- Sam tu vas être en retard au lycée, cria Vivian.
- C'est ça de se goinfrer de tout et n'importe quoi avant d'aller dormir, s'exclama Katherine. Laisse le va, demain c'est le week-end.
Vivian hocha la tête et cria :
- On part travailler mon coeur, s'il y a un problème tu nous appelle.
- Ok, je vous aime, répondit la voix étouffé de leur fils.
La porte claqua et il fut seul. Il ne savait pas vraiment s'il était malade ou s'il déprimait. Il avait envie que Simon réponde. Il vérifiera une fois de plus son téléphone avant de soupirer à fendre l'âme en deux et de plonger sa tête dans son oreiller, sa couette au dessus. Avec un peu de chance, il suffoquerai. Son portable vibra et il le saisie en se redressant d'un coup.
De Kyle :
Simon est là, miracle ! Pourquoi toi tu es chez toi ? Et pourquoi c'est tes mères qui me prévienne de pas passer te chercher ?De Sam :
Cool ! Malade, pas envie.De Noah :
Vous craignez à vous avouer des trucs par textos sans me mettre dans la confidence.De Sam À Noah :
Merde !Il n'avait même pas envie de faire mieux.
De Kyle :
C'est tout ?De Sam :
J'ai rien à dire.De Kyle :
Ok je vois ! Donc pas de crie de joie parce qu'il est revenue en cours ?De Sam :
Pourquoi ? Lundi je reviens, il ne sera sûrement pas là.De Kyle :
MDR vu comme ça ! À demain Lucien !De Sam :
À plus dans l'bus !Il passa une désagréable matinée au lit à se morfondre sur son sort avant de se lever et de décider de ranger sa chambre de fond en comble, ça se résuma facilement à plier des vêtements, ranger des jeux vidéos et des bouquins. Il alluma la console pour se détendre sans trop faire attention aux images. Il l'éteignit au bout de 20 minutes, ennuyé. Il se rallonger et prit son portable pour surfer sur internet et regarder des vidéos de gens qui tombaient pour rire un peu mais rien à faire, il se sentait toujours triste au fond. D'habitude il regardait les gens qui tombaient en cours d'art avec Simon. Ils en avaient eue des fou rire incontrôlable à regarder des conneries pendant ce cours. Son trouble et sa peine amplifièrent. Il bombarda Noah et Kyle de messages, auquel personnes ne répondit. Il descendit avec sa couverture sur l'épaule et alluma la télévision jusqu'à tomber sur Dr House. Il s'enroula comme un tacos dans sa couette et s'allongea en boule en regardant épisode sur épisode, criant sur les personnages qui ne prenait pas ses diagnostics au sérieux. Il faisait vraiment pitié vu de l'extérieur. Vers 15h, quelqu'un frappa à la porte. Il cria :
- On a pas besoin de la conversion, la damnation éternelle nous tente bien !
On frappa une fois de plus et il soupira de dépit, il avait prit une douche pour rester en jogging et t- shirt et on le dérangeait, il partie ouvrir tout de même. Simon replaça ses lunettes au moment où Sam ouvrit la porte.
- Salut, dit-il. J-je t'ai apporté tes cours.
Sam le regarda avant de secouer la tête.
- Tu fais la gueule pendant des jours, tu fais le mort quand je t'envoie des textos, tu m'évite comme la peste et maintenant tu te pointe ici pour m'apporter mes cours ?
- C'était maladroit..., commença le brun avant d'être interrompu.
- Maladroit ?!, s'exclama Sam. Je t'ai avoué ce que je ressentais quand j'étais avec toi, je t'ai avoué que ça me perturbait mais que c'était foutrement bien de ressentir ça. J'attendais une réponse Simon ! J'attendais une réponse, pas seulement trois petit point qui disparaissent après un temps interminable sur mon écran.
Simon ouvrit la bouche et la ferma tout de suite après.
- Ça va trop vite ?, demanda Sam. J'suis pas assez beau gosse ? C'est le baisé au lycée qui t'emmerde ? C'est le fait que je parle trop ? C'est quoi le problème pour que tu es soudainement envie de carrément plus me regarder dans les yeux ?
- J'ai envie de t'embrasser, s'exclama Simon précipitamment. J'en ai tout le temps envie depuis lundi, c'est devenue une obsession encore plus qu'avant que tu n'engage le premier. Je ressens toutes ses choses si intense pour toi et je panique à l'idée de te faire peur en t'avouant tout ça. Que tu te dise que c'est beaucoup trop.
Simon parlait vite en faisant les cent pas dans le hall de la maison.
- Pourquoi il faut toujours que tu cherches compliqué ?, demanda Sam en se frottant les yeux. C'est dingue bordel, tu pouvais pas juste le dire ..?! On a discuté de truc bien plus gênant que simplement l'envie de se rouler des pelles jusqu'à l'engourdissement.
- C'est différent, lui exposa Simon.
- En quoi ?, demanda Sam en fermant la porte d'entrée s'emportant dans la foulée. On a parler de la vitesse avec laquelle on se masturbait ! En quoi c'est moins gênant ?
- On a dit qu'on en parlerai plus, s'insurgea Simon.
- On a aussi dit qu'on se ferait jamais la gueule sans se parler en adulte, s'exclama Sam. Ça nous réussie pas les pactes !
- Tu veux que je sois honnête ? Tu veux qu'on avoue des trucs gênant ?, s'emporta alors à son tour Simon. J'ai envie de t'embrasser tout le temps. Non... non enfaite, j'ai envie de toi tout le temps. J'ai envie de lécher ton corps lentement et de t'entendre gémir mon prénom. J'ai envie de te déshabiller, et pas seulement du regard, avant de glisser mes mains sur ta peau. Je pense à toi quand je vais pas bien. Je pense à toi quand je vais bien aussi. Je pense à toi quand je dors et que je rêve. Je pense à toi quand je me caresse. Ça te va là ? C'est assez honnête et gênant pour toi ?
Sam resta bouche bée un instant avant de plonger sur les lèvres de Simon et de poser ses mains de chaque côté de sa tête pour toujours plus le rapprocher. Le brun ne se le fit pas dire deux fois et saisie les hanches devant lui pour serrer leurs tailles l'une contre l'autre. Leurs langues ne tardèrent pas à se rencontrer avec ardeur tandis que Sam faisait reculer Simon vers la petite commode de l'entrée où le jeune homme put simplement s'appuyer pour ne pas s'emporter et tomber. Sam lui retira son blouson doucement et c'est Simon qui cette fois prit la tendre initiative d'embrasser la peau nu du cou de Sam qui l'avait tenté plus d'une fois. Il déposa un baisé dessus délicatement ramassant un soupire particulièrement encourageant. Il lécha doucement la même zone et eut le droit au même son tandis que le jeune homme agrippait son t- shirt. Il mordilla doucement et cette fois, le gémissement éclata de la gorge de Sam envoyant une salve de frisson dans tout le corps pressé contre le sien. C'est en constatant les réactions qu'il provoquait sur le corps de Sam que Simon se stoppa doucement, reposant ses lèvres sur celle de son vis-à-vis.
- Pourquoi ?, demanda Simon.
Sam les prit les mains reculant un peu.
- Je te trouvais sexy, répondit-il. Tu t' énerve jamais mais là...
- Tu me trouve... sexy ?
Sam hocha la tête avant de la baisser en riant.
- Ça te dit de regarder un film ou juste rester un peu ?, proposa Sam.
Simon sourit en hochant la tête. Alors son vis-à-vis ne se le fit pas dire deux fois avant de le tirer à travers la pièce en lui tenant la main pour récupérer sa couette, éteindre la télé et monter dans sa chambre ou ils s'allongèrent sur le lit tournaient l'un vers l'autre.
- On est quoi ?, demanda Simon.
- Des êtres humains, lui répondit son ami.
Simon rit avant de rouler des yeux. Sam lui prit alors la main avant de demander :
- Tu sors avec moi ?
- Ça peut se faire, ria Simon avant d'embrasser Sam une fois encore.
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Trouble Fête
RomanceLa soirée était longue, la musique trop forte. Une soirée de lycéens normale en somme. Pourtant, le coeur de Sam bat la chamade en regardant Simon partir en courant après que tout le monde est entendue qu'il l'aimait. Et sa petite vie ennuyeuse devi...