Chapitre 18 : sauver les autres

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PDV Harry

J'ai beau tourner et retourner le problème dans tous les sens je ne vois qu'une seule solution. Je me lève. Hermione le remarque et me demande :

— Tu vas où ?

— Je ne sais pas, je lui réponds. Ailleurs. Loin de cette maison. Et je dois y aller le plus rapidement possible.

Et je ne lui laisse pas le temps de répliquer. Je sors et je transplane.

PDV Draco

— Où se cache Harry Potter ? demande le seigneur des ténèbres à Cassiopée.

— Au nord de l'Écosse, répond-t-elle sous l'emprise du veritaserum. Sur la côte. Notre maison se trouve juste à côté d'une falaise. Ça s'appelle la cabane aux vents.

— Très bien, fait-il.

Ma fille se laisse tomber à genoux en sanglotant.

Pourquoi n'ai-je rien fait pour l'empêcher de tout révéler ?

...

Des fois, je me déteste encore plus que d'habitude...

PDV Harry

Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à cet endroit. Peu importe. Il fera l'affaire. Quoi de mieux que le lieu où je me suis retrouvé quand je me battais contre Vous-savez-qui ?

Je prends le temps de respirer et je garde ma baguette à la main.

Je crie :

— VOLDEMORT !

PDV Cassiopée

Vous-savez-qui s'apprête à transplaner quand Pansy l'arrête :

— Maître, demande-t-elle, que devons-nous faire d'eux ?

— Fais-en ce que tu veux.

Puis il disparaît.

Tout de suite, Blaise me tend la main pour que je me relève. Puis, Theodore nous explique :

— Il n'y a que le seigneur des ténèbres qui peut transplaner dans le Manoir. Il a jeté le même sort qu'à Poudlard. Donc si on veut partir, on doit sortir.

On le suit dans le Manoir jusqu'à l'entrée où on croise un groupe de mangemort qui escorte un homme en cheveux en bataille. Mon père.

Je m'apprête à crier son nom quand Pansy plaque sa main sur ma bouche.

— Ne fais pas ça. Tu ne l'aideras pas.

J'obéis mais je ne détache pas mon regard de mon père jusqu'à ce qu'on passe la barrière anti-transplanage.

Theodore nous fait transplaner jusque dans leur maison.

Pansy sort de sa poche deux baguettes.

Elle me tend la plus petite, la mienne, et l'autre à Draco.

— Allez vous reposer, ordonne-t-elle.

J'entre dans une chambre et je m'assieds sur le lit. Alors que les larmes commencent à couler sur ma joue, je me rappelle la prophétie de Patil. Si j'en crois ce qu'elle dit, la Dame d'Argent, c'est à dire moi apparemment, va avoir son rôle à jouer.

J'attrape ma baguette.

— Accio potion.

Une fiole de la potion qui me permet de changer d'apparence arrive devant moi. Je la bois. D'un coup de baguette, je change mon uniforme de Serdaigle que je n'ai pas pu enlever depuis Poudlard en une longue robe noire aux reflets argentés. En plus, je fais apparaître un masque, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Je préfère prendre des précautions. Je transplane en réussissant par miracle à ne pas me désartibuler.

PDV Harry

Je suis assis sur le sol du Manoir des Ténèbres, attaché. Voldemort a fait venir tous ses mangemorts. Il se tient au milieu de la pièce.

— Mes très chers mangemorts, dit-il. Le jour est enfin venu, Harry Potter va mourir.

Il se tourne vers moi.

— As-tu peur de la mort, Harry Potter ?

— Non, je réponds sincèrement.

— Comment peux-tu ne pas avoir peur ?

— Vous m'avez déjà tué une fois, réplique-je.

— Mais cette fois tu ne te relèvera pas.

Voldemort se retourna vers ses mangemorts et repris son discours ridicule qui ne fait que retarder le moment fatidique de ma mort.

— Ce jour tant attendu où nous n'aurons plus aucune résistance vient enfin. Avec la mort de Potter, c'est le ridicule espoir qu'entretiennent les gens de l'ordre du Phénix qui va s'éteindre.

Il pointe sa baguette sur moi.

— AVADA...

Je ferme les yeux.

— Kedavra, finit une autre voix.

J'attends mais la mort ne vient pas. J'ouvre les yeux.

L'étoileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant