DIAMILATOU TOME 1 : SECRETS ET MENSONGES

18 plan

 
Mariétou chez elle, était sur son lit à se connecter jusqu’à ce qu’elle reçut un appel de Jalila :
-oh Marie si tu savais ce qui m’est arrivé (…)
- hé ! Tu penses à quoi là Jalila ?tu te crois ou ? Tu penses que j’ai oublié la dernière fois
- mais c’est du passé tout ça
- Pour toi oui, mais pas pour moi
- Qu’est-ce que tu  sous-entends là ? demanda Jalila
- (…)
Elle ne répondit même pas et lui raccrocha au nez.
«  Mais pour qui elle se prend celle-là, elle croit qu’elle peut faire ce qu’elle veut puis revenir comme si de rien n’était. Avec moi ça ne marche pas. Et son petit amoureux qui est déjà marié. Quand elle l’apprendra, elle verra que personne ne rabaisse les paroles de Mariétou ». Elle alla dans la cuisine pour retrouver sa mère qui lui demanda d’aller rendre visite à sa tante.
Elle prit le temps de bien se préparer avec sa noirceur de peau qui se rallie à la noirceur de son cœur, sa grosse poitrine qui se combine à son orgueil infini.
Arrivée, elle salua mère Sokhna et Anta qui était dans ses bras. Elle demanda Rama mais sa tante ne lui répondit guère. Elle changea alors de sujet et elles se mirent à parler comme une mère et sa fille avec leurs points familiaux en communs :
-vraiment tu es comme ma fille que je n’ai pas sue avoir
- oh ma tatie chérie. Dit-elle te lui donna un bisou avant de partir.
Penda, la « veuve »de Malick vivait avec sa fille Fama et sa mère. Elle était une égoïste qui ne pensait qu’à l’argent, elle ne s’occupe guère de sa fille, tout l’argent qu’Aita lui donnait pour sa fille, elle s’en achetait des bijoux, des tickets de soirée et pleins de choses futiles. Sa fille sage qu’elle tirant sa beauté de ses tantes, souriante, nettoyait la maison avec sa grand-mère à l’âge de 6ans. On pourrait dire que c’est une diamila junior.
Penda comme tous les mois, se réveilla tôt et partit prendre l’argent destiné à sa fille chez Aita. Arrivée, elle demanda sa belle-mère et Diary l’amena au salon ou était Aita. Après l’avoir saluer, Penda commença de suite :
-mère vu que Fama est toujours une petite fille, ses dépenses étant élevées, son argent que vous m’avez donné pour le mois est terminé
- comment fini Penda ? Tout ce que je t’ai donné il y a 2 semaines, tu dis que c’est fini.
- oui mère, n’oubliez pas qu’ici les outils des enfants sont plus chers que ceux des grands et elle n’a que 6 ans.
- bon tiens c’est tout ce que j’ai pour le moment et vraiment je voudrais voir ma petite fille
- merci mère. Je vous l’amènerai, ne vous inquiétez pas. J’y vais
Issa dans sa chambre toujours souffrant resta pour une seconde journée «  mais qu’est-ce qui m’arrives mon seigneur, ma mort approche-t-elle ? Quelqu’un me voudrait-il du mal ? Oh seigneur, guidez-moi ! » « Issa »
-oui
- je t’appelle depuis tout à l’heure. Ou étais tu ?
- je pensais à certaines choses
- à quoi ?
- (…)
Pendant ce temps, Diary partit à la mosquée : «  mais ou vais-je mettre ce fétiche ? Voyons voir, si je le mets ici, on va le voir de suite, et là ? Non ce n’est pas bon. Voilà ici ça ira. » Soudain elle se retourna toute affolée :
-oui monsieur
- que faites-vous à mon poste ? dit Demba
- Pardonnez-moi monsieur, mais à ce que je sache c’est Issa qui est l’imam.
- Oui mais pas pour longtemps et ce poste m’appartiendra. Dit-il aisément
- J’en doute fort. Répondit-elle en murmurant
- que dites-vous ?
- j’ai dit que je ne pense pas que vous puissiez enlever mon … je veux dire Issa de là
- je réussirai ma chère tôt ou tard
- je pourrai vous aider !
- comment ?
- (…)
Ils continuèrent leur discussion et Demba prit le fétiche pour le mettre en lieu plus sur puis Diary rentra.
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