LE CŒUR ENTRE DEUX CAMPS [Esprit Criminel] {TERMINÉ} ~Tome 1~

𝙲𝙷𝙰𝙿𝙸𝚃𝚁𝙴 𝟼 ➢ 𝙽𝚘𝚞𝚟𝚎𝚊𝚞𝚡 é𝚕é𝚖𝚎𝚗𝚝𝚜 (𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎 𝟷) ✔

11 mai, 9h23 à Quantico :

PDV Spencer :

C’était aujourd’hui, la réunion pour évoquer de nouveau de l’affaire de Brooklyn. Deux semaines s'étaient écoulées depuis l’annonce de cette affaire, heureusement il n’y avait aucune victime depuis. Dans quelques minutes, je devrai alors révéler tout ce que savais sur les Da Silva- Heredia. Hier, en rentrant chez moi, j’ai pensé à ce que je pourrais dire sur eux. Je savais que je devrais leur avouer pour Azelya, qu’elle était la cheffe de Lobo Del Muerte. Que c’était elle la fabuleuse personne qui l’a créé comme dirait Garcia.

Actuellement, j’étais dans l’ascenseur, toujours dans mes pensées. La journée d’hier a été éprouvante, j’ai beaucoup réfléchi à ce qu’Hotch m’a dit. J’en arrivais toujours à la même conclusion, est-ce que j’étais responsable ? Je n’arrivais pas à trouver une réponse logique à ce qui s’est passé il y a trois ans. Si ce n’était pas Azel’ ni moi les responsables, qui était le coupable ?

Au fond de moi, je savais que Hotch avait raison, que c’étaient les aléas de la vie, que ce n’était la faute de personne. Il me fallait un coupable alors qu’il n’y avait aucun coupable. J’avais besoin de déverser cette haine, cette injustice sur quelqu’un.

Je croyais avoir fait mon deuil, malheureusement, ce n’était pas le cas. Cela pouvait se comprendre dans un sens car après ce tragique évènement Azel’ et moi nous nous sommes séparés quelque mois après. Je pensais qu’on avait besoin de faire notre deuil séparément. Mais de mon côté, ce n’était pas la bonne « solution ».

On pouvait dire que j’ai beaucoup souffert de cette rupture. J’avais pris quelques semaines de congés mais malgré ça, j’ai continué à penser à elle. Morgan a même essayé de m’arranger des rendez-vous à quatre pour me faire penser à autre chose, mais j’avais toujours refusé. Je n’étais pas prêt à envisager une nouvelle relation. Encore aujourd’hui ce fut le cas.   

Le ding de l’ascenseur retentissait, signe que j’étais bien arrivé à mon étage. Je me dirigeais directement vers la salle de débriefing, là où mes collègues m’attendaient.

Derek : - Salut beau gosse ! Ça va ? demande-t-il en secouant mes cheveux

Spencer : - Salut Morgan, ça peut aller… et toi ? répondais-je en me recoiffant

Derek : - Je vais bien... Mais cela n’a pas l’air d’être ton cas.

Spencer : - Je t’assure que ça va, c’est juste cette enquête qui me… stresse enfin… je suppose.

Derek : - Ouais, je peux comprendre. Mais dis-moi, ce n’est pas plutôt une belle brune espagnole qui te fait stresser à ce point ? fit-il, un sourire mesquin aux lèvres

Spencer : - Arrête de raconter n’importe quoi… murmurais-je éreinté

Morgan aurait peut-être raison finalement. Peut-être que la revoir me rendait nerveux…

Derek : - Mais bien-sûr ! Je vais te croire, tu crois parler à qui Reid ?

Spencer : - Peut-être qu’on ne va même pas se voir ! Alors, s’il te plaît arrête de t’imaginer des choses !

Derek : - Je rêve ou t’essaie de me faire croire que tu n’as pas envie de la voir ?

Spencer : - Je n’ai jamais dit que je ne voulais pas la voir ! tonnais-je en le fixant

Derek : - Donc tu as envie de la voir ?

David : - Morgan, laisse le tranquille veux-tu...