L'étoile

Chapitre 9 : souvenirs (deuxième partie)

PDV extérieur

Quand Harry Potter, Hermione Granger et Ronald Weasley avaient été capturés par les Rafleurs et emmenés au Manoir Malefoy, Draco avait cru que son cœur explosait. Il avait alors appelé son ancien elfe de maison, Dobby. Lorsque Harry et Ron étaient apparu pour sauver Hermione, il avait laissé Harry le désarmer pour qu'ils puissent fuir.

Quand Voldemort annonça pour la première fois la mort de Harry Potter, Draco Malefoy se senti soudain vidé. C'est sans doute cela qui l'amena à rejoindre le seigneur des ténèbres. Et puis Harry avait disparu.

Harry Potter avait décidé de parler à Draco avant de se battre contre Voldemort. Toujours caché sous sa cape d'invisibilité, il s'était faufilé entre les mangemorts et avait dit à Draco qu'il l'aimait. Il ne savait pas s'il l'avait entendu.

Draco Malefoy, comme tous les autres, assistait au combat entre Harry Potter et Voldemort. Et au moment où les deux sorciers levèrent leurs baguettes, ils disparurent. Partout dans la salle, on murmurait. On espérait ne jamais les revoir l'un ou l'autre, parfois l'un et l'autre. Et Voldemort était réapparu.

— Harry Potter est mort !

Quelques-uns se moquèrent. Il avait déjà annoncé cela quelques instants avant. Mais Draco avait peur. Pourquoi Harry ne revenait-il pas ?

Plusieurs amis de Harry lancèrent des sortilèges. Mais Voldemort les dévia et lança des avada kedavra. Draco vit Hannah Abott s'effondrer puis le professeur Chourave et le professeur Slughorn. Il vit Dean Thomas se précipiter vers Seamus Finigan pour l'embrasser avant d'être tout deux touché par un sortilège. Quelqu'un lui attrapa le bras et transplana. Il arriva dans une petite maison et se tourna vers la personne qui l'y avait amené. Il s'agissait en fait d'un groupe de personnes, il y avait Pansy Parkinson, Blaise Zabini, Daphné Greengrass et sa sœur Astoria, Theodore Nott et Milicent Bulstrode.

— On a aucune envie de devenir mangemorts, et toi non plus ! commença Blaise.

— Astoria est allé voir McGonagall pour qu'on puisse aider l'ordre du Phénix, continua Daphné.

— D'ailleurs elle devrait arriver, nota Theo.

En effet, la directrice de Poudlard arriva. Elle commença immédiatement :

— Est-ce qu'il y a parmi vous, des volontaires pour espionner Voldemort pour l'ordre du Phénix ?

Ils se proposèrent tous sauf les sœurs Greengrass.

— On a déjà refusé la marque. Il veut nous tuer, explique Astoria.

— Très bien, fit McGonagall, suivez-moi tous.

Elle les emmena dans une autre pièce où ils virent, au plus grand bonheur de Draco, Harry, Ron et Hermione.

— Olympe Maxime ne devrait plus tarder, annonça McGonagall. En attendant, miss Granger ?

Hermione se leva et prit la parole.

— Nous allons lancer le sortilège de Fidelitas pour vous protéger puisque vous serez en danger. Personne ne pourra révéler que vous n'êtes pas de vrais mangemorts. Je me propose pour être votre gardienne du secret. Si ça vous convient bien sûr.

Ils acceptèrent tous. McGonagal lança le sortilège.

La directrice de Beauxbatons arriva. Elle lança :

— Bonjour (en français) Je suis la gardienne du secret de Harry !  (en anglais).

Le sortilège fut lancé. Ils convinrent de tous partir le lendemain. Pour profiter d'une dernière nuit, chacun voulut rester avec la personne qu'il aimait. Draco se blotti dans les bras de Harry et ils regardèrent les autres.

C'est alors qu'Astoria regarda Pansy.

— Et puis merde, jura-t-elle, si tu dois partir risquer ta vie demain, autant que je te le dise maintenant sinon je n'aurais plus jamais l'occasion ! Pansy, je suis amoureuse de toi !

Pansy embrassa la magnifique blonde.

Après qu'elles furent sorties, Blaise se tourna vers Daphné et ouvrit la bouche. Elle le gifla et lui dit :

— N'essaie même pas d'être aussi grossier et fais bien les choses.

— Daphné, aurais-tu l'obligeance d'accepter de sortir avec moi ?

— Crétin, murmura-t-elle avant de l'embrasser.

Sans que Harry et Draco ne s'en rendent compte, Ron et Hermione étaient partis. Et Theo faisait de même avec Milicent.

Ils se jurèrent de profiter de leur nuit. Et ils le firent.