Simon 5#

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La remise des diplômes étaient arrivées, les larmes et les séparations aussi. Sam avait choisie la Californie, Simon le Connecticut, à côté de la maison. L'un pour le programme d'étude, l'autre pour aider à la maison. Ils ne se voyaient plus qu'à travers un écran et c'était encore dur à certains moment. Leurs vies étaient bien différentes.

Sam avait beaucoup d'amis, toujours très sociable, il avait réussie à s'intégrer parfaitement dans un groupe de grand comique et dragueur invétéré. Il assisté à des fêtes mais ne restait jamais longtemps, il se contentait de passer, de boire un verre et de repartir. Il pensait à Simon et même si tout les deux s'étaient éloignés. Il ne voulait pas le tromper ou le trahir. Il rentrait dans sa chambre se m'était au lit avec un t-shirt que Simon lui avait passé comme doudou et qui avait perdue toute odeur depuis le temps. Il s'endormait et fuyait sa tristesse le plus possible. Et puis un jour, trop de soucis, trop d'alcool et trop de tristesse l'avait poussé à embrasser une fille. Et puis il s'était enfuie en regrettant d'être lui et d'avoir fait une chose pareil.

Simon pour ça part, ce plaisait dans son campus. Il n'avait pas vraiment d'ami proche, en dehors de ce du lycée à qui il parlait encore par téléphone mais il était bien. Il aidait son père, avait le temps de bosser un peu à côté, prenait le temps d'attendre désespérément devant son ordinateur ou son téléphone, un appelle vidéo de Sam. Mais il s'éloignait et même si ça déchiré l'âme de Simon, c'était le choix de son petit ami et il le respectait. Même si s'était horrible qu'il lui manque à ce point.

- Tu devrais y aller, s'était exclamé Noah à travers le téléphone.

- Tu crois ?, demanda Simon.

- Oui ! Tu y vas pour le voir et pour mettre les choses au clair. C'est compliqué les relations à distance surtout quand vous n'avez pas les mêmes horaires mais ça peut le faire.

- Tu as raison, j'y vais !

Noah cria un :

- Vas-y mon pote.

Pendant que Simon préparait ses affaires. Il fourra un nécessaire de deux ou trois jours dans son sac et fonça vers sa voiture pour passer le week-end avec Sam en Californie. Il avait passé les embouteillages, les problèmes des stations essences vraiment glauque mais il était là. Sur le parking, téléphone à la main entrain d'appeler son amoureux. Sam décrocha essouflé et demanda d'une voix tremblante :

- Oui ?

- Salut mon cœur. Tout va bien ?

- Oui je... je révisais et je me suis endormie.

Une voix s'éleva derrière Sam, une voix profonde celle d'un homme et une musique très rythmé comme à une fête mais il était trois heures de l'après-midi.

- Oh... je voulais juste te faire une surprise. Je...

- On peut se rappeler ? Je suis occupé avec les cours et...

Simon le coupa avec colère.

- Non, on peut pas ! Je suis sûr le parking de ton campus en t'écoutant me mentir depuis déjà un bon 5 minutes parce que tu es à une fête et pas entrain de réviser tes cours. Je voulais juste te voir et te dire à quel point tu me manque et que je t'aime mais visiblement, t'en a rien à foutre.

Il raccrocha et remonta dans sa voiture pourtant il ne partait pas. Il attendit, peut-être que Sam allait le rappeler pour lui parler. Un peu, les larmes aux yeux, il rejette la tête en arrière pour ne pas voir les dizaines de personnes torse nue en plein milieu du parc du campus. Son téléphone vibra et se ne fut pas Sam mais Nate qui demandait des nouvelles de ce qui se passait.

Simon laissa couler quelques larmes et se reprit immédiatement en les essuyant, répondant que les retrouvailles larmoyants et romantique c'était seulement dans les films. Quelqu'un frappa à la porte du pick-up. Il se tourna pour apercevoir un Sam essouflé en t-shirt. Le téléphone à la main le dévisager. Simon soupira et descendit avant de fermer la portière. Sam était serré dans son jean, il n'avait pas changé. Il avait bronzé mais rien d'autres.

Simon avait changé, c'est cheveux était en bataille, ses muscles dessinés, ses lentilles de contact dégagés son visage et sa veste de hockey lui allait vraiment bien. Sa veste...

- Tu ne joue pas au hockey.

- Depuis le début de nos cursus si.

- Tu déteste le sport.

- Ça paye les études.

Simon soupira et ria de façon nerveuse.

- On ne se connaît même plus. Je t'aime comme un dingue, je pense à toi tout les jours, je voudrais être avec toi tout le temps mais est-ce que tu peux en dire autant ? Est-ce que tu peux me regarder dans les yeux et me dire que tu fais la même chose, que tu attends mes appels, que tu penses à moi quand tu vois ton fond d'écran... Tu le peux ?

Sam pleurait. Simon comprit alors que c'était finit. Sam agrippa simplement son t-shirt et répondit :

- Je pense à toi et je t'aime. Je t'aime vraiment de tout mon cœur. Mais tout ça c'est de plus en plus compliqué, de plus en plus dur je...

- Tu rends les choses compliqués Sam.

Sam pleura de plus belle, en l'appelant par son prénom Simon lui disait que c'était finit.

- Si tu veux rompre avec moi, alors tu dois le dire.

- Je ne veux pas, répondit Sam.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Être comme avant.

- C'est impossible.

Sam hocha la tête en se blotissant contre son amoureux. Simon hésita et finalement craqua et le serra contre lui.

- Une pause, pas un adieu, murmura Simon.

Sam secoua la tête en le serrant plus fort.

- Sam, tu vas à des fêtes de sororité à 15h, tu es visiblement à ton troisième ou quatrième verres, tu ne savait pas que je jouait au hockey, tu as besoin de te concentrer, de te demander ce que tu veux vraiment et si tu me calcule dans tes plans, alors je serais là. J'ai attendue que tu m'aime pendant un an, je peux attendre encore un peu.

- Je t'aime.

C'était désespéré, complètement perdue. Sam pris son visage en coupe et l'embrassa dans un baisé assoiffé, un au revoir plein de larmes. Que Simon pris vraiment pour un adieu.

Il était partie une heure plus tard, c'était terminé. Vraiment finit. Noah le harcelé en demandant s'il avait finit par faire l'amour sur le parking. Simon s'était garé un peu plus loin sur la route et avait pleuré. Longtemps. Le cœur lourd et troué.

Trouble FêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant