retirait son t-shirt devant lui. Ou replaçait ses cheveux devenu plus long au dessus de sa tête. Ou qu'il souriait. Ou qu'il lui prenait la main. Ou lui caressait la peau. Ou était autour de lui tous simplement. Tout le corps de Sam réclamait celui de son petit ami. Plus intimement. Beaucoup plus intimement. Il le désiré si fort que parfois, il en était en colère. Comment faisait Simon pour ne pas le voir, le ressentir... Comment ? Il avait alors un plan. Un plan bien ficelé qu'il allait mettre en place dès le soir même.

Ils rentreraient, ils iraient dans sa chambre et là, il comptait bien retirer les vêtements de Simon et lui faire passer le message. Ses mères n'étaient pas là pour deux jours, tout était parfait. Pourtant rien ne se passa, Simon était là. Ils étaient dans sa chambre mais Simon zappé les films sur Netflix et Sam le regardait faire sans bouger.

Il le voulait pourtant, il en était sûr mais Simon lui n'en avait visiblement pas envie. Simon se stoppa d'un coup et coupa la télévision pour se tourner vers lui et lui demander :

- Tu es en colère ?

- De quoi ?, demanda Sam perdu.

- Tu sembles tout le temps en colère ses temps-ci surtout quand on est tout les deux. J'ai fait quelques choses de mal ? Ou alors je n'ai pas fait quelques choses que tu voulais et tu m'en veux ?

Sam baissa la tête et Simon s'asseya au bord du lit pour l'attirer contre lui et le prendre dans ses bras. Sam s'asseya à Califourchon sur ses cuisses et lui dit :

- Je veux que tu me touche plus... intimement.

Simon ria contre toute attente vexant un peu Sam.

- Tu vas partir en fou rire ?, demanda-t-il en colère.

- La dernière fois que j'ai simplement passé ma main sur tes fesses au dessus de ton caleçon tu as fait un bon en arrière et tu t'es exclamé qu'on allait regarder un film. On a rien fait depuis la première fois où j'ai touché ta prostate.

- C'était il y a longtemps...

- C'était il y a deux semaines.

Simon soupira en embrassant sa tempe.

- Il ne faut pas que tu te force à être prêt avant de l'être vraiment, je m'en voudrais de te blesser et tu m'en voudra de ne pas avoir arrêté. Prévoir ce moment c'est bien, et on peut en parler mais ce forcer n'est pas la solution.

Sam rougit de tout le corps et marmonna :

- J'aime bien quand je le fais.

Simon le regarda, incrédule et lui demanda :

- Attends, tu... non... tu t'es touché...là ? Tout seul ?

Il se contenta de hocher la tête mais Simon ne s'en contenta pas. Il tourna le visage de Sam vers lui et lui demanda encore :

- Tu t'es touché seul ?

- Oui.

Simon le regarda, essayant de rassembler une quelconque nuances de mensonge mais rien n'était là. Là, il perdit pied. Sam vit le moment où Simon comprit et perdit le contrôle de ses propres pensées. Ses pupilles s'étaient dilatés à l'extrême, il avait resserrer les mains contre son dos et la bosse qu'il sentait dans le pantalon de Simon ne laissait aucune place au doute. Sam baissa la tête et la détourna, gênait et complètement paniqué maintenant qu'il avait conscience d'avoir réveillé le grand méchant loup. Il sentit la langue de Simon contre la peau de son épaule et de son cou. Il embrassa sa gorge en serrant le bassin de Sam d'un coup sec contre le sien. Sam se cambra rejetant la tête en arrière pour gémir plus fort et laisser libre champs à Simon pour recommencer. Simon qui passa la langue de sa gorge à son oreille avant de la morde doucement. Il retira sa veste et avant que le blond ne puisse y penser il agrippa le menton de Sam pour l'embrasser. C'était le baisé le plus chaud qu'il n'ait jamais partagé et tandis qu'il l'embrassait Simon passa ses mains sous le jean et le caleçon de Sam pour caresser ses fesses et frotter leurs bassin l'un contre l'autre. Sam lâcha les lèvres pour gémir et enfuie son visage dans le cou de Simon qui continuait de le torturer. Il lui murmura alors à l'oreille :

Trouble FêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant