Une jeune femme avance dans les couloirs de son hôtel avec son habituelle démarche assurée, les épaules droites et les talons de ses escarpins claquant sur le sol de marbre du bâtiment de luxe.
Elle vient de remporter un énorme pactole, certes illégalement car cette affaire impliquait de négocier de la drogue dure pour un gang, mais elle l'a gagné quand même. Après tout elle est son propre patron, personne ne risque d'être au courant de ses délits. Et au pire des cas, elle engagera un homme de main pour éliminer les menaces.
C'est une femme forte et indépendante, mais ce soir après sa dure journée de travail, elle a besoin d'un remontant.Liza - Antoine, passe moi la carte d'accès à la chambre.
Antonin - C'est Antonin Madame Endo...
L'homme lui tend l'objet demandé.
Liza - Peu importe. Demain quand je me réveillerais tu ne seras plus là, tu auras complètement oublié qui je suis et ce qu'on a fait et on ne se reverra jamais. Compris Anthony ?
Liza ouvre la porte et pénètre dans la grande pièce dans laquelle elle séjourne depuis près d'une semaine. Elle se dirige vers son lit pour brancher son téléphone puis s'assoit sur le rebord de celui ci en fixant l'être humain qui va lui servir de jouet pour la nuit.
Liza - Dis moi Anto... Ant euh...
Antonin - C'est Antonin.
Liza - Voilà, Antonin. Approche toi...
Le garçon encore impressionné par la prestance et le charisme de la femme en face de lui se laisse guider jusqu'à elle.
Liza - Quel âge as-tu ?
Antonin - Vingt-deux ans Madame.
Liza - C'est que ça ne me rajeunit pas... Murmure t-elle. Bon voilà ce qu'on va faire, elle s'approche de l'homme en empoignant sa cravate, tu vas me-
La sonnerie de son téléphone la coupe dans son récit, elle s'apprête à raccrocher mais la vue du numéro étrangé la fait vite changer d'avis.
Liza - Un appel du Japon ? Mais il est minuit passé bordel ! Qui ose me déranger à cette heure ?
Elle débranche le téléphone avec violence et par dans la salle de bain en faisant signe à son amant de l'attendre.
Liza - Liza Endo, à qui ai-je l'honneur ? Demande la femme ironiquement.
? - Liza, demain à vingt-trois heure au dojo. C'est urgent.
À peine à t-elle pus répondre que la personne a raccroché.
Liza reste quelques instant bouche bée, les yeux écarquillés par la voix qu'elle vient d'entendre.Manjiro ?
C'est la seule chose qui lui est venu à l'esprit suite à ce qu'il vient de se passer.
C'est le seul qui peu savoir où se trouve le dojo, ou du moins qui peut savoir que j'y ai déjà été. Mais pourquoi me contacter après presque dix ans ? Est-ce que c'était vraiment sa voix ? Comment ça c'est urgent ? Papy serait-il décédé ? Il faut que j'y aille...
Trop de questions sans réponses se bouscule dans sa tête. Elle devait y aller, même si c'était un canular. Tant pis elle devait s'en assurer d'elle même, elle n'a confiance qu'en elle de toute manière.
Elle sort précipitamment de la salle d'eau pour empiler ses vêtements dans son énorme valise.
Liza - Écoute Anto-machin, j'ai une grosse urgence, il faut que je parte au Japon immédiatement. Tu rendras la chambre demain à midi s'il te plaît.
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𝐍𝐞𝐠𝐨𝐭𝐢𝐚𝐭𝐨𝐫
أدب الهواة𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐞𝐬𝐬𝐚𝐲𝐨𝐧𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐟𝐮𝐢𝐫 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞́, 𝐝'𝐨𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐝𝐞́𝐦𝐨𝐧𝐬, 𝐞𝐭 𝐨𝐧 𝐬𝐚𝐜𝐫𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐛𝐞𝐚𝐮𝐜𝐨𝐮𝐩 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐡𝐚𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐧 𝐨�...