Chapitre 19 : la Dame d'Argent

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PDV extérieur

Une femme vêtue d'argent avance dans la salle. Sans quitter le cadavre de Lord Voldemort des yeux, elle dit :

— Qu'elle est cette manie qu'ont les hommes de parler, parler, parler alors qu'ils pourraient simplement accomplir ce qu'ils doivent accomplir ?

Un mangemort pointe sa baguette vers elle.

— Toi aussi, tu parles trop !

Elle ignore sa phrase. Et il lance un sortilège.

Sans même se tourner vers celui qui l'attaque, elle jette un protego derrière elle.

— Aucune importance, reprend-t-elle. Non, aucune importance, répète-t-elle en se tournant.

Elle jette un puissant sortilège informulé et tous les mangemorts se retrouvent figés. Tous sauf quatre. Ceux-ci transplanent avant même de chercher à comprendre ce qui se passe.

La dame vêtue d'argent les regarde faire mais n'intervient pas. Puis, elle se tourne vers celui qui est assis dans un coin de la pièce.

Harry Potter a observé toute la scène. Il n'a pas tout compris mais il sait que cette femme vient de lui sauver la vie. Il ne sait pas pourquoi mais peu lui importe.

Elle murmure :

— accio baguette.

Et la baguette du sorcier s'échappe de la cape d'un mangemort. D'un coup de sa propre baguette, elle délivre Harry Potter et lui lance sa baguette. Il l'attrape et se relève.

— Merci, dit-il.

Il ne sait pas si elle l'a écouté.

Elle lance le sortilège du patronus, une petite fouine apparaît.

— Va porter mon message à McGonagall. Les membres de l'Ordre doivent venir au plus vite.

Elle attrape la main de l'Élu et transplane. Ils apparaissent dans la maison de Pansy.

PDV Draco

Je sors de ma chambre. Je me rends dans le salon en espérant trouver Cassiopée. À la place, je vois apparaître une femme avec un masque et une robe argentée. Et à côté d'elle, je vois Harry Potter. Je cours le prendre dans mes bras.

— Tu es vivant, je murmure, tu vas bien...

Il me sert contre lui.

— Tu es vivant, répète-je.

Puis, il s'écarte pour mieux trouver mes lèvres. Pendant que nous nous embrassons, la sorcière disparaît. Lorsque Harry s'écarte, je demande :

— Qui est-elle ?

— Aucune idée.

PDV Cassiopée

Je sors de ma chambre. Je me suis débarrassée de ma robe et de mon masque argenté et j'ai repris mon apparence. J'arrive dans le salon. J'y trouve mes pères évidemment mais également Millicent, Blaise et Theodore. Peu après, Pansy arrive avec Daphné, Astoria, Hermione et les jumeaux Weasley. Ils discutent de la femme argentée qui a tué Voldemort. S'ils savaient...

Le lendemain, McGonagal vient nous voir

— Miss Quetel ? dit-elle. À moins que je ne puisse vous appeler Miss Potter maintenant.

Nous nous écartons des autres.

— Vous comptez leur dire votre exploit ? me demande-t-elle.

— Eh bien, je suppose, répond-je.

— Très bien. C'est une excellente décision. Je vous laisse les informer de cela avant de passer aux autres nouvelles.

Nous retournons dans le salon.

— J'ai quelque chose à vous dire, annonce-je. Je suis la Dame d'Argent. Celle qui a tué Voldemort. Je... Il y a une prophétie faite par la professeure Patil. Ça dit : Lorsque l'un échouera à tuer l'autre et que l'autre échouera à tuer l'un, une enfant sera conçue. En grandissant, elle deviendra la Dame d'Argent. Et après des années d'espoir, elle accomplira ce qui n'avait été accompli. Ainsi l'un mourra et l'autre pourra enfin vivre. Et... L'un, c'est Voldemort et l'autre, c'est toi Harry. L'enfant conçue après votre combat c'est moi. La Dame d'Argent. C'est le nom que je me donnais quand je changeais d'apparence quand j'étais petite. Et j'ai accomplis votre prophétie. J'ai tué Voldemort et Harry va pouvoir vivre sans se cacher.

— Wow ! répondent simplement Daphné et Astoria.

— C'est pour ça qu'on n'a pas été figés, lâche Blaise, parce que tu savais qu'on n'était pas mangemorts.

Je hoche la tête.
— Je dois aussi vous dire, commence McGonagall, que dès que Cassiopée a tué Voldemort, un nouveau ministre provisoire a été nommé. Il a déjà rédigé des dizaines de convocations pour des procès. Ainsi, Millicent Bulstrode, Astoria Greengrass, Daphné Greengrass, Draco Malefoy Theodore Nott, Pansy Parkinson et Blaise Zabini vont devoir se rendre à l'un de ses procès ridicules en tant qu'accusés. Et ils ont déjà des témoins contre vous

— Attendez, l'interrompt Daphné. Vous êtes en train de dire qu'Astoria et moi sommes suspectées ?

— Oui, je suis navrée.

— Une seconde, reprend Pansy, il y a Crabbe et Goyle à ce procès ?

— Oui.

— Ah OK, s'énerve-t-elle, donc ils ont pris tous les Serpentard de notre année et comme il manquait quelqu'un, ils prennent ma petite amie, aussi à Serpentard ! C'est ridicule ! S'ils savaient le nombre de Gryffondors qu'y a chez les mangemorts !

— Ce n'est pas moi qui ai décidé cela, affirme McGonagal. Si ça n'avait tenu qu'à moi, les mangemorts capturés par l'Ordre seraient déjà à Azbakan et je me serais arrangé pour vous innocenter.

— Professeure McGonagal, interviens-je, Pansy à raison, parmi les quatre qui m'ont agressée dans le train, il n'y avait pas un seul Serpentard. Il y avait Suzy Selwyn, Alicia Dubois, son petit ami : un Gryffondor en septième année dont j'ignore le nom et Peter Brown.

— Miss Potter, vous devriez témoigner pour aider votre père et ses amis et contre ces personnes.

J'accepte en hochant la tête.

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