DIAMILATOU TOME 1 : SECRETS ET MENSONGES

16 MALADE

Diamila a sa place, resta jusqu’à la descente, elle ne sortit même pas pour prendre l’air ou faire autres, elle ne parla a personne et se concentrait uniquement sur leur leçon du jour.
Le dernier cours fini, elle fut la première à sortir de la salle. « Bon ma journée n’est pas achevée je dois aller au travail maintenant. Je commence à devenir folle, voilà que je parle à moi-même ».
Elle arriva au poste toute souriante comme on le dit toujours ou que tu sois, tout le monde ne peut pas t’aimer. Certains t’aiment d’autres non. Ce qui se passa avec Diamila dès qu’elle mit le pas dans le pavillon, certains la regardait amicalement, d’autres avec mépris.
Elle salua salamou alaykoum et ils la répondirent «  maleykoum salam ».
-pardon madame ou se trouve le dressing ? demanda-t-elle à la jeune fille devant elle
-alors c’est toi la nouvelle dont parlait M.Cisse ce matin
-oui je pense
-viens je t’amène. Le nom ?
-c’est Diamila et toi, Dado il me semble.
-oui c’est bien mon nom. Mais qui te la dit ? dit-elle étonnée
-ton badge me la dit. Bon je suis ravie de te connaitre
-le plaisir est partagé. Bon voici le dressing et voilà ton casier.
-Merci Dado
Elle se mit à son poste qui était entre celui de Dado et d’un jeune homme.
En finissant son travail, elle sortit et vit Aliou qui l’attendait à la porte :
-comment c’était le travail
- bien
- on peut rentrer alors !
- « ON !! » tu as dit. Tu habites maintenant chez moi ?
- mais non toi, c’est toi qui habiteras chez moi
- Qui te la dit ?
- Je le sais c’est tout. Bon on y va alors
- D’accord
Ils sortirent avec la plupart des employés qui les regardaient. Même pas un jour que les ragots commencèrent à sortir de partout.
Dans la voiture, ils passèrent plus de 20 minutes sans un mot juste à se regarder :
-mon cher Aliou, mon père veut toujours que je vive et je te demanderai sur ce de regarder devant toi.
- (…)
Arrivé au bas de la porte :
-bon merci pour le dépôt
- ma récompense !
- quelle récompense ?
- mon bisou
- MDR !! répondit-elle en sortant de la voiture. Bon à demain.
Diamila entra dans la maison et se dirigea directement dans la cuisine ou elle trouva Diary qui tenait une bouteille qu’elle versa une partie dans une tasse et rajouta de l’eau. Celle-ci en se retournant, tomba sur le regard de Diamila et renversa de suite le pot rempli d’eau :
-depuis quand tu es là ?
- bonjour Diary ça va ?
- Oui ça va
- ou est maman ?
- elle est sortie tout à l’heure
- et papa ? répliqua-t-elle
- dans le salon
-il est déjà rentré ? dit-elle étonnée
- oui à 17h
Diamila accourut de suite chez son père
-salam mon papa chéri. Qu’est-ce qui t’arrives ?
- walaykoum salam ma fille. Ce n’est rien juste un petit malaise. N’a-t-il fini sa phrase que Diary entra et lui donna à boire. Il but et alla se reposer dans sa chambre
Aliou arrivé chez lui, alla saluer sa mère et regagnât sa chambre. Rama le rejoint avec son déjeuner :
-bonjour Aliou
- bonjour Rama. Comment vas-tu, tu m’as l’air souffrant ?
- ça va ne t’inquiète(…)
Elle ne termina sa phrase qu’elle s’évanouie dans les bras d’Aliou
-Maman !! hurla Aliou
Mère Sokhna accourut toute inquiète :
- Qu’est-ce qu’il y a mon chéri ?
- rama s’est évanouie
- c’est juste pour ça que tu hurle ainsi ? Je m’étais vraiment inquiétée. Cette sorcière fait juste semblant, ne t’inquiète pas.
- maman, c’est la femme de ton fils que tu appelles sorcière et tu ne vois pas son état ?
- oh Aliou, je ne dis que la vérité. Répondit-elle ironiquement
- bon moi je l’emmène à l’hôpital. Si papa rentre tu l’informe de la situation.
- hum !
2 heures plus tard, Souleymane rentra avec son sac dans les bras.
-bonsoir, dit-il mais personne ne répondit. Il se dirigea dans le salon où il trouva Sokhna avec Anta. Il salua et demandant son fils et sa belle-fille :
-ils sont à l’hôpital
- A l’hôpital ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
- ta sorcière de belle-fille a fait une petite scène d’évanouissement. Dit-elle en regardant la télé
- ou sont-ils partis ?
- à l’hôpital je t’ai dit !
- quel hôpital bon sang ???
- hé parles doucement, tu vas briser mon tympan.
- réponds-moi bon sang Sokhna
- je ne sais pas ! dit-elle en se moquant
Sans prononcer de mot, Souleymane sortit de la salle et se pressa d’appeler Aliou en lui demandant leur position.