Stiles reprenait le lycée. Son père l'avait retenu une semaine de plus à la maison pour être sûr que sa tête ne lui faisait vraiment plus mal pour qu'il puisse prendre sa voiture sans risque.
Il était à son casier, il prenait un livre qu'il y avait laissé avant son accident. Il sentit le parfum du garçon qui était à côté de lui en classe et qu'il croisait presque à chaque fois à son casier, car le brun avait le sien à côté.
Garçon dont il était amoureux depuis le collège.
Il jeta un regard vers lui. Scott McCall était vraiment beau. Son menton était décalé, mais cela lui donnait un charme fou.
Il rougit quand il croisa son regard chocolat. Un regard attendrissant, comme celui d'un chiot. Mais il le trouvait un peu triste aujourd'hui. Il n'avait jamais osé lui parler, ils n'étaient pas du même monde. Scott se faisait avec le fils Witthemore, le fils de plus grand avocat de Beacon Hills et même de Laker, la ville d'à côté.
Il tomba un livre à force de jeter des coups d'oeil au brun. Ce dernier se pencha en même temps que lui pour le ramasser, leurs doigts se touchèrent.
« Calme-toi petit cœur, ne bat pas trop fort, il ne faut pas que ce garçon magnifique t'entend. »
- Tiens.
- Merci.
Cette voix ! Elle était si... Non, mais à quoi il pensait ? Il devait se reprendre.
Il partit presque en courant dans sa classe.
Il se sentait ridicule, Scott allait s'asseoir à ses côtés, à sa place.
*****
Scott regarda sa main, un petit sourire étira ses lèvres.
- Scott ? Tu viens ? Scott ?
Il regarda Isaac.
- Je l'ai entendu.
- Quoi ?
- Stiles, quand nos doigts se sont touchés, je l'ai entendu.
- Tu veux dire comme la dernière fois ? Tu as entendu ses pensées ?
- Oui.
- Juste en le touchant ?
- Oui.
- Je me demande si je pourrais aussi l'entendre ? Mais comment s'est possible ?
- Je ne sais pas. J'en parlerais à Deaton ce soir.
Il raconta ce qui venait d'arriver aux autres. Ils voulaient tous l'entendre à leurs tours, mais ce n'était pas facile de l'approcher alors que Stiles ne se rappelait plus de leurs liens.
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Il aurait pu embrasser Madame Meyer quand elle leur donna un devoir commun avec Stiles, Allison et les trois membres de la meute. Ils avaient un moyen de se rapprocher de Stiles.
*****
Stiles sentait son cœur battre des records de vitesse. Il allait devoir passer du temps en dehors des cours avec le brun qui avait prit possession de son cœur.
- Faisons du bon travail ensemble Stiles.
Il fondit en entendant la voix de Scott et en voyant son sourire.
Il acquiesça d'un signe de tête car il lui était impossible de parler.
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Il était gêné, nerveux, un peu mal à l'aise. Scott l'avait invité à manger avec son groupe, ainsi ils pourraient parler avec Erica Reyes, Allison Argent, Isaac Lahey et Jackson Witthemore de leur devoir. Il serait moins nerveux s'il n'y avait pas Jackson Witthemore. Ce dernier l'avait longuement embêté au primaire et un peu au collège. Le dernier du groupe, était assez discret. Isaac Lahey était assez gentil. Scott avait un regard de chiot, Isaac de louveteau.
- Tu es le meilleur élève en littérature Stiles, on compte sur toi pour nous aider, lui dit Allison.
Il rougit un peu.
- D'accord, mais je sais que tu es aussi une bonne élève.
- Pas autant que toi.
Ils se sourirent.
- Je suis heureuse de faire partie de ton groupe Stiles, lui dit Erica.
- C'est gentil, moi aussi.
- Mince, je me suis trompé, qui veut des chocolats aux raisins ? Demanda Jackson. Stiles, ce n'est pas toi qui les aime ? Il me semble que je te les piquais avant.
- Oui, je les aime.
- Alors prends-les.
- Merci.
« Jackson est devenu gentil. Il m'a appelé Stiles et non Stilinski. »
*****
Jackson sourit. Il avait bien fait d'acheter ces chocolats. Depuis que Stiles avait fait ce sacrifice, il se rappelait de ses moments avec ce dernier. Il s'était rappelé que le châtain aimait ces chocolats, alors il en avait acheté en espérant pouvoir lui donner.
Il avait pu le faire et même entendre ses pensées. Il comprenait la joie de Scott. Entendre la voix de Stiles dans sa tête l'avait revigoré.
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Le coeur de la meute
Aktuelle LiteraturStiles avait été enlevé. En rentrant chez lui, il avait prit une importante décision qui allait avoir des conséquences sur la meute.
