Risible rancœur - L.HS ENHYPEN

Cette fille

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- Je peux γ ɑlleɾ mɑintenɑnt, demɑndɑ-t-elle

- Mon sweɑt-shiɾt noiɾ ?

- Tu ne veux pɑs que je ɾentɾe lɑ poitɾine nue sincèɾement ?

- Tu n'ɑvɑis qu'ɑ̀ t'hɑbilleɾ en conséquence.

- Comment en si peu de temps t'ɑs pus...

Première larme.

- eh, tu sɑis quoi tiens ton putɑin de sweɑt-shiɾt.

- Je te ɾemeɾcie, tu peux descendɾe mɑintenɑnt.

Une seconde larme coula le long de sa joue. Ses yeux exprimaient un sentiment que je n'avais jamais perçu venant d'elle. Elle était toujours tendre et amoureuse. Elle n'était jamais blessée. Mais ce soir-là c'était différent. 

Ces larmes marquaient la dernière fois que je voyais sa peau claire, la forme de ses petites épaules torturées par ces bretelles trop courtes, la courbure de sa taille...

Ses mains que je savais décrire au détail près.

J'avais comme envie de les serrer fort contre moi pour qu'elle comprenne ce que mon cœur voulait tant lui dire...

Pour espérer que ça ne soit qu'un cauchemar et qu'à mon réveil elle sera endormie à mes côtés. Son doux visage accompagné d'une voix montrant qu'elle était perdue entre deux monde. Ce que j'aimais le plus ses douces joues hydratées avec toute sortes de masques. Ses indispensables. 

À quel moment nous avons tout perdu ?

À quel point elle s'est battue ?

À quel point son cœur saigne ?

Est ce qu'elle regrettera tout ce qu'on a vécu ?

Tout ce qu'on a essayé ensemble ?

Tout ce que la vie nous a fait subir ?

Est-ce qu'on se reverra ?

Chaque pas qui l'éloignait de la voiture.

À chaque goutte de pluie qui tombait, mon cerveau se tuait de questions, et mon cœur se déchirait.

J'avais besoin. Là, tout de suite, j'avais réellement envie évacuer toutes ces émotions en la regardant droit dans les yeux et lui disant par la force de mes lèvres que je regrettais chaque mots que j'avais prononcé.

Je n'avais pas eu le courage de lever la tête en lui disant toutes ces phrases qui paraissait banale. Parce que tous les deux, on savait qu'elles avaient toutes une signification.

Aucun mot ne pouvait me sauver. Je n'avais rien à lui dire. Je voulais juste qu'elle m'entende souffrir. Que chaque souffle qui décompenserait ma poitrine serait assez douloureux pour qu'elle puisse les ressentir.

La protéger. La réchauffer. La couvrir. L'embrasser. La serrer fort. Tout ce qui me paraissait acquis, banale.

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Coucou, ici Noory. Je suis contente de vous proposer la correction de Risible Rancœur, ne mérite-t-elle pas une meilleure qualité ? Bien sûr que oui. J'espère qu'elle vous plaira davantage.


Correction 100422

Correction 231022