Le coeur de la meute

Chapitre 1

Stiles rentrait chez lui en serrant les dents. Il avait mal, mais il ne pouvait pas aller à l'hôpital. Melissa était de garde, elle ne devait pas prévenir Scott. Quoique, même si elle lui disait qu'il était blessé, le loup ne viendrait pas pour autant le voir.

- Stiles !

- Papa.

Son père l'enlaça.

- Mon dieu. J'ai cru qu'ils ne te laisseraient jamais partir, du moins vivant. J'ai...

- Je suis là papa.

Il avait été enlevé et torturé par une meute ennemi car il était l'humain de la meute Hale, donc le plus faible. Mais il n'avait rien dit à part que son père était shérif et qu'il était avec ami des chasseurs. Alors l'alpha de l'autre meute avait accepté qu'il prévienne son père qu'il ne rentrerait pas de si tôt puis l'alpha avait prit le téléphone pour menacer son père en lui disant de ne rien dire à la meute Hale, ni aux chasseurs et d'attendre gentiment qu'ils allaient le laisser à un moment ou un autre.

Ils avaient dit vrai. Il rentrait chez lui le mardi soir avec une menace en tête.

Ils lui laissaient une semaine. À la prochaine pleine lune, il devrait mener la meute dans un piège sinon ils tueraient son père après l'avoir torturé un long moment.

- Aïe.

- Désolé, fiston. Viens, je vais te soigner.

- D'accord. Mais avant, j'ai besoin de boire, puis de prendre une douche.

- Ne bouge pas, je vais te chercher à boire.

- D'accord.

Il prit son téléphone dans sa poche qu'il avait récupéré dans sa jeep.

Aucun message.

Personne ne s'était inquiété pour lui.

Il avait envie de pleurer, mais il tiendrait jusqu'à ce qu'il soit sous la douche.

- Tiens.

- Merci papa.

Il prit des gorgées d'eau. Puis il prit la tasse de lait chaud. C'était très agréable.

- Donne. Je les pose là le temps de t'aider à monter, puis je viendrais les chercher. Tu n'aurais pas dû conduire dans ton état, j'aurais pu venir te chercher avec quelqu'un et j'aurai conduit la roscoe.

- Je n'y ai pas pensé, je voulais juste rentrer te voir.

Son père le prit de nouveau dans ses bras avant de poser un baiser sur son front.

- Viens. Je t'aide à monter.

¤¤¤

Il était sous la douche. Il se lavait pour la troisième fois, en serrant les dents et en pleurant car il avait très mal à ses blessures ainsi qu'à son cœur. Aucun des loups ne s'étaient inquiétés pour lui. Il pensait qu'il était devenu ami avec certains, mais il avait eu tort. Il se sentait tellement idiot.

Et surtout Scott ne s'était pas inquiété pour lui. Le dernier espoir qu'il avait en ce qui concernait son amitié avec le brun avait éclaté en mille morceaux.

Il rit dans ses larmes. Il avait été torturé car soit disant il était le plus faible de la meute, alors qu'il n'en faisait même pas parti.

Quand ses larmes se tarirent, il sortit de la douche puis il se sécha.

Il alla dans sa chambre avec seulement une serviette autour de la taille. Son père l'attendait pour le soigner.

Il vit la grimace de douleur de ce dernier. Il savait qu'il était amoché, il s'était regardé dans le miroir de la salle de bain.

- Viens t'asseoir.

Il serra une nouvelle fois les dents quand son père le soigna.

- Je suis désolé papa.

- Ne t'excuses pas pour ce qui t'es arrivé.

- Mais tu t'es inquiété. Et...

- Fils. C'est vrai que j'ai eu peur, mais tu n'as pas à t'excuser. Tu n'as rien fait de mal.

- Je vais devoir prendre une décision.

- On dirait que c'est déjà fait.

- Oui. Mais je vais avoir besoin de ton aide, ainsi que celle de Deaton, de Melissa et de Chris. Il est tard pour appeler Melissa et Chris, mais je vais appeler Deaton.

- En tout cas, demain, tu restes à la maison fils.

- Ne t'en fais pas papa. Je ne comptais pas bouger de mon lit.

¤¤¤

Il était dans son lit. Il avait appelé le vétérinaire, il viendrait le lendemain chez lui après son travail.

Son père lui avait apporté le repas au lit. Il avait grignoté, mais il n'avait pas très faim.

Il éteignit son téléphone puis il ferma les yeux. Il était épuisé.

¤¤¤

- Tu veux quoi ? Demanda surpris Chris.

- Stiles, ne fais pas ça, lui dit Melissa les larmes aux yeux.

- Je n'ai pas le choix. Puis ça ne changera rien pour eux. J'ai disparu quatre jours et aucun d'eux ne s'est inquiété. Même si j'en suis peiné, je ne vais pas les trahir alors la seule solution c'est que je les oubli. C'est là que vous entrez en scène Deaton, vous allez devoir m'effacer une partie de ma mémoire, celle concernant ma connaissance du surnaturel et mon amitié avec Scott.