Chapitre 18

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Stiles était chez lui avec Derek. Ils cherchaient ce que pourrait être la créature à partir de ce qu'il se souvenait des mots en latin que cette dernière lui avait dit dans ses songes. Peter et Chris protégeaient toujours son père. Il avait d'ailleurs remarqué un rapprochement entre son père et le loup car ils se tutoyaient. C'était la seule bonne chose qu'il se passait dans sa vie.

Avec Scott ... Avec Scott, ils ne pouvaient que s'embrasser, sinon les autres ressentiraient son trouble, quoique même un baiser, ils devaient le ressentir, mais ils ne leur avaient rien dit.

- Stiles, calme-toi. Plus tu stresses, moins tu es concentré.

- Désolé.

- Ne t'excuses pas. Je comprends que cette situation te stresse.

- J'étouffe Derek. Je suis enfin avec le garçon que j'aime depuis des années, mais je peux à peine l'embrasser. J'ai des pouvoirs et je ne peux pas apprendre à les gérer car une créature invisible s'en prend aux collègues de mon père et que ce dernier est en danger. Créature dont je ne trouve rien dans tous les livres et sites que je lis.

Il se figea sous la surprise quand Derek le prit dans ses bras.

- Tu as trop de pressions sur les épaules, mais tu n'es pas seul pour les recherches Stiles, je suis là. Pour tes pouvoirs, cœur de ma meute, tu arriveras à les gérer car tu es un garçon brillant et intuitif.

Il se sentit apaisé, pas comme quand il était dans les bras de Scott, mais c'était agréable.

- Merci Derek.

Quand ce dernier le lâcha, il se souvint d'un site où il avait trouvé des renseignements sur le kanima, il y avait un corbeau et une rose sur le sigle. Il tapait ce dont il se souvenait quand il trouva le site.

Il tapa dans la barre de recherche les mots en latin.

- Bingo ! On a affaire à un akavuyo.

- Un quoi ?

- Un akavuyo. Un démon de moyen niveau dans la catégorie chaos. Le plus difficile avec lui, c'est qu'il est invisible et qu'il n'a aucune odeur, sinon pour le tuer c'est simple, il faut juste le poignarder à ce qui ressemble à son ventre.

- Mais comment savoir où est son ventre ? Demanda Derek.

- Avec un spray de menthe, de poivre et de verveine. Si on l'asperge avec, il montrera son apparence.

- Mais pour ça, il faut qu'il nous touche.

- Malheureusement, oui.

Il soupira.

- Je ne veux pas que mon père joue les appâts, mais je sais qu'il voudra le faire quand il saura ce qu'on a trouvé.

- Stiles, nous ne laisserons rien arriver à ton père. Puis Peter ...

- Je sais. Je ne suis pas un loup, mais n'oublie pas que je vois les auras.

L'alpha sourit.

- C'est vrai, donc tu sais que Peter préfèrerait mourir plutôt que ton père soit blessé.

- Oui, je le sais, mais je ne veux pas perdre Peter, ni aucun de vous.

Il prit sa décision.

- Il me reste quatre heures avant que tout le monde arrive. J'ai donc quatre heures pour maitriser mes pouvoirs de base.

*****

Scott était en manque. Il avait besoin de voir Stiles, de le prendre dans ses bras, de respirer son odeur, d'enfouir son visage dans son cou, de l'embrasser.

- Scott, calme-toi, lui dit Allison.

- Et calmes tes hormones, lui dit Isaac.

- Désolé.

- Encore une demi-heure et tu retrouveras mon Batman, lui dit Erica.

Il acquiesça en souriant. Même si la louve avait ajouté un adjectif possessif devant le surnom qu'elle donnait à son petit ami, il n'en était pas jaloux, car il savait que Stiles l'aimait lui, qu'il était son compagnon et qu'Erica était comme une soeur pour ce dernier.

*****

Noah rédigeait les rapports des accidents de ses collègues.

- Vous voulez un café ? Proposa Chris à Peter et lui.

- Oui, s'il te plaît, répondit-il.

- Moi aussi, répondit le loup.

Le chasseur sortit puis il sentit une douce chaleur sur sa nuque.

- Noah, détends-toi un peu. Tu es trop tendu, tu vas te faire mal à la nuque ou aux épaules ou encore au dos.

- Je ne pourrais pas me détendre tant qu'on aura pas arrêté cette créature.

Il soupira d'aise en sentant un baiser sur sa nuque.

- Peter ...

Un autre baiser se posa sur sa nuque.

- Peter, nous sommes dans mon bureau, on pourrait nous voir.

Le loup se redressa pour le regarder.

- Tu m'attires énormément Noah. Je veux t'apaiser et j'ai aussi peur pour toi. Je ...

Il le fit taire en l'embrassant chastement, mais avec tendresse.

Aucun mot ne put être dit que Chris revenait avec les cafés.

Le coeur de la meuteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant