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KenParis - appartement de Adèle

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Ken
Paris - appartement de Adèle


Vous me croyez si je vous dis que j'ai préféré passer toute ma soirée dans la chambre de la brune plutôt qu'avec mes gars ? J'aimais bien traîner avec elle. C'est une fille sans prise de tête avec qui je m'entends bien et qui, accessoirement, embrasse bien. Et puis quand je suis avec elle tout est naturel. Ya pas de faux semblants comme les filles avec lesquelles j'ai l'habitude de trainer. Sans parler du fait qu'elle est tellement mignonne ! Elle agit de façon si innocente mais en même temps avec tant de caractère que ça me plaît.

Le baiser que l'on avait eu toute à l'heure avait été tout sauf enflammé. Je ne sais pas ce qui m'avait prit ! Je l'avais embrassé avec une telle douceur que je ne connaissais pas ! Encore une fois, j'avais ressenti un truc chelou. Et comme d'habitude je voulais cesser de l'embrasser à tout va, mais quand je voyais ses lèvres, je ne pouvais m'en empêcher ! May a un certain truc magnétique chez elle. Comme deux aimants, on a toujours besoin de se toucher.

Bref, après notre visionnage d'épisodes de Prison Break, on s'est confortablement posés sur son lit et on s'est mis à discuter de tout et de rien. En même temps, on mangeait des chips et on buvait du soda qu'on avait prit entre temps.

J'observais la pièce. Mon regard tomba sur le cadre de photo posé sur son bureau. Une femme blanche allongée dans un lit d'hôpital tenait un bébé métisse dans ses bras. Ses yeux posés sur l'enfant transmettait plein d'amour. Une petite voix me disait que c'était sa mère parce que je reconnaissais May dans ses bras.

— Y a un truc que je me suis toujours demandé avec mes gars, commençai-je. T'es de quelle origine ?

Elle se décala et s'assit en tailleur pour être face à moi.

— Ma mère est, enfin était grecque et mon père, d'après ma grand-mère, est sénégalais.

Je fronce les sourcils.

Comment ça était ?

Comme si elle avait entendu ma question muette, elle y répondît.

— Ma mère est décédée quand j'avais 8 ans et je n'ai jamais connu mon père, explique-t-elle. Depuis, j'ai été éduqué par mes grands-parents. Ils restent tout ce que j'ai de plus précieux.

Etrangement, je suis étonné d'apprendre que la métisse est orpheline. La première fois que je l'ai vu, je n'aurais jamais pu imaginer cela. Au premier abord, elle a l'air d'avoir grandit dans un foyer aimant et sans soucis. A aucun moment je n'aurais pu imaginer que la brune en face de moi a ses deux parents disparus.

Sortant de mes pensées, je me rends compte que son sourire est moins grand que tout à l'heure et qu'elle a perdu cette lueur de joie dans son regard.

— T'as jamais cherché à retrouver ton père ?

Elle se met à jouer avec ses doigts. S'il y a un truc que j'ai commencé à comprendre avec May, c'est que quand elle se met à tripoter ses doigts entre eux, c'est qu'elle elle est stressée ou mal à l'aise.

Que des mots d'amour » NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant